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 no sense. (j³)

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JJ O'Reilly

JJ O'Reilly
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MessageSujet: no sense. (j³)   no sense. (j³) EmptyMar 12 Sep - 16:15

Une bière. Deux bières. Trois bières. Quatre bières. Cinq bières. Six bières. Sept bières. Huit bières. Neuf bières. Trou noir. Treize bières. Trou noir.

Je vomis sur le trottoir.

Hey.. HEY ! MEC ! Je m'approche de l'inconnu, titube, le heurte violemment, passe mon bras autour de ses épaules, ignore sa mine déconfite et son nez qui se retrousse - je dois probablement puer de la gueule. A cause du vomis. Et des relents de bière. Et du vomis mélangé à la bière. — T'as l'air VACHEMENT sympa. Il détourne la tête, continue d'avancer et je peine à suivre son rythme. Je m'agrippe encore plus fort, l'oblige à ralentir et je l'entends protester un peu. Il a l'air fâché. Pourquoi il est fâché ? Je lui ai rien fait, putain ! Pourquoi les gens ne sont jamais contents aussi, hein ? Qu'est-ce que j'y peux moi si l'ensemble de la population mondiale est aigrie et casse-couille ? Et après, on dit que c'est moi le méchant. Bande de cons. Pour autant, je ne me laisse pas démonter. — Hey, tu voudrais pas m'rendre un service ? J'peux crécher chez toi cette nuit ? Rien qu'une nuit, promis ! Je pose ma main sur mon cœur, en gage de promesse, en signe d'honneur. Même si je ne suis pas certain d'en posséder un. Peut-être y a longtemps, quand j'étais encore qu'un enfant. Ou peut-être même pas finalement. Il me repousse, beugle et m'ordonne de le lâcher. J'arrondis les yeux, le libère et brandis mes mains devant moi, pour attester de mon innocence. - HEY CALME TOI OH ! J't'ai rien fait ! Putain, m'laisser tomber après tout c'qu'on a partagé tous les deux ... c'est dégueulasse ! Allez, casse toi. CASSE TOI SALE PUTE ! COURS ! Je fais mine de me lancer à sa poursuite et le mec ne se fait pas prier, disparaissant rapidement dans une ruelle adjacente. Et je me retrouve tout seul sur le trottoir, le caleçon à moitié à l'air, le t-shirt imbibé de bière, à essayer de m'allumer une clope tout en conservant mon équilibre. Mais je penche dangereusement, à droite, puis à gauche, un peu en avant, puis finalement en arrière. — Tous des putes.. j'les emmerde moi... connards.. j'ai b'soin d'personne.. ! Et pourtant, je n'ai pas envie de dormir dehors cette nuit. Et je ne peux pas rentrer chez moi. Alors, va bien falloir que je trouve un plan B. Ou C, ou D, ou Y même peut-être, j'ai perdu le fil à force de changer de plans toutes les 4 secondes. Mais je dois pourtant bien me rendre à l'évidence : je suis tout seul. Et cette réalité est insupportable et terrifiante. Heureusement, l'alcool la noie un peu et elle se fait moins présente. J'oublie un peu. Et, sans réfléchir, je erre jusqu'à Tybee Island. Jusqu'à ce foutu vieux hangar pourri. Une fois devant la porte, je me laisse tomber un peu en avant et mon front heurte violemment la tôle, mais je ne sens rien, l'alcool anesthésie tout. Je soupire fortement, défait ma braguette et pisse sur la porte en riant. J'essaye d'écrire JJ au passage, mais ça ne ressemble pas à grand chose. Je finis par remettre mon jean et là, je me mets à tambouriner sur la porte, de toutes mes forces. — HEY OUVRE DU CON, J'SAIS QUE T'ES LA ! En vérité, j'n'en sais rien, j'ai dit ça comme ça. J'espère juste qu'il sera là. Même si je ne sais pas vraiment ce que je fous ici, ni ce que j'attends de lui. Enfin, si, je sais. Mais pas vraiment. Putain, tout s'embrouille dans ma tête et j'ai à nouveau des hauts le cœur. La porte s'ouvre, son foutu visage se dresse devant moi et j'lui lâche la première chose qui me vient à l'esprit. — P'tain... coupe toi les ch'veux, on dirait une gonzesse. J'ai le hoquet maintenant. Et je me raccroche au mur pour ne pas m'effondrer par terre, tellement mon équilibre est incertain. Le regard vaseux, la mine dépitée et pourtant j'ai le sourire d'un fou condamné. Ou d'un mec désespéré bien trop alcoolisé. — J'dors chez toi cette nuit. Et p't'être les autres aussi. Je pose ma main sur son torse et le repousse pour pouvoir me frayer un chemin chez lui. Enfin, en théorie. Sauf qu'avec l'alcool, je mesure mal l'emploie de ma force et au final, il ne bouge pas d'un pouce, alors je finis par m'écraser contre lui. — PUTAIN, Jimmy. Et en plus, je râle. Parce que, forcément, c'est de sa faute à lui. Tout est de sa faute de toute façon. Tout. Il fait chier ce con.
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MessageSujet: Re: no sense. (j³)   no sense. (j³) EmptyJeu 14 Sep - 10:08

