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 Cook with me and tell me your life - Tereza

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MessageSujet: Cook with me and tell me your life - Tereza   Cook with me and tell me your life - Tereza EmptyDim 2 Avr - 23:01

Un sentiment d'apaisement et de quiétude avait pris place dans le cœur et l'esprit de la matriarche Popescu. Une tasse de thé à la main, elle observait derrière les rideaux de son salon les enfants courir dans le jardin d'à côté. Un délicat sourire était accroché à son visage lorsqu'elle aperçut Nash quitter son domicile pour se rendre sans doute à son travail. Lavinia se sentait bien aujourd'hui, cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie si reposée, presque heureuse. Un peu plus tôt dans la journée, elle était allée se promener avec Serghei, il l'avait accompagnée sur le marché et ensemble, ils avaient fait quelques emplettes. La mère était revenue avec un panier rempli de provisions. Comme à son habitude, son fils, lui avait offert un petit bracelet trouvé sur le marché, toujours proche de sa mère, il aimait lui faire des petits cadeaux lorsqu'ils étaient ensemble. Le reste de sa matinée s'était déroulée dans une routine déconcertante mais rassurante. Elle n'avait reçu aucun coup de téléphone lui annonçant que l'un de ses enfants avait un problème, et Lucian était rentré pour le repas du midi. Elle avait donc mangé en compagnie de son mari, le questionnant sur sa journée. Bien que taciturne, elle aimait sa compagnie qui lui rappelait pourquoi elle l'avait épousé et pourquoi elle l'aimait tant. En début d'après-midi, elle en avait profité pour faire un brin de ménage, les fenêtres ouvertes, bercée par le chant des oiseaux et le rire des enfants. Désormais, elle buvait son thé en attendant que l'un de ses enfants rentre à la maison. Alors qu'elle venait de boire la dernière gorgée de son breuvage, elle entendit du bruit à l'étage. La mère se figea, incapable du moindre mouvement. Tétanisée, elle tendit l'oreille. Qui pouvait bien se trouver en haut ? Elle était seule dans la maison, personne n'était rentrée, elle en était persuadée. Sans doute son esprit lui jouait-il des tours. Elle attendit quelques secondes mais comme rien ne se produisait, elle secoua la tête. Sa paranoïa finirait par la tuer, elle en était certaine. Elle retourna dans la cuisine et commença à nettoyer sa tasse lorsqu'elle entendit un objet tomber sur le sol qui se trouvait juste au-dessus de sa tête. Non décidément, elle ne rêvait pas, quelqu'un se trouvait bien dans sa demeure. Le cœur palpitant un peu plus rapidement qu'habituellement, elle saisit d'une main tremblante le rouleau de pâtisserie qui se trouvait à quelques centimètres d'elle. Elle inspira profondément, et décida de monter dans le plus grand des silences. Sur la pointe des pieds elle gravit les marches pour arriver sur le palier. L'oreille tendue, elle cherchait à savoir d'où provenait le bruit. Elle entendit alors une sorte de cliquetis qui provenait de la salle de bain. Malheur ! Un inconnu avait pénétré dans sa maison et personne n'était là pour la protéger. Elle déglutit avec difficulté, se déplaça jusqu'à la porte et... Donna un coup de pied dedans, les bras levés au-dessus de sa tête, le rouleau à pâtisserie prêt à s'abattre sur... « Tereza ?! » La mère lâcha l'arme du crime sur le sol et souffla de soulagement. Un rire nerveux prit possession de tout son corps lorsqu'elle vit la mine surprise et stupéfaite de sa fille. Incapable de retrouver ses esprits et de se calmer, la mère était pliée en deux en train de se tenir les côtes. Cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas ri comme ça, et elle ne parvenait tout simplement pas à reprendre le dessus. Au bout de quelques minutes, elle se redressa et planta ses petits poings sur ses hanches. Amusée elle gronda sa fille : « Tu es inconsciente ! Un peu plus et je t'assommais avec mon rouleau. Quand es-tu rentrée ? » Sans doute pendant qu'elle passait l'aspirateur. Sa fille avait du passer la porte, sans doute lui avait-elle dit bonjour de loin, mais dans tous les cas, la mère ne l'avait pas entendue. Appuyée sur le chambranle de la porte, Lavinia observa les traits fins et délicats de sa fille. Qu'elle était jolie. La mère avait toujours apprécié la présence de sa fille. C'était simple à ses côtés, simple mais aussi déroutant. Tereza était la liberté incarnée, elle volait de ses propres ailes et semblait n'avoir peur de rien. La mère l'enviait un peu, et parfois même, se m'était à rêver, espérant, l'espace de quelques instants prendre sa place. Elle s'approcha d'elle, déposa un baiser sur l'une de ses joues puis finit par ramasser son rouleau. Elle lui demanda alors : « Tu veux m'aider à préparer des cookies ? » Les cookies, les fameux cookies de Lavinia Popescu. C'était un peu sa spécialité, tout le monde en raffolait, elle ne les ratait jamais, et se voyait obliger d'en faire régulièrement puisque nombreux étaient ceux qui lui en réclamaient. Elle savait que Tereza aimait cuisiner, à moins qu'elle n'aimait faire cela qu'avec sa mère. Dans tous les cas, la matriarche adorait ces moments, c'était dans ces instants de complicité qu'elle en découvrait plus sur sa fille, c'était dans ces moments là qu'elle voyageait le plus. Prenant son petit air enfantin dans l'espoir de faire sa fille elle ajouta : « Allez, dis oui, je te laisserai même lécher le plat si tu veux... » Et Lavinia fit ses yeux de chien battu. Comment lui résister ? C'était tout bonnement impossible, et Tereza en avait pleinement conscience. Sans doute que Lavinia usait et abusait de ce petit pouvoir sur son enfant, mais était-ce réellement mal ?
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MessageSujet: Re: Cook with me and tell me your life - Tereza   Cook with me and tell me your life - Tereza EmptyVen 7 Avr - 19:09

