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 décapitation. (naj droit d'vant toi)

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MessageSujet: décapitation. (naj droit d'vant toi)   décapitation. (naj droit d'vant toi) EmptyMar 29 Nov - 15:50


elle s'enroule dans les draps. enfonçant un peu plus sa tête dans l'oreiller, tout de plumes rembourré. un souffle de désespoir s'échappe de sa poitrine et la peau qui obéit à l'expiration, se collant à son étau thoracique, dévoilant ainsi les os qui ondulent sous la chair. elle n'est pas maigre pourtant sous cette lumière froide elle semble squelettique. et le vent qui s'infiltre, se frayant un passage au travers des vitraux mal isolés, jusqu'à se faufiler à elle. caressant son corps à la couleur albâtre, elle suffoque et un frisson lui parcours l'échine. un sifflement s'échappe de ses lèvres et elle se blottit un peu plus contre le plaid aux nuances crèmes. elle ne veut pas sortir de là nana, non elle voudrait rester ici pour toujours. ici pour toujours mais avec JJ, sinon quel est l’intérêt de passer sa vie sous une couette qui ne la réchauffe pas même qu'un peu. alors elle râle. elle râle comme elle le fait chaque matin tant qu'elle n'a pas glissé un truc dans son estomac qui cris famine. dans le fond ce n'est pas elle qui se plaint, c'est lui qui fait des bruits étrangement glauques et fini par se tordre de douleur quand l'attente se fait trop longue. c'est pas aux gosses qu'on devrait apprendre la patience, c'est à leur putain d'estomac qui ne pense qu'à bouffer lorsque l'ennuie se fait sentir.

les yeux à demi-clos, elle tâtonne, à la recherche des ses chaussettes super douces qui maintiennent ses pieds au chaud. elle enfile une chemise qu'elle à chipé, elle ne sait plus où, et elle quitte la chambre. elle l'aime bien cette chemise blanche, quand elle la porte, elle a l'impression d'être une héroïne de films. genre la meuf qui s'est tapée le héro toute la nuit et qui lui pique ses fringues au petit matin, normal. alors un sourire se dessine sur ses lèvres et elle se dit que, comme dans les films, elle pourrait se préparer un fat ptit dej qui lui donnerait l’énergie nécessaire pour vivre de nouvelles aventures de dingue. sauf que nana et la cuisine ça fait pas 2, ni 3, ça fait 4K. dans sa tête c'est super simple comme dans les dessins animées, ils claquent des doigts et hop c'est bon ! le plat poulet, purée, petit pois, il déchire tout et il donne juste trop envie. elle bave limite devant les supers nanas en se prenant pour les trois en même temps, non, un peu moins bulle parce qu'elle est un peu con.. quoi que.. elle parle quand même aux écureuils, ça vaut juste tous les pouvoirs du monde. puis surtout, elle kiff le père qui est toujours aux petits soins. elle le dit pas mais elle aurait aimé que le sien soit comme le professeur utonium. du coup tout semble trop génial dans sa petite tête de piaf, sauf que dans la vrai vie ça ressemble plus a: poulet carbonisé et petits pois, carottes, en conserve. c'est plus autant la joie tout d'un coup. alors elle se traîne, jusqu'à la cuisine, frottant bien ses pieds sur le sol, histoire de ramasser la poussière, parce que personne n'aime réellement faire le ménage ici. puis en toute sincérité ça servirait pas à grand chose. nana, elle se plante devant le frigo, elle fait mine de réfléchir mais en réalité elle est vide de toute réflexion. elle perd 5 minutes de sa vie, accrochée à la porte du réfrigérateur, admirant on ne sait trop quoi, peut-être l'immensité du vide intersidéral qui prônent à l'intérieur de l'engin. puis elle pose son regard sur la boite en carton bleu, et là bim la lumière s'allume. c'est comme si elle avait eu une révélation et ses yeux se mettent à briller comme si elle avait vu la vierge ou un truc du genre. elle s'empare de la boite et l'ouvre comme une gosse qui s'apprête à déballer un ballotin de chocolats. à l'intérieur. surprise. deux œufs. ouais c'est nana, elle s'extasie un peu devant n'importe quoi. elle allume les plaques, balance une casserole dessus. casserole qu'elle noie avec un trop plein d'huile. elle adore quand elle commence à frémir et pétiller, même si elle aime beaucoup moins quand ça gicle par la suite. ensuite vient toute la partie pratique, encore une fois la théorie est très claire dans sa tête. tu casses les œufs et tu les laissent cuire en espérant que ça ne foute pas le feu à l'appart. clair, limpide, comme de l'eau. alors nana elle prend les deux œufs et elle les éclatent entre eux, ça marche super bien dans les séries à la con qu'elle suit. elle abaisse le regard sur son travail. PUTAIN. elle sait pas trop si elle doit pester, se remettre en question ou rire. elle à déjà tuer un jaune et tout le monde sait que le jaune quand c'est cuit, bah c'est degueu. faut qu'il reste liquide, c'est meilleur ! et c'est bien sûr sans parler des morceaux de coquilles qui se sont incrustés dans les blancs. ça craque un peu trop sous la dent pour nana, elle préfère quand il y en a pas, la plupart du temps. le saccage ayant déjà été fait, il ne lui reste plus qu'à prier pour qu'elle réussisse à glisser ses œufs dans l'assiette sans exploser le jaune survivant. et ce fût une victoire. elle serait probablement la seule de la journée.

