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 What a Fluffy world - ft. Ivy.

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Owen Miyazaki

Owen Miyazaki
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MessageSujet: What a Fluffy world - ft. Ivy.   What a Fluffy world - ft. Ivy. EmptyMar 6 Juin - 12:18

    Parfois, il fallait croire que même la motivation ne servait guère à écrire plus que quelques lignes lorsque l’esprit n’y était pas. Incurablement, Kizuki sentait son inspiration comme hachée menue et ses "illuminations" ne rencontraient aucun de ces fils conducteurs et glorifiés bien qu’il mettait du cœur à l'ouvrage. Quelques mots par-ci, quelques mots par-là, rien ne tenait debout à cet instant et bien qu’il eût horreur de cela, il se savait esclave d’une torture qu’il s’était imposé avec le temps. Et il maudissait son esprit dans ces circonstances : alors que les idées fusaient, d'une feuille il les attrapait avant de passer des heures à chercher leur sens commun, vainement. Toutes étaient le reflet d'une part de lui pourtant - dans l'ombre comme en pleine lumière - mais elles ne faisaient que se heurter sans jamais trouver l'harmonie. Les cahiers s'accumulaient, se remplissaient puis se vidaient de pages qui n'avaient de sens que pour un auteur qui ne savait s’en satisfaire. Le jeune homme détestait ce processus, oui, mais toute sa vie était faite ainsi. Peut-être était-il trop faible dans le fond ou peut-être n'était-ce que dans l'attente de l'éclosion d’un génie bien endormi ? Il détestait ces questions d’ailleurs mais se les répétait sans cesse ; il était toujours aux antipodes de lui-même d’ailleurs, et se le répétait sans cesse.

    Alors, lorsque l'opportunité de fuir cette réalité se présentait, il la saisissait. Un message et il bondissait de son lit, prêt à changer le monde à sa ridicule échelle. Il y avait une donnée que nulle pensée ne savait effacer, ni même éclipser : il était là pour celui qui le demandait. A n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, il était là, oui, pour la personne à qui il avait donné sa confiance - et il la donnait bien aisément, il était vrai. S'il sortait parfois de chez lui sans en avoir réellement l'envie, ce n'était que pour rendre service mais il savait qu’en retour, il n'était jamais seul ; ainsi, il échappait à ce qu’il craignait le plus au monde. Et il n'aurait pas vu son existence autrement, et il n’aurait peut-être plus d’existence autrement. Sans doute qu'Ivy le savait elle-aussi, qu'elle y avait songé avant d'envoyer ce message d'ailleurs. Et Kizuki se disait qu'il n'y avait pas de hasard non plus, que tous deux avait eu besoin de briser une solitude naissante, à cet instant. Il y avait des personnes avec lesquelles la connexion se faisait simplement, naturellement, profondément. Sans même s'en apercevoir le plus souvent, il attirait les âmes torturées vers lui en y trouvant bien des sœurs et indéniablement, il aimait cela. Il se disait qu'il devait avoir une aura certaine pour réunir autour de lui ceux qui détruisaient par leur malheur, par leurs mots - violents parfois - mais qu'il souhaitait désespérément aider. Ils entraient en collision avec sa vie et marquaient leur territoire en prenant une petite part de lui à chaque fois, c'était inéluctable. Une fois encore, il le savait, il le sentait, il aurait à se battre pour maintenir la barque droite, certainement car lui aussi s’y accrochait à cette barque pour ne pas couler.

    La première peluche qu'il avait trouvé sous le bras, le jeune japonais avait pris la route de l'appartement, guère loin du sien mais bien le triple de sa superficie. Alors, il aimait y venir bien souvent - ce n’était pas loin d’une résidence secondaire pour lui désormais. Il y était entré comme l'on entrait dans un sanctuaire, silencieusement et avec attention car Ivy avait eu beau ne rien dire, il y avait des évidences incontournables. "Namasté.", ma lumière salue ta lumière, avait-il lancé et jamais il ne se présentait autrement à elle. Pourquoi ? Car il y avait entre eux quelque chose de bien plus profond que le physique. Parfois aussi, il aimait dire cela aux autres, les mains jointées, mais ici, il savait qu'il pesait ses mots. Avançant alors hasardeusement dans l’espace, ce ne fut que dans un recoin de la chambre qu'il la trouva, drama queen fidèle à sa réputation – et c’était ainsi qu’il l’aimait. Il sourit à sa vue bien que le cœur mouillé, cela le tuait intérieurement mais il ne pouvait le montrer. Il devait y avoir tout un tas de raisons pour lesquelles elle avait pu se retrouver ainsi mais dans le fond, ce n'était pas ce qu'il cherchait à savoir. Si elle l'exprimait, il l'écouterait, mais ne possédait aucune curiosité dans le malheur des autres - ou du moins le cachait bien - ce qui comptait à ses yeux en tout cas, c'était le résultat et ici, le résultat le satisfaisait médiocrement.

    "Un jour, tu m’accueilleras avec un grand sourire, je le sais.", dit-il en riant - "En attendant... j'ai toujours une épaule pour pleurer à te proposer, c'est déjà pas si mal.". Et doucement, il s'approcha d'elle, débordant de considération. "Ah ! Et...", puis il sortit la peluche bleue et rose de derrière son dos et continua - "Ça. Bon ce n'est pas grand chose mais c'est mon préféré.". Le jeune homme souriait comme un enfant innocent, comme celui qu'il voulait être dans le fond. Alors, il la prit dans ses bras, lentement, il entoura son corps frêle de sa chaleur et tout ce qu'il avait à offrir. "Tu sais que je peux te donner en toute gratuité une raison de te réjouir d'ailleurs, c'est que je suis là et que ce n'est pas prêt de changer." car indéniablement, elle était sa poupée...
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MessageSujet: Re: What a Fluffy world - ft. Ivy.   What a Fluffy world - ft. Ivy. EmptyMer 14 Juin - 23:03