Les pieds dans le vide, tu bouges tes jambes doucement, tremblante de froid mais ne ressentant aucune peur. Des années de pratique, des années à fuir, tu as l’habitude des toits. Tu sais que tu les effraies, en équilibre sur les murets, tu sais qu’ils préféreraient te voir les deux pieds au sol, mais tu ne veux pas les écouter. Tu ne peux pas les écouter, pas alors que tu sens le vent soulever tes cheveux, pas alors qu’un pic d’adrénaline vient te serrer le ventre, pas alors que tu contrôles tout ce que tu fais et que tu ne contrôles rien à la fois. C’est ton monde, autant que tes carnets remplis d’esquisses, tes livres aux mille et une histoires, tes peintures de toutes les couleurs. Tu pourrais y passer des heures, des jours même si tu n’avais pas des besoins terriblement humains. Il faut, néanmoins, que tu finisses par descendre, que tes pieds rencontrent à nouveau la réalité, que le temps reprenne son cours autour de toi. Cela fait plusieurs jours que tu n’es pas rentrée chez toi, tu as dormi à droite à gauche, tu as passé quelques nuits avec Mihail, tu es allée squatter chez les 2B, tu n’as pas oublié de glisser un câlin à Jael. Mais il faut que tu rentres, désormais, que ta mère sache que tu vas bien, que tu vois si ta sœur et tes frères sont toujours entiers. Tu vas essayer d’éviter ton père, et si tu ne le peux pas, ne pas sortir un mot quand il est là. Tu vas faire acte de présence, et tu vas voir comment tu te sens. Peut-être resteras-tu quelques jours, avant de repartir voguer à nouveau. Tu es incapable de rester au même endroit trop longtemps, tu t’en lasses, tu as la sensation d’être enfermée, emprisonnée. Tu as besoin de voir toujours plus de monde, découvrir toujours plus de personnes.

Tu glisses sans bruit dans la maison. Tu es silencieuse depuis ton enfance, tu te faufiles partout où tu te passes, tu ne parles que lorsque tu as quelque chose à dire, jamais tu n’essayes de meubler. Tu entends l’aspirateur alors que tu passes, ta mère est là, attelée à ses tâches comme à chaque fois. Néanmoins, tu dois aller dans la salle de bain tout d’abord, tu as besoin de satisfaire des besoins. Tu chantonnes en te glissant sous la douche, et te sens rafraichie en en sortant. Tu n’es pas particulièrement coquette, mais cela ne veut pas dire que tu n’aimes pas prendre soin de toi. Tu enfiles un jean déchiré, abîmé par le temps, qui a sûrement appartenu à Iulia en premier lieu avant de faire chacune de tes sœurs, tu glisses tes bras dans un t-shirt rose avec un little pony, cadeau de Titania, et tu en es à attacher tes cheveux quand la porte de la salle de bain s’ouvre en trombe et que ta mère débarque violemment, son rouleau à pâtisserie saisi dans la main. Tu es rarement surprise, rarement effrayée, mais tu dois avouer que le rouleau, tu ne t’y attendais pas. Tu restes interdire en voyant ta mère éclater de rire, tu n’as pas l’habitude de la voir ainsi, tu n’as plus l’habitude de la voir vraiment amusée. Un sourire vient couvrir tes lèvres à ton tour, cela te fait du bien, ce sourire, cet éclat dans ses yeux. « Je ne voulais pas te déranger alors que tu étais occupée, et j’avais besoin d’un douche. » Ton regard glisse vers le rouleau, se reporte vers ta mère.  « Je ne te savais pas si… dangereuse. » C’est un sourire en coin que tu portes, tu te moques d’elle, mais gentiment. Tu as du mal à imaginer ta mère réellement violente, cela n’a jamais été son genre, cela n’a jamais été dans son caractère. Si elle l’était, peut-être aurait-elle agi comme Iulia, peut-être n’y aurait-il plus Lucian aujourd’hui. Mais alors, que serait-il advenu de vous ? Dispersés dans tout Savannah, séparés dans diverses familles d’accueil… vous vous entendriez probablement encore moins bien qu’à l’heure actuelle, et il est pourtant difficile d’imaginer que la situation puisse s’empirer.