Il fait nuit et Jimmy est tout seul. Y’a le vent qui s’immisce entre les planches, il est presque dans le noir, on dirait un fou. Pourtant il essaye juste de dormir, il a rien demandé, lui. Joe est dieu sait où, Barbra répond pas aux messages, même Seven l’ignore, bordel de merde. Quoique, c’est peut être mieux qu’il soit seul ce soir, il est de mauvaise humeur. Putain qu’il aimerait observer les étoiles. Penser à rien penser à tout, le problème c’est qu’entre les trous de son toit cabossé y’a qu’un ciel noir, on est pas encore assez loin de la ville pour se fondre dans les galaxies. Puis de toute façon y’a trop de trucs dans la tête de Jimmy pour juste s’allonger, souffler, oublier. Ça, il sait pas faire dans sa tête c’est une cacophonie un vacarme permanent. Il ferme les yeux, ça cogne ça cogne ça continue de cogner –il ne comprend que quelques secondes plus tard que le bruit correspond à des poings qui s’abattent sur la tôle rouillée. Et quand il reconnaît la voix, ses poings se serrent, sa cage thoracique se resserre, comme à chaque fois. Mais il se lève, de toute façon il n’a pas le choix.
Quand la porte s’ouvre Jimmy ne le regarde même pas, ou de haut. Il connaît sa façon de mâcher les mots quand il est bourré et c’est encore plus insupportable que sobre –quoique, il n’a pas souvent vu JJ sobre. « Qu’est-ce que tu v… » « P'tain... coupe toi les ch'veux, on dirait une gonzesse. » « Merci du compliment. » Quand il trébuche sur lui il le repousse c’est automatique ses poils qui se hérissent c’est comme une brûlure sur la peau. J'dors chez toi cette nuit et il tombe les corps qui se rencontrent il a comme un haut-le-coeur. « M’touche pas t’es malade ou quoi ? » Mais c’est trop tard c’est comme deux vieux ivrognes qui se prennent dans les bras en chialant après une bagarre de bar, et pourtant il a même pas levé la main sur lui. Pas encore. Il en a pas vraiment envie maintenant, trop fatigué pour ça et puis vu son état il allongerait JJ en deux coups, c’est peu intéressant. Ses mains qui soutiennent ses épaules c’est comme un pantin, et il voit bien que c’est pas comme d’habitude, que l’acte est désespéré alors que JJ est plutôt désespérant la plupart du temps. Ils sont plus amis. Mais il le connaît encore trop bien. Et ça le fait sacrément chier. Pourtant il n’a pas l’intention de bouger, encore moins de le laisser entrer. Et puis quoi encore, il le borde et lui embrasse le front ? Que dalle. Jimmy n’oublie pas le lion qui rugit à l’intérieur de  son ventre, c’est un mélange de colère et le goût d’la défaite chaque fois qu’il croise les yeux explosés de l’irlandais. « Alors ça y’est, tes p’tits copains ont enfin compris que t’étais qu’un déchet ? Ça leur en a pris, du temps. » Les mots qui cognent mais il sait que même s’il s’acharne, JJ aussi est comme lui. Un chien enragé, un chien décharné, ils se battent tous les deux pour le même os qu’ils passent des années à ronger. Violement, il pousse son torse, de toutes ses forces, il le fait trébucher dans la boue. Il s’en fout il le laissera pas rester il a aucune pitié, et si JJ reste il est pas sûr de pouvoir le supporter. Mais il a quand même l’intention d’en profiter. « P’têt que j’te laisserai rester. Mais ça s’mérite, y’a des épreuves à passer. »  Il s’adosse à la porte son regard est hautain quand il le plonge dans le sien. Jimmy vit sa vie comme dans un putain de jeu vidéo. En allant toujours trop loin. En prenant toujours trop.  « T’es déjà à genoux. Ça commence bien. »
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MessageSujet: Re: no sense. (j³)   no sense. (j³) EmptyLun 9 Oct - 13:51