Elle est par terre Ivy. Foutue dramaqueen comme toujours. Sauf qu’aujourd’hui elle a ses raisons. Aujourd’hui elle a la défaite qui laisse un goût amer dans la bouche, elle a les bleus qui fleurissent sur ses côtes, elle a l’odeur d’hier qui lui colle à la peau. Putain. Elle sent encore ses mots glisser sur elle avant de se ficher dans son cœur. Il a touché juste Seven. Terriblement juste. Mais elle aussi elle sait. Plutôt que défaite c’est un match nul. Lui contre elle, elle contre lui, et la douleur qui s’étend dans osnc orps alors qu’elle attend par terre. Elle attend qu’il vienne. Lui plutôt que les autres, lui plutôt que Basil ou Yuri. Lui parce qu’elle sait que c’est ce dont elle a besoin, la tendresse inattendue qui émane de ses yeux, de son rire, de sa douceur. Elle voudrait le bouffer en entier, le sentir l’embrasser, laver tous ses pécher du bout de ses lèvres comme une formule magique.
Elle entend les pas Ivy. Elle entend les pas avant d’entendre sa voix, avant de le sentir dans son dos, avant d’accepter de se retourner pour le dévisager. Un jour, tu m’accueilleras avec un grand sourire, je le sais. Un jour. Mais pas aujourd’hui. Peut être demain. Peut être dans un mois. Peut être, peut être, peut être. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui elle a le maquillage d’hier qui coule le long des joues, aujourd’hui elle a les cheveux qui s‘emmêlent, bouclent bicolores indisciplinées, aujourd’hui elle a le corps usé, sans artifice pour cacher la maigreur extrême qui lui ravage les côtes, les cuisses, l’absence de graisse qui commence à devenir problématique. En attendant... j'ai toujours une épaule pour pleurer à te proposer, c'est déjà pas si mal. Ah. Kizuki. Cette âme terriblement charitable, cet havre de paix au milieu de la tempête. Elle voudrait lui offrir un sourire, le remercier pour sa présence, pour avoir fait si vite, tous les trucs bateau qu’on balance à ceux qui compte pour de vrai. Mais les mots meurent, se changent en larmes silencieuses, qui dévalent ses joues en perles salées. Ah ! Et... Il sort une peluche de derrière son dos et Ivy l’attrape délicatement entre ses doigts manucurés. Un ourson bicolore, couleur malabar comme elle, comme lui. Ça. Bon ce n'est pas grand chose mais c'est mon préféré. Et ça se fracasse dans son cœur, comme une barrière qui s’abat et le sanglot qui devient plus fort, le gémissement qui s’échappe qui peine à ressembler à quelque chose d’humain. Y a trop de douleur là dedans. Trop de tristesse, trop de désespoir. Saute qu’elle souvient avoir entendu, quand elle était sur le balcon de Jedediah, après que Meo l’ai abandonné. Après que Meo l’ai quitté. Meo, Meo, Meo. Y a Kizuki qui l’entoure delicatement de ses bras et Ivy qui s’accroche à lui comme on s’accroche à une bouée en plein naufrage. Me lache pas qu’elle voudrait hurler. Me lâche surtout pas. Tu sais que je peux te donner en toute gratuité une raison de te réjouir d'ailleurs, c'est que je suis là et que ce n'est pas prêt de changer. Il a toujours cette façon d’être Kizuki, terriblement altruiste quand ça rentre dans le groupe, quand ça concerne les quatre. Alors elle tombe Ivy, le tirant vers le bas pour qu’il finisse sous elle. Pendant un instant elle reste juste comme ça, le visage qui vient se nicher dans le cou du japonais, puis elle finit petit à petit par se calmer. Crise passée. Ca passe toujours. Jamais très long, mais toujours trop nombreuses. Foutues crises. Elle en vomirait presque si elle avait quelque chose dans l’estomac.
Finalement elle se redresse, le visage qui fait face à celui de Kizuki, elle referme les pans de son kimono sur son torse dénudé. Elle a rien enfilé depuis que Seven et parti. Elle a rien fait tout simplement, juste allongée sur le sol à attendre que le temps passe, ptêtre qu’elle se fasse avoir par la vie, par la mort. Qui sait. Lentement elle rattrape la peluche qu’elle place sur le torse de Kizuki et la regarde satisfaite. « Je crois que je deviens un peu trop sentimentale ces derniers temps » ton de plaisanterie, elle essuie du revers de sa main les dernières traces humides qui imbibent ses joues. « Tu ne me quitteras pas toi. Pas vrai ? » et les ongles qui se baladent, se glissent sous le tissus et viennent griffer la chaire. Douce morsure, elle implante son venin, tout en sachant parfaitement qu’il en est immunisé. « Me laisse pas. Me laisse plus. Pas aujourd’hui » et elle s’enroule Ivy, foutu lierre, plante parasite qui étouffe ses hôtes jusqu’à leur pomper tout l’oxygène. Mais parait que certains aiment ça.
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MessageSujet: Re: What a Fluffy world - ft. Ivy.   What a Fluffy world - ft. Ivy. EmptyLun 3 Juil - 22:08

    Des gens, Kizuki en avait rencontré, enlacé, embrassé; moins nombreux déjà étaient ceux qu'il avait laissé le dénuder, corps comme âme, sous les draps comme les étoiles. Cela était car il aimait aisément, d'un amour universel, et qu'il s'attachait, tout comme se détachait, d'un simple battement de cils. En un certain sens, c'était un utopiste, un hippie à la dérive qui sans cesse s'efforçait de ne pas juger avant d'apprécier : être juste et bon, là était l'ultime que le jeune homme visait. Et l'on se demandait parfois s'il avait des erreurs à racheter, des regrets à arracher. Dans le fond, pas vraiment; il n'était pas ce genre de personne au passé sombre, ce vilain devenu héros. Il était... ce jour et cette nuit, ce noir et ce blanc, ce soleil éclipsé et la lune embrumée, oui. Mais finalement, que pouvait-il bien être encore derrière tout cela ? Sans doute aucun, il vous aurait répondu qu'une seule vie n'aurait guère suffit à dresser un portrait raisonné.

    La jeune femme quant à elle se réfugiait dans ses bras - des bras emplis d'amour (ô cliché), de peine (et de sa propre peine comme celle des autres), de mauvaise herbe, d'ombre, de non-dits et de trop-dits, d'une grande part d'incompris, de trop d'empathie, d'horreur, de douceur et d'encore un peu d'amour. S'il était ainsi, Kizuki, c'était qu'il voulait qu'on l'aime aussi, que l'on soit prêt à tout pour lui et le savoir lui aurait suffit. Il voulait marquer les gens, éternellement. Il le faisait, aisément. Ivy participait à cela, lui renvoyant tout ce qu'il y avait à recevoir : c'était l'exact raison pour laquelle, il s'offrait à elle bien plus que de sa coutume manière artificielle. Parce qu'il était compliqué de savoir quel Kizuki se trouvait en face de nous, celui que l'on pensait connaître ou celui qu'il avait accepté que l'on connaisse à cet instant; celui qui avançait dans une marée noire ou bien celui qui était parti trop loin déjà. Mais il était gentil, pas vrai ? Pas con, non.

    Il la regarda revêtir son torse dénudé comme l'on observait une oeuvre d'art et il n'osa y toucher comme l'on respectait celle-ci. Mais les ongles qui vinrent effleurer sa peau en cet instant lui rappelèrent qu'en cette oeuvre, il y avait une petite part de lui et indéniablement, une part d'elle en lui. Après tout, elle devenait son oeuvre lorsqu'il la vêtait de ses dernières créations, et qu'elle le possédait en retour... "Je me sens un peu comme Dr. Frank N' Furter." qu'il murmura à son oreille, l'air fièrement illuminé. Il voulait qu'elle saisisse la référence comme il saisissait son Kimono à son tour - "Je ne sais pas pourquoi tout le monde à la coutume de me recevoir habillé ainsi mais continuez, je vous prie. Je ne serai jamais contre cela.".