nana, elle doit avoir un problème avec le temps, des qu'elle fait un truc, il lui échappe ce con. son tel affichait déjà 13H et l'envie ds'en griller une commençait sérieusement à la tirailler. elle se mit donc à tapotait sur son clavier. T en bas ? et elle n'eût pas bien à attendre longtemps avant de recevoir un oui. elle pris même pas la peine de s'emmerder avec un manteau. nana, elle était invincible, la crève, c'était pas pour elle. c'était beaucoup trop niais et vulgaire. pour ne pas dire inoffensif, à son égard. nana il lui fallait des trucs beaucoup plus trash pour la secouer, même une pneumonie n'aurait pas pu la crever. elle descendit comme une folle, manquant de se casser la gueule plus d'une fois dans sa course folle. elle prenait même pas la peine de fouler les dernière marches, préférant les sauter. de cette façon elle arriverait plus vite en bas, enfin si elle se pétait pas un truc au passage. mais nana s'était jamais rien cassé, alors elle croyait en cette putain de chance improbable et en profiter pour abuser d'elle sans la moindre rancune. elle arriva en bas un peu essoufflée. fallait pas trop en demander à ses poumons, si elle respirait trop, elle allait les réduire à l'état de cendre les pauvres. elle s'arrêta un instant, balayant la rue du regard à sa recherche. le mec d'en face, le voisin du 3ème. il lui avait allumé une de ses clopes une fois et c'est comme ça que ça avait commencé. c'était pas un plan régulier mais il lui était fort pratique quand elle avait personne sous la main pour enflammer sa luxure favorite. et elle faisait pas allusion a sa chatte, bien qu'il avait eu l'occasion de la visiter plus d'une fois. il l'a prise par surprise et enfonça sa langue dans sa bouche avant de se retirer pour lui filer sa cigarette entamée. c'est ça qu'tu veux ? elle arbora un sourire devant autant de perspicacité. il avait probablement compris le rôle qu'il avait dans l'histoire, il n'était rien d'autre qu'un petit valet et il semblait être séduit par cette perspective. c'était étonnant et en fait nana s'en foutait. du moment qu'elle avait ce qu'elle voulait, le reste lui passait par dessus la tête. elle glissa le poison entre ses lèvres et en tira quelques bouffées. laissant la fumée envahir ses poumons une nouvelle fois, chaque prise était meilleure que la précédente. elle ressentait la brume envahir son être avant qu'elle ne se dérobe et lui donnes des airs de dragonne, en ressortant par ses narines. dis t'as peur d'attraper froid comme ça, tu veux pas qu'on aille chez moi ? elle secoua négativement la tête. elle avait pas peur du froid. en fait si mais seulement avec JJ comme ça, elle avait une raison de pouvoir se coller à lui et poser sa tête contre son torse. elle aimait bien se blottir tout contre lui et sentir son odeur, en dessous des effluves d'alcool, il dégageait un parfum que chérissait tout particulièrement nana. pour elle, il sentait bon, il sentait JJ. et puis aussi parce que pour une fois le loft était vide de kids. elle avait jamais ramené quelqu'un, jamais. les autres c'était toujours ailleurs, partout mais pas au loft. le loft il était sacré, propriété des kids et les inconnus étaient rarement bienvenue. mais en ce moment JJ était pas là, elle avait l'impression d'être constamment seule alors elle avait envie de mettre du bordel là où il n'y en avait pas. et puis elle avait pas non plus envie de finir dans son appart miteux avec vu sur rien. il allait enfin comprendre ce qu'on pouvait ressentir lorsqu'on vivait au milieu des nuages, lorsqu'on était les rois du monde. je te fais visiter le loft ? elle avait ce regard auquel on ne peut pas dire non. ce petit air malicieux qui n'appartenait qu'à elle. dans un mouvement, elle balança sa clope, attrapa sa main et l'invita à la suivre. il avait rien répondu, c'était qu'il était d'accord après tout..