Merci du compliment. Merci du gnégnégné, pédé. Je roule des yeux, avec toujours cet air désabusé sur le visage. Ou cet air bourré, j'suis plus très sûr au final. Quoi qu'il en soit, je tente une percée dans la zone ennemie et ça se solde par un échec. Mon corps qui heurte celui de Jimmy, lamentablement. Et ça lui plait pas, à Miss Usa 2017. — M’touche pas t’es malade ou quoi ? C'est que ce serait presque vexant en fait. J'essaye de me redresser, mais je n'y parviens même pas. J'ai l'impression de peser trois tonnes et je reste avachis là, au fond, p't'être que j'ai besoin de contact physique, pour tromper un peu la solitude écrasante qui vient de me tomber dessus. L'impact a fait quelques dégâts. J'bouge pas, mais je râle malgré tout, froissé. Et puis, un peu pour le principe aussi. Question d'habitude. — Oohhhhh-oh ! Ça va.. ! J'pas fait exprès, abuse pas, j'ai pas la lèpre, putain. Voix vaseuse, je mâche mes mots, incapable d'articuler convenablement. Jimmy finit par m'attraper les épaules et me détache de lui, je me laisse faire, comme un pantin, avec zéro intention d'opposer la moindre résistance. Je suis bien trop à côté de mes pompes pour ça, l'alcool est en train de noyer mon cerveau et toutes mes pensées avec. Je me sens vide. Terriblement vide. Et ça me fout une peur bleue. Je le dévisage, l'air hagard, les paupières lourdes et les lèvres tombantes. Je renifle doucement, j'ai sûrement dû choper froid à traîner les rues fringué comme ça. — Alors ça y’est, tes p’tits copains ont enfin compris que t’étais qu’un déchet ? Ça leur en a pris, du temps.

...

Et le vide qui s'intensifie encore plus, qui prend toute la place. Et c'est froid, et ça fait mal. Putain, pourquoi ça fait tellement mal le vide hein ? Je voudrais boire encore, pour annihiler ça. Faire taire cette foutue souffrance qui me ronge de l'intérieur. Je n'ai même pas le courage de montrer les crocs. Mes yeux se baisse, comme si je capitulais finalement. Ouais, il a raison, qu'est-ce que je peux ajouter à ça, hein ? Quand j'essaye de défendre ma cause, y a jamais personne qui me croit. J'ai l'impression de me débattre dans un marécage. Plus je remue et plus je coule. Alors j'dis rien et je fixe le vide, le regard qui se voile d'un rideau noir. Et je ne comprend toujours pas comment j'ai pu en arriver là. Comment j'ai pu me retrouver mis de côté, pointé du doigt, comme si j'étais la bête noire, celle à abattre. Putain, je mérite pas ça.