Tu pensais venir et repartir, aller retrouver Nur ou embêter Noa, mais la proposition de ta mère te retient dans ton mouvement. Tu te balances sur tes talons, te mordilles la lèvre, mais tu sais que tu vas dire oui, tu lui dis toujours oui. Tu aimes ta mère de toute la force de ton petit cœur, même si tu ne comprends pas pourquoi elle reste avec votre père, mais si tu ne comprends pas pourquoi elle s’inflige ça. Néanmoins, Lucian n’est pas là, ce temps est pour elle et pour toi, et tu te dis qu’il serait bête de ne pas en profiter. « D’accord. Mais je veux qu’on fasse des cookies tout chocolat alors, comme ça Ioan ne les volera pas. » Tu accompagnes ta mère dans la cuisine, les pieds nus, profitant d’être rentrée pour simplement te trimballer en jean et en t-shirt. Tu aimes cette maison, malgré tout, parce qu’elle comporte autant de bons souvenirs que de mauvais, et tu essayes toujours d’oublier les mauvais. Tu les ranges dans un tiroir de ton esprit, tu le fermes au loin, tu colles des centaines de tes dessins devant, et tu fais comme si rien de tout cela n’existait. Tu écoutes les ordres de ta mère, sors les ingrédients qui vous seront nécessaires. Tu t’adosses au comptoir, attendant la suite, attendant de savoir ce que tu dois faire. Un stylo traîne à proximité, et tu ne peux pas t’empêcher de le saisir, tu commences à te dessiner sur le bras, une petite fleur, puis une autre, des arabesques minimalistes qui défilent sur ta peau pâle. « Je crois que je vais m’installer une tente sur l’un des toits d’à côté… avec des coussins et des bougies, des peluches et des cookies. Je dois penser aux Oreos aussi. » Tu sais que tu es difficile à suivre, difficile à comprendre. Tu ne parles pas beaucoup, et tes idées sont toujours désordonnées. Il n’est pas aisé d’être avec toi, il n’est pas facile de se sentir bien en ta présence. Mais c’est ta mère, et tu lui fais confiance quand cela concerne un de ses enfants. Elle te connaît, un minimum au moins, elle t’a élevée pendant des années, et elle t’accepte comme tu es. C’est bien pour cela, que toujours tu reviens. « Je suis obligée d’aimer Madalina ? »

© code par Nostaw.
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MessageSujet: Re: Cook with me and tell me your life - Tereza   Cook with me and tell me your life - Tereza EmptyVen 30 Juin - 23:45

Elle n'avait pas voulu la déranger, elle était entrée en toute discrétion, s'était faite petite souris. Voilà pourquoi Lavinia n'avait pas entendu sa fille rentrer. Quand Tereza comprendrait-elle qu'elle ne dérangeait jamais sa mère ? Sans doute jamais... Elle avait été surprise de trouver sa mère dans une telle position, armée d'un simple rouleau à pâtisserie. La scène devait être parfaitement ridicule et Lavinia en avait pleinement conscience, mais que voulez-vous, c'était la première chose qui lui était passée sous la main, elle n'avait pas réfléchi. Au fond d'elle, la mère remerciait Dieu. Oui elle remerciait Dieu parce qu'il ne s'agissait pas d'un inconnu, pas d'un cambrioleur, personne pour l'agresser. C'était l'une de ses filles. Mais elle remerciait aussi Dieu d'avoir empêché une catastrophe. A quelques secondes près, la mère aurait assommé la fille sans vraiment réfléchir. Comment la roumaine aurait-elle expliqué cela au reste de la famille ? Qu'auraient-ils pensé d'elle ? Elle l'ignorait mais elle préférait ne pas y penser. Il y avait eu plus de peur que de mal.