    Il n'écoutait déjà plus que d'une oreille ce qu'elle lui disait lorsqu'ils entouraient leurs corps du tissu. Inexorablement, il savait ce qu'elle voulait entendre : ces mots qu'il avait horreur de prononcer. Tout résonnait comme une évidence en lui, une évidence qui crevait les yeux, qui creusait des fossés immenses dans sa chair, qui le faisait frémir à la simple pensée, une fois encore. "Je m'étais promis de ne pas m'attacher, pourtant." et il planta son regard dans celui de la jeune femme comme un poignard - "On est dans la même merde.". Mais Dieu qu'il y faisait bon aujourd'hui.

    Kizuki sentait la fraîcheur contre son corps tandis qu'il posait un sourire sur son visage de poupée de porcelaine : on pleurera plus tard, on pleurera plus tard. Et le souffle qui s'écourte, les lèvres qui s'effleurent, les langues qui s'entremêlent telles des vipères dans l'intimité - ils y étaient à nouveau. Il avait déjà trop donné pour reculer, condamné qu'il était. Alors, il laissa le venin de la jeune femme s'inviter au sien, goûtant ce qui n'avait de sens qu'en cet instant. Lentement, il glissa la main derrière sa tête, s'emparant de quelques mèches de ses cheveux bicolores, s'assurant que l'espace entre leurs bouches ne grandissait aucunement. Ça, c'était pour tout ce qu'il ne savait dire et qu'elle voulait entendre. Ce n'était pas de l'amour non plus, ou peut-être pas le grand amour... qu'en savait-il seulement ?

    Plus rien. Et il se surprenait à ne plus vouloir la lâcher, à ne plus même oser s'en séparer : le poison, oui, faisait bon effet. Il voulait fuir l'attache pourtant - fuir si cette organe entre les dents ne l'avait retenu, fuir s'il n'avait pas été lui-même avec ce besoin d'affection - plus que dans le fond.

    "And crawling on the planets face, some insects called the human race, lost in time and lost in space, and meaning." - The Rocky Horror Picture Show.
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MessageSujet: Re: What a Fluffy world - ft. Ivy.   What a Fluffy world - ft. Ivy. EmptyMer 19 Juil - 20:09

Kizuki c’est la bête, celle qui dort, le trésor des cavaliers, le monstre prêt à être relâché. Pourtant Kizuki n’a rien d’une créature de la destruction, Kizuki et ses cheveux rose bonbon, Kizuki et sa peau douce qui n’est pas touchée par le temps. Foutus asiatiques, ça vous perdra qu’elle aime lui murmurer quand elle le caresse du bout des doigts. Kizuki c’est l’impensable, c’est l’improbable, celui qui se glisse entre les quatre cinglés qu’ils sont, sans qu’ils ne comprennent vraiment. Il a cette magie Kizuki, dans son sourire énigmatique et l’accent chantant du japon. Parle encore qu’elle lui demande souvent, trop souvent, impérieuse petite poupée qui s’amuse de ses fautes et de ses côtés un peu trop bruts. Parce qu’ils ne sont pas polis, les cavaliers, ce sont pas des foutus morceaux de verres élimés, aux coins qui ne tranchent plus. Non. Ils coupent, ils brûlent. Sauf quand il se font couper et brûler avant. Comme Ivy. Petite Icar aux ailes de cires étalées sur le sol, flaques à ses pieds en souvenir de sa gloire passée. Merde, elle veut pas y penser. Je me sens un peu comme Dr. Frank N' Furter. Comme une blague murmurée au creux de l’oreille, la voix du jeune homme qui lui tire un sourire entre les larmes. S’il est le docteur elle serait sans aucun doute Rocky. Plus féminin et moins viril, mais entre les doigts de Kizuki y a la docilité qui se rajoute.  Elle connait les chansons, sur le bout des doigts et le rôle de Janet qui lui a longtemps collé à la tête. Mais plus aujourd’hui. Non. Plus aujourd’hui.
Il l’attrape doucement par les pans du kimono avant de reprendre Je ne sais pas pourquoi tout le monde à la coutume de me recevoir habillé ainsi mais continuez, je vous prie. Je ne serai jamais contre cela. De nouveau ça lui arrache un rire, de nouveau il chasse les pleurs, met un peu de soleil dans sa tempête.  « Je pensais être originale mais apparemment je suis pas la première »   jalousie ? Sans doute. Y a presque que ça qui carbure dans son sang. Jalousie mal placée pour ceux en qui elle a planté ses griffes, vorace, vampire, Kizuki qui en fait parti et l’idée de le partager en dehors de leur cercle lui donnerait de l’acné. Elle a peur Ivy, que quelqu’un de mieux, de plus parfait, de moins cassé lui arrache le japonais. Qu’un jour il ne répondre plus parce qu’un autre en kimono l’aura séduit. Non. Non. Fais pas ça Kizuki, reste, reste, reste à jamais. Elle tendrait presque la grenade, goutte un grain et siège à jamais au côtés d’Ivy, dans son enfer personnel.
Alors elle l’entour Ivy, s’accroche désespérément à lui et si elle le pouvait elle lui pomperait jusqu’à sa dernière goutte d’oxygène ; Il sait Kizuki, le besoin qu’elle a. Non. Les besoins. Il sait Kizuki et il est toujours là, sourire mystérieux entre le calme et la tempête, les yeux ténébreux et la douceur de la pulpe de ses doigts. Je m'étais promis de ne pas m'attacher, pourtant. C’est vrai. Elle non plus elle s’était promis. Plus après Meo. Plus jamais. Et pourtant. Pourtant. Y a cet homme aux cheveux roses, y a ce corbeau trop noir, y a ce blond et la violence, y a elle et sa souffrance. Y a les Cavaliers et l’apocalypse qui plane, y a la tempête dans leurs cœurs et la folie qui les unis. On est dans la même merde. C’est vrai ? C’est vrai ? Elle lève la tête un peu plus, chasse la grimace de son visage et essaye de s’accrocher aux mots du jeune homme. Elle serre un peu plus Ivy, profite de la chaleur, du corps contre le sien, de la certitude qu’il est bien là, bien réel et qu’il comprend. Bon sang ce qu’il comprend.
 « on est foutu. Foutu de chez foutu »   qu’elle a juste le temps de murmure contre ses lèvres, quand Kizuki s’avance et qu’elle se presse un peu plus, baiser désespéré pour chasser les restes de Seven et de l’amertume de la soirée. Elle aime quand il l’embrasse Kizuki. Elle sait que c’est particulier pour lui quand c’est banal pour elle. Elle apprécie Ivy, le côté spécial du la chose, ses dents qui viennent se saisir de la lèvre inférieure du japonais et les doigts qui continuent d’explorer sa peau. Elle a les yeux fermés Ivy. Profite de tout, de l’acte qui la regénère. Sauve moi, sauve moi. C’est comme une bouffée d’oxygène, salvatrice. C’est pas comme le désire, pas l’envie de le coucher au sol et de le maitriser, ou l’inverse qui sait. C’est juste le besoin de ça, de l’humanité qui se transmet entre eux. Pourtant c’est elle la première qui rompt l’espace, qui s’écarte un instant, la langue sur les lèvres, comme si elle avait goûté à la plus douce des sucreries. Et qu’elle en redemanderait encore. Plus calme déjà. Bien plus calme qu’avant. Il a avalé ses larmes et un peu de ses tourments. Il est comme ça la Bête, trou noir à sentiments, si altruiste, trop altruiste, suffisamment pour quatre garnements.  « Frank N’Furter, définitivement »  premier vrai sourire sur ses lèvres et quand elle lui attrape les mains qu’elle place sur sa poitrine un air de touch-a touch-a touch me à s’y méprendre avant qu’elle se redresse pour l’entrainer avec elle. Pas de danse, elle virevolte un peu twist sans faire exprès, les pieds sur la moquette et la joie éphémère qui accepte enfin d’apparaitre. Y a l’ours en peluche qu’elle fait trôner sur son lit au milieu de la marée de fourrure synthétique qu’elle s’amuse à amasser. Zèbres, phoques, pingouins ou grenouille ; Elle entasse, elle empile. Comme un château fort de douceur pour se protéger de la vie. « Désolé pour le drame. Tu me connais. Un rien trop théâtrale, j’éxagère quand ça déconne »  menteuse menteuse menteuse. C’est tout le temps qu’elle exagère, les torrents de larmes qu’elle pleure pour quelques coups dans le ventre, pour quelques absences ridicules.
« T’as faim ? Soif ? Oh je sais. » articule Ivy, parle moins vite on te perd. Pourtant elle se précipite dans son armoire pour en sortir sa tenue de Janet. Vestige d’un temps passé, surement que la jupe flotte trop et les kilos qui se sont envolés. « On joue ? »  pour oublier. Pour faire semblant que tout est parfait. Dis oui s’il te plait. Dis oui. Ce soir elle a plus vingt ans, les années qui rebroussent le court de temps. On joue s’il te plait
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MessageSujet: Re: What a Fluffy world - ft. Ivy.   What a Fluffy world - ft. Ivy. EmptyDim 3 Sep - 15:38