J'reviens brusquement à la réalité lorsque je me fais pousser en arrière. J'écarte les bras, les agite en vain et m'écrase par terre, le cul qui se vautre dans la boue. Et ça ne me fait ni chaud, ni froid. Je me marre. Un truc décousu, fatigué. J'me marre, sûrement pour ne pas me mettre à chialer. J'me marre, pour essayer d'oublier le pathétique de ma situation. J'me marre, mais putain, j'ai envie de hurler à la mort. Mon rire s'estompe et laisse place à un long soupir au goût alcoolisé. — Nique ta mère la pute Jimmy. Protestation soufflée sans conviction, qui arrive un peu trop en retard, témoignant des effets de l'alcool sur mon cerveau. Incapable de réagir au quart de tour. J'essaye de me relever, mais j'me foire, le pantalon trempé, et je finis à genoux, abandonnant l'idée de me remettre sur pied. Mon équilibre est trop incertain et je risquerais de m'écraser au sol, la tête la première cette fois. Alors, découragé, n'en ayant plus rien à foutre de tout, je sors mon paquet de clopes et tente d'en prendre une pour me l'allumer. — P’têt que j’te laisserai rester. Mais ça s’mérite, y’a des épreuves à passer. Merde, ma clope est tombée dans la boue. Je la regarde, avec une petite moue triste. Avant d'en sortie une seconde. Je relève les yeux vers Jimmy, avec trois wagons de retard et je retrousse les babines, je fronce les sourcils, dans une grimace saoulée. — T'as cru j'étais Hercule et j'portais des sandales ou quoi ? Merde quoi.. Je souffle, exaspéré. C'est quoi cette histoire d'épreuves encore, hein ? Il tourne pas rond Jimmy. Je l'ai toujours su, c'est pour ça que je l'aimais bien au début. Quand c'était les autres qui prenaient. Mais quand c'est moi sa cible, c'est tout de suite beaucoup moins drôle. — Arrête de faire chier. Je parviens à mettre la cigarette dans ma bouche, maintenant je cherche mon briquet. Il est où ce con de briquet ? Est-ce que j'ai un briquet au moins ? Putain, j'sais plus. Fait chier. — T’es déjà à genoux. Ça commence bien. Je m'interromps dans mes recherches et lève les yeux vers lui. Je plisse le nez, agacé. — Hey mais ferme ta gueule en fait. Ah putain, mon briquet ! Je détourne le regard pour regarder mon butin, un sourire con sur le visage. Puis, j'allume ma clope, tire quelques taffes avant de reporter mon attention sur lui. Et histoire de mon venger, je balance en ricanant, un sourire de gamin insupportable sur les lèvres. — Au fait, j'ai pissé sur ta porte. Je rigole de plus belle, jusqu'à ce que ma clope m'échappe et crève dans la boue. — Oh nooon... Et je m'immobilise, la regardant lamentablement, n'ayant même plus la force de bouger maintenant. Peut-être que si je ferme les yeux maintenant, je m'endors.
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MessageSujet: Re: no sense. (j³)   no sense. (j³) EmptyDim 3 Déc - 23:57

Il ne dit rien mais il l'observe. JJ plus pathétique que jamais, JJ qui tombe dans la boue, JJ qui tente d'allumer une clope sans succès, les mots qui ne coïncident pas avec les actes, jamais. JJ n'a jamais été très sain d'esprit ça il le sait, il l'a su même quand ils étaient gamins et bras dessus bras dessous, c'était le seul à croire à tous ses mensonges même les plus mal ficelés, le seul qui le croyait quand il racontait que ses parents étaient riches à crever. Des fois il se dit même que s'il n'a pas répondu à ses lettres, c'est peut être parce qu'il ne savait pas écrire. Mais y'a la haine qui s'est insinué dans les veines de Jimmy, la vengeance comme un poison auquel il a cédé, la guerre qu'il a enclenché qu'il n'a jamais eu envie d'arrêter, la trêve qu'il n'est pas prêt à lui accorder. Même comme ça, même dans cet état, même à genoux gelé dans la boue les yeux qui tremblent la grimace d'un enfant triste, même comme ça il ne lui fera pas de cadeau. C'est pas un ange Jimmy, c'est pas le putain de père Noël. Il a déjà du mal à gérer quand il s'éloigne un peu et laisse la porte entrouverte, une invitation silencieuse à entrer, il a du mal à ne pas se détester quand il cède. La dernière fois qu'ils ont fini tous les deux dans un bien immobilier qui lui appartenait ils ont failli cramer.  Il soupire, il soupire souvent, en ce moment. « Essuie toi bien les pieds avant de rentrer. » Qu'il crache ironiquement. JJ couvert de merde de la tête aux pieds il s'attend à faire le ménage dès le lendemain, quand il aura trouvé la force de le virer. En attendant il lui désigne le tapis aux motifs douteux trouvé dans un vide grenier, près de la cheminée. « Tiens, va te réchauffer on dirait que ta morve va geler. » Il a l'impression de s'occuper des gosses à l'orphelinat, les tout petits qu'on apportait dans des couvertures rapiécées, qui suivaient les plus grands sans rien dire, qu'il regardait avec mépris parce que lui il a jamais eu de grand à suivre, juste JJ, que JJ comme son égal. Quand il croise les bras qu'il le toise de haut en bas il hausse un sourcil. Il peut pas s'empêcher de fouiner, et quand les gens sont vulnérables c'est encore plus pratique quand on a des infos à soutirer. « Tu m'as pas répondu. Pourquoi tu retournes pas avec ta bande de crasseux ? T'as enfin tout fait foirer ou quoi ? » Pourquoi c'est à lui de l'héberger, de s'occuper de lui alors qu'ils se font la guerre depuis des années ? Ils sont où ses alliés qui ont failli le crever pour une histoire de gosses ? Ils sont où ses amis ? C'est peut être un piège, peut être une énième technique pour le faire tomber. Jimmy regrette aussitôt de l'avoir fait entrer.
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MessageSujet: Re: no sense. (j³)   no sense. (j³) EmptySam 6 Jan - 8:10