La mère voyait sa fille hésiter, elle l'observa se balancer sur ses talons, se mordiller la lèvre, et plus Tereza hésitait, plus Lavinia essayait de l'amadouer avec son regard abattu. Et puis après de longues secondes, l'enfant céda : « D’accord. Mais je veux qu’on fasse des cookies tout chocolat alors, comme ça Ioan ne les volera pas. » Un sourire ravi illumina le visage de Lavi tandis qu'elle se mit à glousser devant la demande de sa fille. Elle haussa les épaules et répondit : « Tout chocolat, ce sera ! » Après tout, elle pourrait refaire des cookies noisettes pour Ioan lorsque Tereza partirait vivre de nouvelles aventures. Elle glissa sa main dans celle de sa fille et toutes deux se rendirent dans la cuisine. La matriarche était enchantée à la perspective de passer du temps seule avec sa fille. C'était toujours dans ces moments-là qu'elle apprenait le plus de choses sur sa progéniture. Lavinia passa derrière le plan de travail et instinctivement, commença à dire à sa fille : « Sucre, farine, œuf, chocolat, levure... » Elle marqua une pause, observa la jeune fille en train de rassembler tous les ingrédients mais commença à froncer les sourcils. Il manquait quelque chose à la recette mais la mère ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Elle se passa une main sur le front et dans un petit cri de victoire, ajouta : « Du beurre ! J'ai failli oublier le beurre... » Elle se dirigea vers le frigo, sortit le beurre et lorsqu'elle posa un regard sur sa fille, elle se rendit compte avec amusement que cette dernière était en train de se dessiner sur le bras. Reza avait toujours besoin de s'occuper, artiste dans l'âme, elle griffonnait sur tout ce qu'elle pouvait lorsqu'elle n'avait rien d'autre à faire. Lavinia donna la balance à sa fille et commença à lui indiquer les quantités de produits alimentaires dont elle avait besoin. Alors que toutes deux s'affairaient à faire la cuisine, sa fille prit la parole pour lui faire part de l'une de ses nombreuses idées folles :  « Je crois que je vais m’installer une tente sur l’un des toits d’à côté… avec des coussins et des bougies, des peluches et des cookies. Je dois penser aux Oreos aussi. » Lavinia qui était en train de faire fondre le chocolat, suspendit son geste quelques instants, cherchant à rassembler ses esprits et à cacher son trouble. Un jour Tereza finirait par la tuer avec toutes ses idées toutes plus dangereuses les unes que les autres. Lavinia lui fit un tendre sourire et finit par lui répondre : « Non, pas les bougies. Tu sais, s'il y a un peu de vent, la tente pourrait prendre feu... » Elle ne pouvait pas interdire à sa fille d'agir comme elle le désirait, elle savait que si elle s'opposait à elle, Tereza finirait par totalement s'envoler. Il était hors de question que sa fille disparaisse à tout jamais. Elle préférait la savoir perchée sur un toit et absente quelques jours qu'évaporée dans la nature pour toujours. Alors qu'elle réfléchissait à l'installation d'une tente sur un toit, Reza la sortit de ses pensées : « Je suis obligée d’aimer Madalina ? » Lavinia sursauta et fixa sa fille. Cela avait toujours été compliqué de la suivre. Elle changeait sans arrêt de sujet de conversation, disait tout ce qui lui passait par la tête à l'instant où cela lui venait. La mère réfléchit quelques instants tandis qu'elle remuait le beurre fondu et le chocolat chaud, et d'une voix douce elle lui répondit : « Non, tu n'es pas obligée. » C'était étrange cette question. Madalina était la fille de Iulia, la petite fille de Lavinia et donc la nièce de Tereza. Jamais Lavinia ne s'était doutée d'une mésentente entre les deux demoiselles. Elle poursuivit cependant : « Mais c'est ta nièce Rez', c'est mieux si... Si tu ne la détestes pas. » La roumaine mourait d'envie d'en savoir plus. Etait-ce une question comme ça, le genre de question existentielle qui vous hante jour et nuit ou Tereza avait-elle réellement un problème avec la jeune fille ? La jeune Popescu mélangea les ingrédients avec la préparation de Lavinia et cette dernière saisit au passage sa main. Elle planta son regard aimant dans le sien et questionna dans un murmure : « Mais pourquoi ? Vous ne vous entendez pas ? » Oui, cela avait été plus fort qu'elle. Oui il avait fallu qu'elle demande, qu'elle questionne, qu'elle interroge. Elle relâcha la main de sa fille, et en attendant une réponse, prépara deux chocolats chauds qu'elles boiraient en attendant que les cookies soient totalement prêts. La mère s'installa sur une chaise haute et attendit que sa fille lui ouvre son esprit, lui ouvre son cœur. Et soudainement, comme si Tereza déteignait sur sa mère, Lavinia d'une voix espiègle demanda: « Je pourrai passer une nuit avec toi dans la tente ? » Son regard s'illumina d'envie, mais même si sa fille acceptait, est-ce que la mère en aurait le courage ? Rien n'était moins sûr...
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