    Quelques mois passés, des larmes versés et des rires écoulés; des dimensions explorées, des vers posés et une innocence définitivement oubliée. Dans les bras de l'un, bien à l'abri sous les paroles de l'autre, il avait navigué, posé son cœur à quelques endroits encore. Qu'il était cliché de dire qu'il ne voulait pas d'attaches.. mais il était le cliché-même, Kizuki - pas vrai ? Sans cesse, il quittait la majorité pour rejoindre un groupe plus petit, une minorité jamais unique. Aujourd'hui, cette minorité s'appelait "Les Cavaliers" mais peut-être que demain, il feindrait avoir tout oublié, qui le savait ? Pas même lui en réalité. La vie sans imprévus aurait été d'un mauvais goût sans nom.

    Et les imprévus, il aimait les créer comme lorsqu'il posait ses lèvres de pêche sur celles de la jeune femme, comme lorsqu'il donnait toute la magie de l'instant à celle qui se trouvait sous ses mains. Il avait cette capacité de tout rendre "spécial", cette aura qui faisait que l'on ne l'ignorait jamais. Il n'était pourtant pas plus heureux qu'un autre dans cette condition. Bien qu'il aimait être regardé, il voyait sans cesse à ses côtés l'insatisfaction humaine, celle qui lui faisait se dire : "Tu m'aimes plus comme ça ou comme ça ? Tu m'aimes à quel degré, uh ? Tu m'aimerais assez pour que je t'aime en retour ?" - pour qu'il aime sans limite et sans crainte, pour qu'il aime jusqu'à la fin de l'éternité. Car le japonais était un spirituel, l'amour avec un grand a, lui le voyait dans les étoiles, sur le fil de la destinée. Etre amants, c'était être inséparables et à ce jour, il n'avait jamais tant donné de lui-même. Il y avait peut-être une personne qu'il avait plus regardé que les autres mais elle n'était pas ici - ici, c'était différent.

    Insatisfaction. Lorsque qu'Ivy détachait ses lèvres. Insatisfaction. Lorsqu'il se rappelait qu'elle n'était pas à lui, pas tout à fait, pas totalement. Demain, elle irait avec un autre et peut-être un autre encore : elle n'avait pas mauvais fond pourtant. C'était juste qu'elle était comme lui... insupportable. Elle avait besoin de donner de l'amour, d'en recevoir surtout, auprès de toute personne qui lui aurait sourit. Et l'on revenait au même débat : l'Amour et les amours, ce qu'ils partageaient en se détruisant contre celui qu'ils auraient pu juste attendre... Sauf qu'ils ne savaient pas attendre, il n'y avait plus d'attente, non, lorsque leurs corps s'effleuraient une fois encore, lorsqu'ils oubliaient leurs solitudes dans un baiser.

    Pas de papillons, bon.
    Pas de nez qui saigne, d'accord.
    Pas de hanahaki... bien qu'un léger bourgeon en travers de la gorge.


    Docteur, ce n'était pas un amour à sens unique, pas plus qu'il était immuable ou un quelconque coup de foudre - certainement pas - rien de toutes ces conneries romantiques d'ailleurs : ils étaient la connerie, de toute évidence. Mais alors pourquoi, pourquoi ce pic dans le cœur lorsqu'il savait que pour elle ce n'était rien de plus qu'un bon moment, au mieux du réconfort. Ha oui ! La dépendance... Et l'ego surtout. Leur relation était en réalité un combat de coq déguisé avec ce besoin de l'humain. Ils voulaient que chacun fut l'Unique pour l'autre, ils voulaient cela de tous.

    Kizuki, elle était juste comme vous.

    La vie n'était pas qu'eau de rose : elle était aussi vin de rose, bière de rose, champagne de rose, whisky de rose, rhum de rose - tout un tas de nuances plus communes, plus savoureuses, plus destructrices. Et parfois - souvent, en fait - Kizuki avait mal : mal lorsqu'il se disait que ce qu'il vivait n'avait pas le même impact sur les autres. Cela se voyait à différentes échelles : tantôt lorsque le bonheur n'affectait que lui et qu'il ne savait le partager, tantôt lorsque les sentiments intenses et pulsions étaient trop différentes pour être comprises. Au sein des Cavaliers, il avait ce rôle parfait de médiateur, la plus belle comme la plus étouffante des places très certainement. Parce qu'il comprenait les autres lorsque plus personne ne se comprenait, il expliquait ce qui était lorsque tous avaient enfilé des lunettes d'aveugle et il vous aurait volontiers dit que c'était cependant une des choses les plus vaines dont il avait la coutume. La musique était toujours la même - les conflits retournaient à l'étage 0 et il n'y avait plus qu'à tout recommencer, patiemment.

