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 jeu de mains. (nads)

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Mads Levy

Mads Levy
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MessageSujet: jeu de mains. (nads)   jeu de mains. (nads) EmptyLun 19 Juin - 19:43

Elle fait tourner son portable entre ses doigts sans parvenir à se décider. Et finalement, elle le jette sur son lit et se laisse tomber à son tour, regardé rivé vers le plafond et bras écartés. Non, elle ne peut pas. Nash ne voudra probablement pas. Nash ne sera probablement pas d'humeur à ça. Même s'ils ne se sont pas quitté fâchés finalement, elle sait que tout n'est pas redevenu comme avant. La preuve, ils ne se sont toujours pas reparlé depuis. Pourtant, elle a besoin de lui. Plus que jamais. Elle voudrait venir se lover entre ses bras, qu'il l'embrasse durant des heures, pour effacer la trace des lèvres de Sid sur les siennes. Pour masquer le goût et combler le manque aussi. Foutu Sidney. Foutu con. Elle le maudit intérieurement et peste en silence, le cœur battant et les nerfs en feu. Elle n'arrive pas à se calmer, elle n'arrive pas à se détendre. Elle voudrait se trouver un stand de tirs, imprimer un portrait de Sid grandeur nature, le foutre en tant que cible et viser le cœur, décharger le flingue sur sa tronche de branleur. Mais elle n'est même pas certaine qu'il y ait un stand à Savannah. Peut-être, elle n'en sait foutre rien. Et de toute façon, les armes, ce n'est pas son truc. C'est trop con tout ça. Elle échappe un râle de frustration et s'agite. Ses pieds et ses poings qui viennent frapper le matelas et elle rebondit doucement dessus, les cheveux en pagaille qui viennent lui recouvrir le visage, jusqu'à ce qu'elle se calme et s'immobilise. Elle souffle un grand coup et une mèche de cheveux décolle de son nez pour venir glisser le long de sa joue droite. Finalement, y a qu'une seule personne qui pourra apaiser ça. Elle se redresse et attrape son téléphone pour envoyer un sms à Nate. Juste un j'arrive. Ça suffit pour lui. Y a pas de fioritures et de politesses entre eux. Y a trop longtemps qu'ils ont dépassé ce stade. Elle grimpe sur sa bicyclette et pédale à toute allure jusqu'à l'appartement du Caldwell. Comme d'habitude, elle frôle la chute et les accidents, parce qu'elle est trop imprudente, et qu'elle se croit trop maligne, probablement immortelle aussi, pour s'abaisser à respecter le code de la route. Un jour, elle se fera renverser. Et ce jour-là, elle le regrettera amèrement. En attendant, elle continue. Elle abandonne la bicyclette dans le hall de l'immeuble, un truc étroit et peut-être bien que son vélo en fera chier plus d'un. Mais elle ne se sent pas concernée. Elle grimpe, toque trois coups à la porte et rentre sans avoir attendu l'autorisation de le faire. Chez lui c'est un peu chez elle aussi. Du moins, c'est comme ça qu'elle voit les choses. Et il est là, sur le canapé, la mine sereine et tranquille, fidèle à lui même. Mais bizarrement, ça ne suffit pas. D'ordinaire, le simple fait de le voir commence déjà à l'apaiser. Comme si sa simple présence suffisait à lui ôter un petit bout du poids qui lui pèse dessus. Mais là, rien ne se passe. Le poids est trop lourd. Et y a tout un processus qui se met en marche dans sa tête. Son esprit qui reste focalisé sur Nash et sur ce qu'il aurait pu lui apporter. Elle penche la tête sur le côté, elle n'a toujours pas dit un mot. Elle le dévisage et y a une petite voix dans sa tête qui hurle. Ça fera l'affaire, qu'elle dit. C'est de ça dont t'as besoin, qu'elle ajoute. — Salut. Qu'elle finit enfin par dire, un peu nerveuse. Elle approche et se laisse tomber sur le canapé à côté de Nate. Elle est pas bien certaine de ce qui est en train de se passer, mais ce qui est clair c'est que l'air est chargé en électricité. C'est elle qu'est survoltée, tous les circuits prêt à péter, à disjoncter. — J'passais dans l'coin, j'ai eu envie d'te voir. Elle ment, la sale gosse. Elle même ne sait pas trop à quoi elle joue. C'est comme si son corps agissait indépendamment de sa tête. Et elle vient se blottir contre Nate, sa main droite qui vient flâner sur le ventre du garçon, d'une façon inhabituelle. Peut-être un peu trop sensuelle. — J'te manquais ? Qu'elle demande, pour la première fois depuis qu'elle le connaît. Cette question qu'elle ne pose qu'à Sid habituellement, comme pour le pousser à avouer que oui, qu'elle compte trop et qu'il est perdu quand ils ne se voient pas deux jours de suite. Mais c'est pas Sid ici. C'est Nate et elle peut pas s'empêcher d'emprunter un terrain glissant. C'est viscéral. Elle en a besoin. Et puisque Nash n'est pas là pour combler ses besoins, elle improvise. Et putain ce qu'elle improvise mal.
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MessageSujet: Re: jeu de mains. (nads)   jeu de mains. (nads) EmptySam 24 Juin - 2:24

Most of the time one night blends into the next and weeks blend into weeks and months into other months. And sooner or later we all die. But at the beginning of the night anything's possible.