choix qu'elle se mit à regretter 10 minutes plus tard alors qu'ils venaient de fouler le sol du loft. elle le regardait d'un air dépité, okay c'était cool mais pas de quoi en faire tout un plat non plus. il était architecte ou quoi ? c'est génial ici, je pourrais m'y installer direct ! ouais bah non. les rêves c'est bien mais ils ont des limites. vous avez vraiment un truc cool. bien sûr que c'est cool ! c'est le QG des KIDS ALLO ! il ne peut en être autrement. mais il y a un autre truc qui pourrait être cool, c'est que la maintenant tu viennes me baiser au lieu de t'extasier sur les fissures qui ne servent pas de décorations. et de préférence avant que tout le monde décide de rappliquer. elle commençait à bouillir gentiment nana et si elle avait pas réellement envie qu'il la saute, elle se serait pas gênée ne serait-ce qu'une seconde pour lui balancer tout ça dans la tronche. putain mais quel crétin sérieux ! elle l'invitait chez lui et en plus elle devait faire tout le taff elle même ! LA GROSSE BLAGUE ! elle se débarrassa rapidement de son shorty, le faisant tournoyer autours de son index, une moue boudeuse accrochée au visage. il la regardait avec les mêmes yeux que les merlans frits. pervers. bon en même temps elle ne pouvait nier le fait, qu'elle le cherchait bien aussi. tu veux voir le reste ? et par le reste, elle faisait bien évidemment allusion à la chambre ou tout autre endroit où il pourrait la prendre. tiens, faudrait qu'elle le fasse avec JJ, essayer les chambres des autres en leur absence. elle pouffa avant de se reprendre et de passer à la phase 2. elle se rapprochait dangereusement de lui et ses vêtements n'allaient pas faire long feu.

elle savait que son jaune d’œuf pas cassé serait le truc le plus cool de la journée. putain mais pourquoi elle avait eu cette idée de merde, de le ramener ici. et pourquoi ça avait été aussi nul ? d'hab' c'était au moins passable ! elle savait même pas si c'était elle ou lui. et hors de question de faire semblant avec nana, les oui c'est bon, encore, oh oui c'était tellement pas elle quoi, la simulation elle connait pas. quand c'est naze, c'est naze et puis c'est tout. alors foutu pour foutu autant qu'elle s'en serve de testeur. peut-être que c'est pour ça qu'elle avait pas réussi à déco. parce qu'elle pensait trop. elle pensait trop au bordel qui était entrain de se produire dans son ventre. il était parfait pour le test. elle avait couché avec au début du mois, ça pouvait coller même si c'était sûr et certain que le père c'était JJ. enfin non, elle était sûre de rien mais y aurait pas d'autre père que lui. elle se redressa un peu dans le lit, pointa du bout des doigts les clopes pour qu'il lui en allume une. la fumée aurait pu masquer ses conneries, mettre du brouillard dans son cerveau mais non tout était très lucide et s'en était d'autant plus dépitant. faut que je te dise un truc. ah ben bravo nana ! APPLAUDISSEMENT ! c'est juste le truc qu'aucun mec n'a envie d'entendre après une partie de jambes en l'air. bon tu flippes pas hein. de mieux en mieux, continues tu vas bientôt toucher le fond, c'est bien ! euh.. okay ? elle dégommait sa clope, la fumant à une vitesse folle comme si elle allait être la dernière de sa vie. euh .. en fait .. enfin j'sais pas trop comment l'annoncer .. je .. je suis enceinte. voilà. ça frôlait le ridicule mais il fallait bien qu'elle s'entraîne avant JJ, elle avait besoin de se donner un aperçu des réactions possiblement envisageables. elle pouvait pas lui balancer ça comme ça, sans avoir pris la température avant. ça aurait été comme appuyer sur la gâchette en pensant que c'est vide alors que les balles sont toutes présentes. avant de faire la con, elle devait réfléchir.. même qu'un peu. alors elle était là, à fumer sa clope comme une dingue, s'y accrochant comme si c'était tout ce qui lui restait. comme si elle allait perdre la vie une fois qu'elle s'éteindrait. attends tu veux dire que .. je vais être papa ? enfin c'est moi le père au moins ? elle haussa les épaules, trahison visible qui répondait à la question avant même qu'elle n'ai eu le temps de dire le contraire avec un oui dont le ton de ne démantelait pas son incertitude.