    Alors parfois, ça l'épuisait. Pourquoi ses révélations ne valaient-elles plus rien chez les autres ? Pourquoi mettait-il sans cesse des sentiments en jeu qui ne valaient pas plus qu'un sous à leurs yeux ? Il s'avait qu'avec eux, il se devait de mettre des barrières, sur tous les plans mais hé! nous parlions de Kizuki- celui qui détestait les limites plus que son pire ennemi... il n'avait aucun autre ennemi d'ailleurs.

    Sauf que les pensées avaient toujours eu un impact sur la vie réelle et que lorsqu'Ivy lui prit les mains pour danser, il n'était plus tout à fait là déjà. Certainement qu'elle ne saisirait jamais cette dimension, ses conflits très personnels; surtout, car elle en faisait partie. "Drama Queen, c'est bien ce qu'on disait." qu'il faisait mine d'avoir placé avec attention. Et comme toujours, il continuait loin de ses préoccupations : " J'avais un ami...", le monde entier n'est pas votre ami, Kizuki et il se rattrapait - "Enfin, je connaissais quelqu'un qui était inspiré par le Rocky Horror Picture Show pour son propre esthétique. Il portait des robes, avait de longs cheveux noirs et beaucoup de manières. C'était... fun ?". Il ria légèrement, se disant que Lior et Ivy, ça aurait été quelque chose mais qu'en l'occurrence, ça ne l'était pas.

    Sois, maintenant.

    Kizuki envisagea alors la robe qui venait de sortir de l'armoire. Il faisait aisément vingt centimètres de plus que la jeune femme, c'était un fait, mais n'était pas fort épais pour autant - pas assez d'ailleurs - aucun obstacle ne se mettait en travers de son chemin.. bien au contraire, tout demeurait envisageable et que pouvait donc importer la longueur de la tenue, il serait Janet passion prostituée, oh oui - "On joue mais seulement si je suis Janet.". C'était un gamin dans sa tête, les costumes était passion chez lui et comme lorsqu'il jouait plus jeune, il veillait bien à toujours se garder le meilleur rôle; généreux mais sans cesse intéressé.

    "Sinon, je vais juste m'asseoir entre ce dauphin et cet ours et méditer sur la vie." - métaphore de l'illuminé qu'il était. Un sourire sur les lèvres, il admettait volontiers qu'au moins, il n'était guère venu pour rien. Il n'y avait jamais de rien lorsqu'il advenait d'apporter quelque chose aux autres, même une miette de présence suffisait d'ailleurs.
    Personne n'était plus qu'une miette aux yeux de l'univers, de toutes manières.
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MessageSujet: Re: What a Fluffy world - ft. Ivy.   What a Fluffy world - ft. Ivy. EmptySam 30 Sep - 1:04

Cache les larmes Ivy, cache le drame. Maquille sur tes yeux, sur tes joues, pose un peu de vie sur le reste de ta face. Masque de poupée, celui qui s’arrache à grand prix sur papier glacé. Elle essaye quand Kizuki est là, quand il l’embrasse, quand elle s’embrase. Tirer un peu de tout, de la chaleur de ce cœur qu’elle rêverait de dévorer à pleines dents : Famine et la Bête qui ne tiendrait pas longtemps. Elle se presse, elle soupire, elle ne simule rien, ne ment pas. Chaque seconde est un délice puis un supplice. Faut arrêter, sinon ça va mal se terminer. Et elle déteste les histoires qui se terminent mal. Elle a déjà trop essayé Ivy.
Mais Kizuki ne se laisse pas faire, ne se laisse pas effacer, avaler. Y a comme un air de ressemblance dans ses yeux, sur sa langue. La même douleur, la même solitude. Qui se ressemble s’assemble pas vrai ? Pourtant Ivy ne trébuche pas. Ca serait si simple de le tirer jusqu’au lit, se perdre dans les bras, dans les caresses, oublier le monde et le reste. Beaucoup trop simple. Et ils n’aiment pas le simple. Non. Le simple c’est pas eux. C’est jamais eux. Drama Queen, c'est bien ce qu'on disait. Sourire filasse qui s’étire sur ses lèvres gercées, la fatigue et la sécheresse, le sel aussi, à force d’avoir trop chialé. J'avais un ami... Et ses yeux qui se braquent sur la tignasse colorée de son compagnon, qui descendent jusqu’à son visage trop pâle, incapable de se détourner. C’est comme la lumière quand il ouvre la bouche, et elle serait un de ces foutus papillons qui s’en fout de se cramer si elle peut se réchauffer. Enfin, je connaissais quelqu'un qui était inspiré par le Rocky Horror Picture Show pour son propre esthétique. Il portait des robes, avait de longs cheveux noirs et beaucoup de manières. C'était... fun ? « Fun. J’aime bien. Faudra que tu me montre des photos si tu en as, ça m’intéresse » qu’elle murmure pensive. C’est la vérité, derrière ses aires de gamine in-intéressée y a l’envie de savoir, de connaitre, d’assimiler. Elle voudrait tout savoir sur Kizuki, jusqu’à son code intégral, celui imprimé dans ses gênes. Elle est comme ça Ivy, vampire jusqu’au bout des dents, prête à sucer le tout des veines de ses amants. Mais Kizuki c’est bien plus, Kizuki c’est différent. Et déjà les idées vacillent, la tenue entre ses doigts, souvenir de la scène. La foule. Le chant.
Dammit Janet, I love you que ça tourne dans son crâne. On joue mais seulement si je suis Janet. Et le rire qui fuse, qui explose en million de petits éclats dans l’air. Sinon, je vais juste m'asseoir entre ce dauphin et cet ours et méditer sur la vie. « Là c’est toi la dramaqueen » rapidement elle fourre dans les mains du japonais l’ensemble avant de plaquer un baiser sur ses lèvres. « Tu seras belle en Janet. Pas assez prude, mais tu sauras sans doute t’adapter pas vrai ? » les mains qui glissent, doigts baladeurs le long de la peau de Kizuki, avant de s’écarter pour se tourner face au dressing. « Pour ma part je serais surement Columbia…Mais je n’ai jamais aimé le roux » boudeuse elle fouille, un peu, beaucoup, jette des robes au sol, avant de sortir un corset noir qu’elle plaque à sa taille déjà trop marquée. « Docteur. Ça me va plutôt bien tu trouves pas chéri Quitte à échanger les rôles, autant le faire pour de vrai non ? Sans attendre elle termine de fouiller pour trouver les restes d’une tenue plutôt ressemblante. Puis faut croire que le rôle lui colle à la peau, même si Ivy refuse de se l’avouer, c’est plus inconscient.
«Ce matin j’avais Rocky avec moi » qu’elle finit par murmurer, les doigts qui jouent avec le lacet du corsage pendant qu’elle dévisage Kizuki. « Aussi beau que lui. Et aussi con. » Seven, le corps mais pas le cœur, le besoin insatiable qu’il refuse d’avouer. Elle sent encore ses coups contre ses côtes, la violence de ses mots, de sa haine. Elle pourrait en crever. Il est comme son père, comme Lucian. Junior et Senior, ceux qui la piétine un peu plus à chaque fois qu’elle se glisse entre les draps avec eux. « On a pas besoin de Rocky aujourd’hui pas vrai ? » et sa voix qui se fait toute petite, surement qu’elle ressemble à une enfant noyée dans la peur quand elle vient chercher le regard de Kizuki. Non. Pas Rocky aujourd’hui, elle veut juste la chaleur de la Bête, son sourire et son souffle contre sa peau, apaiser ses folies, ses envies. Sa faim. Sa foutue faim. Nourris moi d’amour qu’elle supplierait presque.
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Owen Miyazaki