Jimmy finit par céder. Je le vois avant même qu'il bouge pour me laisser entrer. Y a un truc dans son regard qui change pendant une fraction de seconde. J'suis pas bien certain de savoir ce que c'est. Mais c'est clairement pas de la joie. Rien à foutre, le principal c'est qu'il ne me laisse pas me geler le cul dans la boue devant sa porte. J'ai pas beaucoup de dignité, mais faut pas pousser. — Essuie toi bien les pieds avant de rentrer. Je balaie ses paroles d'un revers de la main, en ricanant lentement. — Ouais ouais cendrillon. C'est plus fort que moi, obligé de titiller, obligé de tester la patience des gens. Ce qui ne m'empêche pas de m'étonner à chaque fois que quelqu'un me rejette. J'veux dire, je suis pas le seul mec chiant sur cette planète. Alors pourquoi les gens s'acharnent contre moi, hein ? J'ai pleins de bons côtés, tellement que j'ai pas assez de mes dix doigts pour les lister. Faut pas qu'il oublie, cet enfoiré de Jimmy, qu'avant de me détester j'ai été le centre de sa vie. La seule chose qui tenait la route dans le chaos de l'orphelinat. Et qu'au fond, c'est lui le sale ingrat qui a tiré un trait sur moi en me déclarant la guerre. — Tiens, va te réchauffer on dirait que ta morve va geler. Je louche pour essayer de voir le bout de mon nez, mais ne parvenant pas à voir grand chose, je finis par hausser les épaules et essuyer mon nez qui coule avec ma manche, pas franchement perturbé par mon manque d'hygiène et de tenue en société. Je me laisse tomber sur le tapis, fatigué d'être debout, trop bourré pour tenir droit plus de trois secondes d'affilées - c'est fou ce que ça peut être long trois secondes dans ce genre de situation. Mon regard se perd sur le fameux tapis en question et je grimace, moqueur. — Putain, t'a quel âge Jimmy ? 82 ans ? Ma grand-mère avait un truc qui ressemblait à ton paillasson. Je me marre bêtement, la tête qui part légèrement en arrière sans que je ne parvienne à la maintenir en place, comme un nouveau-né. Tant et si bien, qu'entrainé par son poids - pourtant certains diraient qu'elle doit pas peser bien lourd vu que y a rien dedans - je bascule en arrière et ne lutte même pas, finissant allongé près du feu, les yeux rivés au plafond. — Tu m'as pas répondu. Pourquoi tu retournes pas avec ta bande de crasseux ? T'as enfin tout fait foirer ou quoi ? Putain, mais il me fait chier à insister avec ça. Si j'ai pas répondu c'est que y a une raison, merde à la fin, c'est quoi son problème ? Je me braque, énervé et répond sèchement histoire de la lui faire fermer. — Samih m'a envoyé une lettre et j'ai pas répondu, du coup il a pleuré toute la nuit et les autres m'ont banni parce que c'était vraiment trop trop méchant d'ma part. Deux secondes de silence et voilà que je me marre à nouveau, de bon cœur. Je redresse péniblement le buste, prenant appuis sur mes avants-bras et je le cherche du regard, continuant d'éviter soigneusement de lui répondre. Pas du tout envie de lui faire ce plaisir-là. — T'aurais pas une bière, j'ai soif. Et des clopes. Si d'ailleurs il pouvait se bourrer la gueule au passage histoire d'être moins coincé et sérieux, ce serait cool. Quitte à crécher chez lui, autant qu'on se marre un peu. Sinon ça va être long. Très long. Et puis, j'ai pas envie de dormir sur le tapis. Et tant qu'il sera sobre, j'ai pas la moindre chance d'approcher un matelas. Je le connais bien, ce petit fils de pute.
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MessageSujet: Re: no sense. (j³)   no sense. (j³) EmptyLun 15 Jan - 17:02