si par la suite elle aurait imaginé une réaction du genre peut-être aurait-elle finalement opté pour JJ l'égorgeant. trop d'amour soudain. il s'était passé un truc super bizarre, il avait été super heureux, trop heureux pour un vulgaire mensonge. il s'était jeté sur elle pour l'embrasser comme le font d'ordinaire les amoureux. c'était révoltant et nana en eu presque la gerbe de goûter à toute cette tendresse qu'elle ne voulait pas venant de lui. elle restait de marbre sous ses caresses, ne comprenant pas se trop plein d'émotions qui venait de lui arriver en pleine gueule. elle était tellement figée qu'elle capta même pas que JJ était planté devant elle. OH PUTAIN ! PUTAIN JJ TU FOUS QUOI ICI ? non ça c'était pas la question a poser, je te rappelle qu'il est chez lui et que t'as un malade mental qui essaie de te faire je sais pas trop quoi. elle se retourna vers le brun qu'elle dégagea non sans mal. putain t'es qui toi ? le coude de nana frappa sa poitrine dans un réflexe de survie. VAS Y FERME TA GUEULE ! tu veux pas te faire défoncer hein ? alors tu la fermes et tu dégages. bon visiblement il semblait suicidaire. non mais j'ai le droit de savoir ce qui se passe. alors elle s'est mise à rire, pas parce que c'était drôle, non. ce putain de rire nerveux qui signalait bien comme il faut qu'elle était dans la merde et pas qu'un peu. elle y était jusqu'au cou et JJ n'avait qu'à appuyer sur sa tête pour finir de l'achever. JJ. MON MEC ! voilà ce qu'il se passe. allez ciao. t'es sérieuse mais tu m'as .. jamais dit que j'avais un mec ? sérieux ? .. maintenant tu le sais. PUTAIN MAIS COMME S'IL POUVAIT PAS SE LA FERMER CE CRÉTIN ! vous avez des problèmes ! ouais ouais, ça elle le savait nana qu'elle avait des problèmes et elle allait en avoir le double dans à peine 3 petites secondes. YOUPI ! elle pestait contre elle même. t'es là depuis longtemps ? dans le fond elle s'en foutait qu'il ai crut voir quoi que ce soit, dans sa tête elle suppliait juste son propre dieu pour qu'il n'ai rien entendu de ces conneries. le reste elle s'en foutait mais pitié qu'il ai rien entendu de ce foutu bordel. putain mais qu'elle journée de merde.