Let us step into the night and pursue that flighty temptress, adventure.
C'est qu'elle se faisait de plus en plus présente, cette chaleur assommante.
Dans le pénombre, ses grands yeux clairs balayèrent la pièce, comme si, par un quelconque jeu du destin, la brise estivale cèderait sa place à celle, beaucoup plus douce, de la caresse automnale. Il avait doucement froncé les sourcils, dépité malgré lui. Comme un gosse dont on aurait brisé le dernier espoir d'obtenir un cornet de glace. Car il y avait toujours cette moiteur ambiante qui collait son tee shirt à son dos, ces perles d'eaux qui parsemaient le dessus de ses lèvres et le papillonnement régulier de ses paupières. Et Nate, il aurait aimé un changement de saison, là, maintenant. Que ce soit un ouragan ou un simple typhon, qu'importe le phénomène du moment qu'il apaise la fournaise et soulage son front cuisant.Il se sentit puéril; parce que c'était un peu idiot, un peu utopique, cette douce passion qu'il avait pour l'impossible, pour l'interdit. Monsieur siffla son agacement et maugréa tout bas. Il attendait depuis trop longtemps pour être réellement patient. Un miracle, une distraction, quelque chose qui ne le traine pas vers une énième errance, vers un énième tête à tête entre lui et le firmament, à ne pas savoir quoi faire de ses dix doigts si ce n'est se perdre, se perdre en espérant un jour retrouver son chemin, résoudre les réponses à toutes ces interrogations qui grouillaient sous son front. Et il y avait quelque chose de foncièrement absurde dans cette capacité qu'il avait à toujours ressasser tous ces menus détails qui parasitaient sans cesse le fil de ses pensés. Toutes ces choses sans liens chronologiques, ni apport logique qu'il avait entendu un jour et oublierait demain pour soudainement se le remémorer le surlendemain. Il ravala son soupir et enfouit ses mains dans le désordre de ses boucles brunes. Puis il roula des yeux et se redressa sur un coude, attrapant la bouteille d'eau abandonnée sur la table basse pour en boire une longue gorgée. Et c'est la sonnerie de son téléphone qui le tire de cet état semi-végétatif Nate et le nom qu'il y lut le fit doucement sourire en secouant sa tête.


Parce que c'était Mads.
Et Mads elle ne prenait jamais la peine de demander s'il était occupé ou si elle pouvait passé le voir. Mads, elle venait et envahissait simplement l'espace. Elle avait toujours eut ce côté nonchalant qui lui seyait mieux que n'importe quel sourire charmant.  Et ça lui arrivait parfois, à Nate, de se marrer en la traitant de gars. Lorsqu'il voulait la voir toute agacé, lorsqu'il s'amusait de son nez plissé et de ces mains qui essayaient de le cogner. Mads, elle était de ces personnes qu'il avait toujours côtoyé, une présence dont il ne pouvait réellement se dissocier. Alors il balança simplement son téléphone dans un coin du canapé sans plus y penser, reprenant une gorgée de sa bouteille en laissant son dos s'enfoncé dans le dossier. Et c'était comme un instant suspendu, ces secondes égrenés à attendre, à tirer une cigarette de son paquet et d'un geste l'allumer. A tendre l'oreille en laissant son regard se perdre sur le squelette de leur ville, une jambe ramené contre son torse, le menton appuyé contre son épaule. Jusqu'à ce que la porte s'ouvre dans le silence de l'appartement déserté et qu'il tourne son visage vers elle pour lui offrir un de ces sourires qu'il lui avait toujours réservé. Mais il n'y trouva aucun écho. Il ne vit pas le regard s'éclairer. Il ne vit pas cet air enjoué qui embellissait communément son visage, ni les plis du taquineries qui venait habituellement tordre le pli de ses lèvres avant qu'elle ne se paye sa tête. Non. Mads, elle avait l'air d'une bête traquée. Acculée par un quelque chose qui l'avait emmenée jusqu'à ses rivages. Et puis il y a cet autre chose, ce petit truc qui change dans sa posture, dans sa façon de s'approcher de lui, de s'asseoir près de lui. Cette chose qu'il avait déjà aperçut chez ces nanas qui essayaient de le séduire lorsqu'il bossait au bar, pour un verre gratuit, un rencard. Un truc qu'il n'avait jamais vue chez Mads. Pas pour lui en tout cas.

▬  Salut Mads.

Deux mots qui crépitaient d'une tension nouvelle. Des bouts de voix qui venaient rouler sur le plat de la langue pour mourir entre eux, jusqu'à s'écraser dans l'épaisseur de son silence. Parce qu'il y avait un corps soudainement pressé contre le sien. Parce qu'il y avait une main qui sur son ventre déjà courrait. Il y avait ces yeux qui semblaient vouloir obtenir quelque chose de lui. Quelque chose qu'il ne pouvait pas lui offrir. Pas à elle. Pas à Mads. Pas à sa pote qu'il trainait depuis trop longtemps déjà, pas avec la nana qui partageait les draps de Nash. Et surtout, tout ce cirque, toute cette séduction entre eux, ça ne lui ressemblait pas. Ca sonnait creux. Une dissonance qui lui fit écraser sa cigarette dans le cendrier posé près de la fenêtre avant de pleinement se tourner vers elle.

▬ Sûr, je suis content de te voir.

Et il souriait en le disant. Nate, il le pensait sincèrement. Et il y avait la douceur qui nimbait chacun de son geste qu'il lui replaçait une mèche de cheveux derrière la lobe de son oreille, avant de laisser ses doigts courir le long de sa joue pour lui redresser le menton d'une pression de son index. Il la dévisageait ouvertement. Il avait les yeux qui le lui demandaient clairement: Allez Mads, qu'est ce que tu branles?

▬ Mais si tu me disais plutôt à quoi tu joues et ce qui ne va pas?

Parce qu'elle ne l'aurait pas comme ça la jolie brune. Ce grand con la connaissait trop bien pour ça.
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