Il regrette immédiatement, il a fait une connerie, il le sait. Lui qui est toujours méfiant, calculant le moindre risque, le moindre doute dans l’équation. À chaque fois JJ arrive et fait tout foirer. Il arrive toujours à ses fins comme un foutu parasite. Mais Jimmy est coriace et s’il l’invite à entrer chez lui, c’est pas pour lui servir un thé et des gâteaux. Il fermera pas les yeux. Il le laissera pas gagner. Sa vie comme un jeu vidéo où il est le boss final, celui qu’ils veulent tous tuer. Hors de questions de céder.
Les moqueries, remarques acerbes qui sortent comme des couteaux, Jimmy il a toujours préféré aux poings ses mots. Il sait cogner, se défendre mais pour taper là où il faut il a sa parole, ses contes et ses mensonges. Il ne rit pas quand JJ, lui, le fait. Un orage qui démarre dans ses tripes, une envie de cogner. Le couteau qui se remue dans la plaie. Mais il a l’habitude, il se laisse pas démonter. Quand il s’assoit dans le canapé c’est pour le regarder de haut.
« Oh c’est mignon, il a enfin compris qu’t’étais pas fait pour avoir des potes du coup ? » Un regard qui perce sous la peau qui brûle les os, l’air de dire me cherche pas JJ. J’suis pas (plus) ton ami. Il attrape une bouteille d’eau et lui lance à la volée. « Réflexe. » Il gâchera pas ses réserves, pas pour lui. C’est leur guerre qui l’a poussé jusque-là. C’est de sa faute s’il est dans cet état. Et il n’en a même pas conscience. « Pas question que tu gerbes sur mon tapis. » Il ferme les yeux,
Pas trop longtemps.
La dernière fois qu’il l’a invité chez lui ils ont failli y rester, ils ont presque cramé. « J’pense que tu te rappelles de la dernière fois où t’étais devant moi avec un briquet. » Les flammes et la panique, JJ et ses yeux fous cherchant à fuir. Il s’en rappellera toujours. Alors il ne fait rien. Il observe. Il scanne. Comme d’habitude. « Pourquoi t’es là ? qu’est-ce que tu veux ? »
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MessageSujet: Re: no sense. (j³)   no sense. (j³) EmptyLun 5 Fév - 15:46