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MessageSujet: Re: What a Fluffy world - ft. Ivy.   What a Fluffy world - ft. Ivy. EmptyLun 13 Nov - 20:21

    " Là c’est toi la dramaqueen. - Pas faux. " Ivy ne croyait peut-être pas si bien dire d'ailleurs. Après tout, si le jeune homme n'avait pas été un peu dramaqueen sur les bords, il n'aurait certainement jamais fini poète - " Beaudelaire était une dramaqueen. " qu'il laissa alors échapper en conclusion. Puis, belle en Janet ? Évidemment. " Pas assez prude " en revanche... il aurait aimé en avoir la définition pour mieux en juger : " Prlude tu dis? ", normal.

    Mais le baiser réveillait parallèlement en Kizuki des choses que personne d'autre n'aurait pu imaginer, des envies, des pensées, des maux trop bien enfouis pour ne pas en souffrir. " Kizuki, tu ne comprends pas, je m'en vais." C'était qu'il avait des secrets, bien trop de secrets, qui, parfois, se mettaient à bouillonner tel un cocktail d'émotions inflammables jusqu'à l'explosion finale. " C'est fini." Mais quel était ce désir de cacher, de garder pour lui tout ce qu'il ferait mieux d'exorciser ? Il n'en avait pas même l'idée. Comme un écureuil fou, il amassait peu à peu ce qui le détruisait, le gardant ensuite au plus profond de lui-même. Pourtant, il était ouvert Kizuki, voyait chaque personne qu'il connaissait comme un ami sur qui il pouvait compter, oui, il donnait sa confiance aisément. Aussi, il se retrouverait régulièrement dans cette position d'épaule sur laquelle pleurer, relâcher la tension; celle que l'on peut frapper, mordre, détester, ou juste aimer. C'était qu'il y avait confiance et confiance : la confiance pour se donner à quelqu'un et celle pour se livrer à quelqu'un. Il n'était pas un livre ouvert bien qu'il aimait éclairer certaines de ses pages quelquefois, juste assez pour que l'autre garde l'envie de chercher à le lire. " Tu peux jeter ce collier, tu sais." et il replongeait dans ses souvenirs : ce moment où il le lui avait arracher des mains, le jetant au sol, et que le jeune japonais l'avait ramassé, sans un mot, terrible souvenir.

    " Vega...", c'était tout ce qu'il lui restait, un mot qui venait de lui échapper. " Ivy, pardon. " qu'il tenta tout de même de rattraper. " Tu as raison, docteur, c'est l'idéal. " - indubitablement, par ces mots, il ne se montrait plus tout à fait là. Doucement, son esprit se mettait à divaguer du côté des paradis artificiels qu'il s'imaginait. Le jeune homme se serait même bien aider à les rejoindre à cet instant, à coup de nouveau traitement. Encore un... qu'il pensait parfois et relativement souvent. Un nouveau pire ennemi, un nouveau plus fidèle allié. Mais admettre face à tout cela qu'il était malade ? Non, jamais. Il n'était pas fou, juste complètement dérangé, ha !

    Comme pour revenir à la réalité, Kizuki regarda calmement Ivy s'affairer à la recherche de la tenue idéale mais tout ce qu'il retint lorsqu'elle la trouva enfin fut la minceur de sa taille. Il savait bien que la nourriture n'était pas son ami, que sans cesse, elle entrait en conflit contre elle-même. Lorsqu'il la prenait dans ses bras, il avait horreur de cette impression de n'enlacer que des os mais jamais, il n'avait rien dit, qu'aurait-il à dire de toutes manières ? Rien. Il avait lu ô combien cette maladie détruisait et laissait le monde extérieur impuissant. Il y avait aussi cette envie de la gaver quelque fois, aussitôt raisonnée, oui, toute démarche était inutile face à la famine.

    Elle, faisait mine de ne pas sans soucier, parlant de Rocky comme elle aurait parlé de l'été même si ce Rocky, Kizuki le savait, l'intoxiquait. Lui, parmi d'autres. Il ne savait peut-être pas son nom, n'avait peut-être jamais vu son visage mais savait qu'Ivy frémissait lorsqu'il lui effleurait les côtes, qu'il avait vu les bleus dissimulés. Et cela, peu importe qui il était aujourd'hui . " Rocky est surestimé. " qu'il sortit finalement d'on ne savait où, s'impressionnant lui-même par la qualité, parfois, de son vocabulaire étranger.

    Il ne restait qu'une chose qu'il ne pouvait plus garder en cet instant : " Pourrais-je ? ". Le japonais s'approcha doucement de la jeune femme et attrapa les lacets du corsage entre ses doigts sans fin. Il serra avec légèreté laissant échapper quelques vers murmuré à son oreille : " Au pays des délices, ô pays des supplices, je peins sur les murs des silhouettes idéales. Au pays des délices, ô pays des supplices, fausses ombres aimantes à la quête du mal. ". Il voulait qu'elle résonne en elle encore et encore, qu'elle le maudisse peut-être pour ses sages paroles. " J'en ai tout un poème comme ça. " Qu'il était vicieux sous ses airs d'ange, mon dieu qu'il savait appuyer là où ça faisait mal, juste là. Il n'en tirait pas pour autant un plaisir particulier, non, il n'était pas de ceux-là. Il voulait réveiller en elle la raison endormie, rien de plus. Et indubitablement, il savait le chemin chaotique mais le chaos, c'était ce qui les représentait le mieux, pas vrai ? " Tu voudrais l'entendre ? "
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MessageSujet: Re: What a Fluffy world - ft. Ivy.   What a Fluffy world - ft. Ivy. EmptySam 18 Nov - 19:48