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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: décapitation. (naj droit d'vant toi)   décapitation. (naj droit d'vant toi) EmptyLun 5 Déc - 11:01

Je sors de l'hôpital et m'allume une clope, dans un geste nonchalant et détendu. Je jette un regard vers les fenêtres plus haut, pour y voir le visage d'Anca qui m'observe. Je lui fais coucou et lui souris avant de me tirer vers le parking. Normalement, elle ne devrait plus tarder à sortir de l'hôpital. Encore quelques jours, d'après les médecins. Et, franchement, j'ai hâte. Parce que ça commence à me foutre les nerfs à vifs de me taper des sueurs froides à chaque fois que je viens ici, en craignant de croiser un membre de sa famille et surtout : son père. D'après le portrait qu'elle m'a fait de lui, ce n'est clairement pas le genre de mec qu'on a envie de rencontrer. Heureusement pour moi, il ne sera jamais mon beau-père, tout comme les Popescu ne seront jamais ma belle-famille. Et c'est tant mieux, personne ne voudrait faire partie de ce qui est clairement une erreur de la nature. J'imagine à peine les repas de famille. Grosse ambiance. Donc ouais, vivement qu'elle sorte de là, qu'on puisse recommencer à se voir dans des lieux plus sûrs. Et qu'on puisse baiser, aussi. Tant qu'à faire de me sacrifier pour les Kids, autant que j'en tire quelque chose d'agréable, tout de même. Mon sens du sacrifice à ses limites. D'ailleurs, en parlant de baiser, ça me fait penser à Nana. Je m'installe au volant de la voiture, mets le contact et sors mon téléphone de ma poche. Je l'appelle une première fois, pas de réponse. Une seconde fois et toujours rien. Je souffle, impatient. Je déteste quand elle ne répond pas. Je regarde l'heure. Y a pas mal de chance qu'elle soit au loft ouais. A moins qu'elle ne soit allée faire la manche avec Max et Ailish. J'appelle Max et après vérification, Eanna n'est pas avec eux. Bon, je tente notre QG alors. J'envoie un sms rapidement, pour lui dire que je rentre à la maison dans dix minutes à peine et que j'espère la trouver toute nue dans notre lit en arrivant. Espérons qu'elle le voit à temps. Je jette le téléphone sur le siège passager et je m'élance, quittant le parking comme un fou. Comme d'habitude. Après avoir faillit provoquer trois accidents et renverser une gamine sur son vélo, j'arrive enfin en bas de notre chez nous : pas de place pour se garer. Pas de souci. Je profite d'un bateau sur le trottoir pour y faire grimper la voiture. Je klaxonne, pour forcer les gens à se pousser alors que je roule tranquillement sur le trottoir, beuglant un peu au passage. - CASSES-TOI TU VOIS PAS QUE J'Y SUIS ? Je râle, peste et termine ma course quelques mètres plus loin, juste en bas de la porte de notre bâtiment. Je sors, claque la portière et jette un regard noir aux passants. - Quoi ?! J'écarte les bras et en les dévisageant tous un à un, pour leur montrer que je suis prêt à rentrer dans le lard du premier qui aura une réflexion à me faire. Je désigne une femme du doigt, alors que je la vois sortir son téléphone de sa poche avec empressement. - Hey toi, la pute aux bottes noires, si t'appelle les flics j'te défonce ok ? Elle se retourne à peine et trace sa route, disparaissant rapidement dans une rue annexe. Ouais, ouais, c'est ça, casse toi. Je crache par terre, m'essuie la bouche avec le revers de ma manche et me rallume une clope avant de m'engouffrer dans notre immeuble. De toute façon, les flics peuvent venir : cette voiture n'est pas à nous. Et au pire, s'il le faut, on en volera une autre.

Je déboule dans le loft, la pièce commune est vide. Mais rapidement, j'entends des bruits provenir de notre chambre. Nana est là. Elle doit probablement m'attendre à poil sous la couette, comme je le lui ai demandé. Et comme les lieux sont vides à part nous, on va pouvoir s'en donner à cœur joie un peu partout. Je jette ma clope par terre et l'écrase, sans prendre le temps de la ramasser. Je le ferais plus tard, il y a des priorités dans la vie. Je retire mon t-shirt tout en ouvrant la porte de notre chambre et au moment où je le jette par terre, je tombe à nez à nez avec Nana. A poil sous la couette, ouais. Et un mec.

UN MEC ?