Oh c’est mignon, il a enfin compris qu’t’étais pas fait pour avoir des potes du coup ? Je ricane, mais c'est nerveux. Y a rien d'autre qui vient. Et l'autre il pavane là, à me regarder de haut depuis son canapé miteux. Il se croit mieux que moi hein ? Ça me fout les boules. Et il m'énerve à toujours surenchérir, à toujours vouloir avoir le dernier mot et me prendre pour un idiot. — Tu peux parler, t'as pas d'potes non plus. La seule personne autour d'toi qui ressemble le plus a un pote c'est ton clébard. Mais si tu sais euhh... Je brasse l'air de ma main. — .. Joe ! J'me bidonne comme un crétin. Qu'est-ce qu'il est con ce Joe. Je dresse mon index devant moi, comme si j'allais dire quelque chose d'hyper important et d'hyper sensé. — Même moi j'voulais plus être ton pote. Et j'éclate de rire, m'étalant en arrière sur le tapis. Bon, c'est pas vraiment vrai. Mais il n'est pas obligé de le savoir. Il cherche aussi, il est méchant avec moi, alors je vais être méchant avec lui. — Réflexe. Hein ? Je tourne la tête vers lu.. — MAIS AÏEUH ! La bouteille qui s'écrase violemment contre mon nez avant de tomber sur le tapis. Je grogne et malaxe mon nez, fâché. — Mais t'es violent putain. D'accord, c'est peut-être un peu ironique venant de moi, mais hey franchement.. à peine. Je récupère quand même la bouteille et l'ouvre à contre-cœur. De l'eau, franchement ? Qui bois encore ça en 2017 ? — Pas question que tu gerbes sur mon tapis. Je me coupe dans mon geste et le dévisage, l'air un peu bête, paupières tombantes. — Alors déjà, je vomis jamais. Que je rectifie, sûr de moi. J'ai sûrement oublié que j'avais vomis une heure plus tôt mais bon, qu'est-ce qu'on s'en fout. — Et ensuite... Je reste la bouche entrouverte, la suite ne vient pas. En fait, y a pas d'ensuite. Du coup je me ravise et hausse les épaules, portant le liquide à mes lèvres. — J’pense que tu te rappelles de la dernière fois où t’étais devant moi avec un briquet. Je me marre, avale l'eau de travers et manque de m'étouffer, toujours hilare. Je me mets à gesticuler et l'eau s'échappe de la bouteille, volant de tous les côtés. — Ahah putain ouais, mon chef d’œuvre ! Faut dire que c'était la première fois que je foutais le feu à un truc aussi énorme. Faudrait que je recommence, parce que c'était quand même vachement sympa - si on oublie l'épisode où j'ai failli mourir. Je regarde autour de moi, ça brûle bien les hangars ? — Non mais sérieux ça va, j'vais pas foutre le feu à ton truc. Vous noterez que je n'ai rien promis. — J'veux juste une clope, j'vais crever sinon. Ça se voit que je suis mal non ? Comment on peut laisser souffrir quelqu'un comme ça ? Ça se fait pas, merde. — Pourquoi t’es là ? qu’est-ce que tu veux ? Je fronce les sourcils, il est con ou quoi ? Ça fait depuis que je suis là que je lui répète. — Ben j't'ai dit, une clope et une bière. Il est quand même pas très très malin ce Jimmy. Je me redresse tant bien que mal et marche à quatre pattes jusqu'au canapé avant de me hisser dessus en soufflant, comme si je fournissais un effort énorme. Je finis par m'avachir à côté de lui, ça tourne putain. — Ah et aussi un endroit pour dormir. Je tourne la tête vers lui, un sourire de gamin insolent sur les lèvres. — En souvenir du bon vieux temps. Je papillonne des yeux. Putain, je crois que je vais re-vomir.
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MessageSujet: Re: no sense. (j³)   no sense. (j³) EmptyMar 13 Fév - 17:18

Il sourit, jaune, parce que les mots ne l’atteignent plus vraiment qu’il sait que quand JJ crache c’est dans le vent, il le pense mais il a pas toute sa tête, il en est certain depuis longtemps. Ça l’empêche pas de le détester –un peu moins qu’il ne devrait, et de ne pas en avoir pitié. Y’a trop de cicatrices trop de coups bas dans l’passé pour tout oublier et essayer de recommencer. Il sait même plus pourquoi il a accepté de le faire rentrer même si il l’a foutu par terre et qu’il compte pas le relever. Il pourrait même essuyer les semelles de ses chaussures sur son crâne rasé, ça le ferait rire. Ça le fait rire d’ailleurs quand JJ se prend la bouteille en pleine figure, aucun réflexe, ça c’est depuis qu’il est gosse, y’a que quand il se bat et qu’il est sobre qu’il s’en sort –la première situation qui arrive trop souvent, la seconde bien plus rarement.. « Il t’en reste au coin d’la bouche. » Il parle du vomi, bien sûr. Qu’il le prenne pas pour un con, il pue l’alcool d’ici et il est à l’autre bout du salon. Et il hausse un sourcil, parce qu’il le croit pas –il le croira jamais, toujours sur ses gardes et encore plus avec JJ. Il compte plus toutes les putains de fois où il a failli crever à cause de lui. Bon, c’est vrai que la guerre c’est lui qui l’a déclenché mais il n’a jamais eu de regrets, pourtant il devrait. Un peu fou, enlisé dans sa propre vengeance peut-être. C’est la vie qu’il a décidé de mener. Il soupire. Quand il s’installe sur le canapé, il se décale. « Bon. » Un paquet sorti de sa poche arrière. Quand les yeux de JJ s’éclairent comme un gamin, il lève la main. « Tu touches pas. J’te jure que cette fois si tu fous le feu j’te laisse rôtir comme un cochon. » Alors il allume la clope et c’est lui qui la met dans la bouche de JJ. Les yeux qui le fusillent sans cligner. « Tire. » Il ne fait rien, il sait pas si c’est parce que JJ est trop bourré ou trop indigné. « Ben tire bordel, c’est toi qui voulait une clope non ? Et pour la bière tu peux crever.  Encore plus pour l’hospitalité. Y’a déjà assez d’insectes ici j’m’en coltine pas un en plus. » Et cette fois il cèdera pas.
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