Beaudelaire était une dramaqueen. Peut être. Qui sait. Elle ne connait pas Baudelaire, un nom étrange aux consonnances françaises si elle fait bien le lien. Peut être qu’un jour elle lui demandera qui c’est cette Baudelaire. Mais pas tout de suite. Non. Pas tout suite. Elle a besoin de parler, de vider son cœur, son coffre. Allez Kizuki, elle t’en balance des affirmations à la gueule, j’espère que t’es capable de suivre ce soir. Prude tu dis ? elle rigole un instant, le dévisage. Elle oublie qu’il vient de loin, de très loin, se rapproche un peu de lui, imite la vierge effarouchée. « tu sais, du genre à pas montrer tes jambes parce que c’est indécent » clin d’œil amusé, ils savent tous les deux que montrer ses jambes, c’est pas vraiment une épreuve eux. Et comme pour souligner ses mots c’est les lèvres de Kizuki qu’elle vient capturer, juste un instant, un moment, comme un caprice d’enfant. Elle le sent contre elle qui se tend un peu, n’en tient pas compte de façon complètement égoïste, persuadé que de toute façon il s‘agit d’elle pour cet après-midi. Alors elle s’écarte Ivy, vole dans les vêtements, dans un univers de paillettes et d’outrance qui lui vont si bien. Princesse, comédienne, elle s’entoure de fourrure pour se réchauffer. Vega... Ca claque dans l’air. Par reflexe Ivy tourne la tête pour dévisager son ami, la jalousie qui grimpe d’un coup. Ivy, pardon. Le claquement de langue réprobateur, si elle n’était pas aussi fatiguée, surement qu’elle aurait fait une scène, qu’elle aurait tout cassé, qu’elle aurait hurlé.C’est qui Vega ? Pas moi en tout cas. Et le goût amer dans la bouche pendant qu’il la rassure quand à son choix de rôle. Mais ça va déjà plus, les mots qui tournent en boucle dans sa tête, toujours reléguée au second rôle. Toujours. Jamais au premier plan. Et ça brûle dans la poitrine.
Et puis y a Seven qui vient se rajouter par-dessus, elle évoque son entrevue de cette nuit, de ce matin, Doctor & Rocky, l’objet et le maitre. Et la fin tristement célèbre. Est-ce qu’elle finira elle aussi arrêtée par ses pairs ? Tuée sans aucune pitié ? Qui sait. Rocky est surestimé. Oui. Complètement surestimé. Mais ces derniers temps il ne lui reste plus que ça à Ivy. Les coups de bassins rapides et les insultes qui fusent bien trop vite, à peine un baiser échangé. « Pourtant en tant que Janet tu ne devrais pas dire ça » qu’elle remarque doucement, les doigts jouant avec le corset, les lacets. Kizuki vient l’interrompre quand il lui demande la permission pour l’habiller. Pourrais-je ? « Toujours » et poupée chiffon elle se laisse faire entre ses doigts, quand il sert le vêtement autour de son corps, l’envie de devenir plus fine encore, encore, encore, jusqu’à s’en faire imploser les organes, jusqu’à n’être plus rien.
Au pays des délices, ô pays des supplices, je peins sur les murs des silhouettes idéales. Au pays des délices, ô pays des supplices, fausses ombres aimantes à la quête du mal. Arrête. Ou continue. Elle se laisse aller, un instant contre lui, le frisson quand elle sent son souffle contre sa peau. Supplice, comme une punition. Il est mauvais le Léviathan, avec ses mots poisons. J'en ai tout un poème comme ça. Bien sûr. Elle n’en doute pas. Surement qu’il en a même une infinité, de mots à la faire chialer, à la faire rêver. Parce que ça raisonne entre eux deux, la peine immense qui les bouffe, encore, encore, insatiable. Tu voudrais l'entendre ? Oui. Non. Ivy qui se retourne doucement, serpent qui se colle contre lui et le fait reculer jusqu’au mur. Joue pas avec le feu Kizuki, tu sais pertinemment que tu pourrais te bruler, surtout quand il est aussi incontrôlable que maintenant. « Encore » elle exige, fait glisser ses lèvres le long de son cou, sa clavicule, envahissante. Elle veut qu’il n’y ai plus qu’elle, uniquement elle, juste elle pour ce moment. « Fais moi mal » pas physiquement. Comme une plainte quo gronde dans sa poitrine, elle le cherche du regard. Vas y Kizuki. Encore, encore. Met la vérité en évidence comme tu sais si bien le faire avec tes mots, tes consonnes et tes voyelles. « Récite moi des poèmes jusqu’à m’en faire crever, au fond, y a que ça de bien qui pourrait m’arriver ce soir » les larmes qui coulent encore, encore, alors qu’elle embrasse son torse, essaye de se libérer de la prison de sentiments qui se referme autour d’elle. « Dis que y a que toi et moi, dis le. J’en ai besoin » et la voilà qui supplie maintenant, le poing qui se referme pour venir se poser contre la poitrine du jeune homme. Dis moi que y a plus de Vega. Parce qu’elle a besoin de ça Ivy, pour ne pas exploser en milliard de petits éclats.
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MessageSujet: Re: What a Fluffy world - ft. Ivy.   What a Fluffy world - ft. Ivy. EmptyLun 27 Nov - 9:49

    Il n'aurait pas dû. Il le savait qu'il n'aurait pas dû pourtant. Il la connaissait la puissance des pensées, destructrice et fugace, mais il s'était fait avoir, comme un bleu. Et la bête ne pu que se mordre la langue face à ce " Vega " qui lui avait échappé - planant, solitaire, flottant dans les airs, venant heurter l'ouïe pour terminer enfin sa course dans le tympan de la jalousie même, juste comme ça. Trop tard, qu'il pensait. Il avait horreur de blesser et existait dans une empathie d'apparence sans faille aucune, et pourtant... Satanée empathie, oui, et même qu'il n'avait guère eu beaucoup de mal à se mettre à la place d'Ivy et à éprouver la douleur du nom d'un autre.

    C'était qu'elle aussi lui faisait des infidélités après tout - à celui qui ne demandait que d'aimer et d'être aimé, injustice. A cette pensée, il se voyait parfois perdre pieds et contenait alors la situation tant bien que mal, se mordant la langue, encore, jusqu'à en faire sortir le venin trop enfoui. Il détestait penser ainsi avec orgueil, colère et envie - péché, péché, péché. Mais de quelle ironie était faite leur histoire lorsque l'on apprenait qu'ils n'étaient pas même en couple, et ne l'avait jamais été. Une ironie digne de leur misérable existence, peut-être.