Je me fige et instantanément je vois rouge. Elle a ramené un mec ? Ici ? DANS NOTRE LIT ? UN MEC ? SÉRIEUX ? DANS NOTRE LIT ? ELLE ME TROMPE ? DANS NOTRE LIT ? Elle me trompe tout court, en fait. Je vrille. Mes poings se serrent, mes muscles se tendent et je sens que les connexions ne se font plus dans ma tête. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'elle me trompe. Je n'ai pas assez de mes dix doigts pour comptabiliser le nombre de fois où elle m'a fait cocue, cette vieille garce. Et réciproquement. Mais ça n'empêche pas le fait que je ne l'accepte toujours pas. Je ne l'accepterais jamais. Parce que Nana, c'est la mienne. Mon exclusivité. Cet objet précieux que l'on défend jalousement. J'échappe une sorte de grognement, attirant enfin leur attention. C'est Nana qui me voit la première et sa réaction ne me calme pas. - OH PUTAIN ! PUTAIN JJ TU FOUS QUOI ICI ? Vraiment ? C'est tout ce qu'elle trouve à dire ? Je perds les pédales et je la fusille du regard, alors que des envies de violence me font vibrer de la tête aux pieds. - T'ES MORTE SALE PUTE ! Que je lui hurle, hors de moi en la pointant du doigt. Elle va me le payer. Au centuple. Comme elle n'a encore jamais payé. Parce que là, elle est carrément venue salir notre intimité. Notre lit. Notre endroit à nous. Est-ce que je l'ai déjà fait ? Oui. Mais c'est différent. Pourquoi ? Parce que j'en ai décidé ainsi. Parce que je fais ce que je veux. Parce qu'elle n'a pas le droit de me manquer de respect. Et l'autre con qui ouvre sa gueule. Pourquoi il ouvre sa gueule lui ? Pourquoi il est encore là ? Pourquoi il n'est pas déjà partit en courant ? Pourquoi est-ce que je ne l'ai pas encore buté ? Je les regarde s'adonner à un dialogue tout simplement insupportable. Je ne pige pas à quoi joue Nana et je n'ai pas la patience d'essayer de comprendre. Ils me gonflent. J'ai les boules comme jamais encore je n'ai eu les boules et il faut que j'explose.

- Vous avez des problèmes ! Qu'il ose dire. J'en reviens même pas qu'il ose encore parler. - NON C'EST TOI QUI A DES PROBLÈMES FILS DE PUTE ! Que je lui aboie dessus, avant de fondre sur lui, ignorant la remarque de Nana. Qu'est-ce que ça peut bien lui foutre que je sois là depuis 30 secondes ou bien depuis 2h ? J'ai raté un truc encore pire que le spectacle affligeant qu'ils m'offrent là ? Putain, j'espère pas. J'attrape le mec par le cou et le tire du lit de force, tout en le secouant. J'suis rouge de rage, les pupilles dilatées, les veines qui ressortent de partout. J'suis dans un état de fureur vraiment extrême. - TU TE LA TAPE DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ? Que je lui hurle dessus, incontrôlable. Le mec tente de se défendre et ça ne fait que m'énerver encore plus. Je le secoue plus fort, sa tête venant heurter violemment le sol et lui arrachant des gémissements plaintifs. - LÂCHE-MOI T'ES MALADE ! Qu'il parvient quand même à échapper, furieux lui aussi. - JE SUIS MALADE ? MOI JE SUIS MALADE ? OK. J'aime pas qu'on me traite de malade. Je n'aime vraiment pas ça, du tout. Je le soulève sans ménagement et le traine jusqu'à la fenêtre. Là, je l'ouvre, tout en continuant de presser sa gorge, sans me soucier du fait que l'air n'y passe plus. Puis, je le mets face à moi avant de le pousser en arrière, jusqu'à ce qu'il se retrouve avec les pieds décollés sur sol et le dos dans le vide, à travers la fenêtre. Il panique. Il s'égosille, il crie, il s'accroche à moi. Je lis la terreur dans ses yeux et ça me fait marrer. - C'EST LA PREMIÈRE FOIS QUE TU TE LA FAISAIS OU PAS ? Il se met à pleurer, il me supplie de pas le lâcher, de le ramener à l'intérieur. Ça me fatigue moi ces conneries. Je soupire et lève les yeux au ciel. - Mec, j'ai le bras qui fatigue. - NON NON NON ! Attend ! C'était pas la première fois ! J'suis désolé, je savais pas qu'elle avait quelqu'un. Me lâche pas, putain me lâche pas ! Ah la sale petite pute. Je le ramène à l'intérieur, le jetant au sol comme la merde qu'il est. Et là, je lève le pied et je viens l'abattre sur sa queue, qu'est à l'air d'ailleurs, vu que cet enfoiré était à poil dans MON lit avec MA meuf. Il hurle et se plie en deux, protégeant ses attributs avec ses mains. - TU. Second coup de pied. - T'APPROCHES. Troisième coup d'pied. - PLUS. Quatrième. - D'ELLE ! Et un dernier pour la route.