    Pardon. Pardon qu'il voulait lui crier et que même se rouler par terre n'aurait probablement pas suffit à se faire pardonner. Bien que dans le fond, Kizuki le savait, celui à qui elle en voulait ce n'était pas lui, c'était au fait qu'il y avait quelqu'un d'autre dans le cœur du japonais. Et ça, ça faisait mal, indéniablement. Il le savait très bien. Et il y avait avec certitude même une part de lui qui se réjouissait de cette situation car d'un autre coté, il avait offert la souffrance à une autre - celle de savoir que nous n'étions pas les seuls à partager notre cœur. Sauf qu'une fois encore, il ne pouvait que faire taire cette négativité : il n'avait guère le droit de penser ainsi. Une fois de trop, peut-être, que la prochaine le réaliserait.

    Avec le pouvoir des mots cependant, il tentait de donner encore un autre sens à toute cette discussion, de nouvelles illusions de rires ou de pleurs, d'absences ou d'émotions. Il devait lui donner goût à autre chose. C'était une nécessité, oui. " Fais moi mal " et il réalisait peu à peu, que c'était qu'il faisait, ô fatigue de l'ironie, encore. " Dans son unique robe anémiée, elle m’enivre tandis que la fatigue des jours sans me rend ivre. Déesse de mes nuits, j’ai cherché mon enfance dans le jeun, dans l’insatisfaction, dans l’absence, dans l’amour qui n’est plus que poussière menue, et bientôt évaporé au tournant d’une rue. " Des heures durant, il l'avait travaillé celui-là. Enfermé dans une pièce, les volets à demi-clos, un vinyle de jazz, une tasse de café, des cigarettes encore fumantes dans le cendrier ; c'était toujours le même tableau de ses séances d'écriture à l'aube C'était d'une terrible complexité d'être poète dans un pays étranger d'ailleurs, certainement tout autant qu'être homme sur une terre étrangère. Il voulait sans cesse trouver le mot exact, se fatiguait plus que quiconque pour ces quelques vers qui peut-être, assurément, ne seraient jamais connus par quiconque d'autre que la jeune femme.

    " En cette obsession, j’ai mangé le fruit du péché, tandis que des lames ma tailladaient. J’y ai laissé bien des plumes et la peau sur les os n’est plus qu’enclume. Dans un nuage d’incohérences branlant, la faim a remplacé l’envie, plus rien n’a de goût.v" S'il maîtrisait son sujet, c'était que maintes fois, il avait observé Swan, le jumeau de Vega - de longues périodes durant, en quête de l'impensable, sonder une maladie telle que l'anorexie. Et une fois encore, bien sans le vouloir, le prénom était là, Vega, sauf qu'il ne lui échapperait pas. " Train de minuit qui m’emmène je ne sais où. Je cherche encore de belles paroles et disparais ; il y a plus de poids que je ne sais le supporter. D’un regard, je m’absente; dans le souffle du vent, je disparais. Poussière ou particule infime. Infâme. Tu me hantes dans ta robe et je t’affame. "

    Les mots d'Ivy avaient décidé de le blesser ce soir et sans le réaliser, pas tout à fait du moins, il faisait de même. " Dis que y a que toi et moi, dis le. J’en ai besoin. " qu'elle lui demandait, mais "Tu sais que je ne peux pas dire ça, tu sais que c'est faux. " Telle une fausse note sur la partition, il lâchait ces dires comme enrobés d'une douleur palpable. La distance entre le bien et le mal qui le torturait ne faisait que l'épaisseur d'un cheveux quelquefois.
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MessageSujet: Re: What a Fluffy world - ft. Ivy.   What a Fluffy world - ft. Ivy. EmptyVen 8 Déc - 13:12

C’est bloqué dans sa tête, pauvre tête, tête qui débloque. C’est bloqué dans son crâne, l’idée, les mots, l’envie de vomir à chaque fois qu’il parle. Capricieuse enfant, princesse terrible qui voudrait régner sur un peuple terrorisé et qui l’adule. Elle voudrait lui pardonner l’erreur, elle voudrait lui pardonner tout le reste parce que c’est Kizuki. Et que Kizuki a réponse à tout, que Kizuki c’est ce calme qu’il étend dans son esprit à chaque fois qu’il la touche du bout des doigts. N’est-ce pas risible que ce soit la Bête qui dompte les Cavaliers ? Au fond elle ne s’en préoccupe plus Ivy.
Mais là ça fait mal.
Tellement mal.
Peut être que c’est une condensation de tout, une foutue accumulation. C’est les mots de Seven la veille, c’est les rendez vous chez le psychiatre, c’est Kizuki qui pour une fois dérape. On a tous le droit à l’erreur pourtant. Mais là elle n’y arrive pas Ivy. Elle n’y arrive plus. C’est la folie dans son crâne, c’est la Famine qui monte, qui monte, le besoin de tout posséder, de tout dominer. Même les autres. Même lui. Elle voudrait le dévorer, qu’il ne fasse plus qu’un avec elle, elle y rêve parfois, de ses dents qui se plantent dans leur chaire à eu, assimiler ceux qui l’aiment encore pour combler le vide infini dans son ventre.
Mais elle n’a pas le droit.
Alors elle patiente Ivy, supplie presque, cherche une alternative à son cerveau qui disjoncte. Fais moi mal avec tes mots, avec ton cœur, détruis la un peu plus que tu ne le fais déjà. Et la poésie de Kizuki qui coule dans ses veines, un peu plus et elle pleurerait parce que c’est beau. Trop beau. Trop vrai aussi. Parce qu’il pose des mots sur des sentiments qu’elle est bien incapable d’expliquer. Elle voudrait lui dire d’arrêter. Non. De continuer. Encore, encore. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’elle. Encore des mots, des larmes, des baisers. Effacer la peine. Si seulement. Si seulement. Elle agonise Ivy dans sa folie mauvaise.
Et la voila qui ordonne, qui exige, quelque chose qu’elle n’aura jamais. Mais elle essaye, y croit seulement un peu. Si seulement. Sois à moi, rien qu’à elle, comme tous les autres. Elle les posera sur ses étagères, petites poupées obéissantes vouées à satisfaire ses moindres caprices. Si seulement. Encore. Mais non. Elle le sait pourtant. Mais c’est la même chose à chaque fois, ptêtre qu’un jour ça marchera. Tu sais que je ne peux pas dire ça, tu sais que c'est faux. Et la chute qui est rude, la chute qui fait mal. Ivy qui s’écarte comme brûlée.
Elle a mal au cœur la gamine.
Tellement mal au cœur.
Et personne pour la consoler.
« Tu peux rentrer chez toi j’ai besoin d’être seule » princesse encore une fois qui congédie sa cour, elle agite la main avant de tourner le dos à Kizuki, pas question qu’il voit son visage dégueulasse, celui bouffé par la jalousie. Sans un mot elle se laisse tomber dans son lit, tire la couette par-dessus elle et ferme les yeux. Elle ne bougera pas tant qu’il ne sera pas parti. Et les larmes qui coulent lentement le long de ses joues, le sel sur ses lèvres, le sanglot silencieux. Rien qu’un instant elle voudrait que Meo vienne la border. Comme avant. Quand ils n’étaient que tous les deux.
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