Je m'arrête enfin, essoufflé. Je le toise quelques secondes, les mains tremblantes, le souffle haletant. Puis, je me tourne à la recherche de Nana, qui va devoir payer elle aussi pour son affront. Elle est toujours dans le lit, je grimpe dessus et m'assois sur elle pour la bloquer avant de venir attraper son visage entre les doigts de ma main droite. Là, je les enfonce dans ses joues et je serre de toutes mes forces, espérant que ce soit douloureux. - T'es vraiment la pire de toutes les traînées. Ma main relâche son visage et viens se nicher au niveau de sa nuque que je me mets rapidement à comprimer. - T'en a ramené combien dans notre lit, hein ? COMBIEN NANA ? Je serre plus fort, incapable de me calmer. C'est horrible. J'ai autant envie de l'embrasser que de la frapper. Mon regard quitte le sien un instant, pour se poser sur les draps. Ces draps dégueulasses, salit par leur accouplement immonde. Je la relâche et me redresse. - J'vais te cramer tout ça moi, je redormirais jamais dans ces draps ! Je commence à tirer comme un malade sur les draps, pour essayer de tous les récupérer, taies d'oreillers comprises. On va faire un grand feu de joie, juste là dans la chambre et peut-être que j'y foutrais cet enfoiré qui continue d'agoniser au sol. J'enrage, mes gestes sont maladroits et je tire dessus comme un forcené, venant même déchirer une partie du drap house. - J'te déteste putain, j'te déteste ! Que je grogne à son égard, blessé dans mon orgueil. Vexé comme pas possible. Elle a intérêt à fermer sa gueule. Elle a intérêt à ne pas la ramener. Parce que sinon je lui explose la tête contre le sol, que ce soit clair. J'ai passé ma rage sur l'autre, mais putain. Elle n'a pas intérêt à me chercher. Vraiment pas.
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MessageSujet: Re: décapitation. (naj droit d'vant toi)   décapitation. (naj droit d'vant toi) EmptyJeu 22 Déc - 2:44



il y a ce flot d'émotions qui envahit l'être. sensation étrange qui fait perdre les pédales l'espace d'un temps. le corps ne réagit plus, figé tel le serait une statue de marbre, pourtant à l'intérieur c'est la débandade. les craquèlements se font ressentir et démarre des lors une course effrénée du palpitant pour réanimer la substance grise, désespérant de pouvoir électriser le système nerveux afin qu'une réaction se produise. parfois les bons mots font leur apparition, parfois il faudrait savoir se taire. nana, elle ne le sait pas, elle est trop vivante pour penser aux impacts des mots. trop soudaine pour penser aux conséquences. et ses lèvres qui s’entrouvrent, prononçant son arrêt de mort. T'ES MORTE SALE PUTE ! elle ne cligne pas même d'un cil, la peur n'arrive pas à se frayer un chemin jusqu'en son fort intérieur et pourtant elle sait qu'elle est là. la colère. elle la décèle dans ses yeux qui la foudroient. eanna à l'habitude des mots de JJ, leurs violences n'ont plus d'impact. c'est sa rage qui la bouffe, c'est la haine qui l'habite qui s'infiltre en elle pour la bouleverser comme nul autre ne sait le faire. et pourtant elle arrive toujours à voir plus loin, parce que c'est JJ. ou parce qu'elle est tout bonnement trop amoureuse pour affronter la vérité. alors elle ne croit qu'en ce qu'elle voit et nana, elle voit JJ, JJ en colère mais aussi JJ tel qu'il est, tel qu'elle l'aime et ça la bouleverse. ça la bouleverse tellement qu'elle en oublie l'autre parce qu'au fond elle s'en fou, y a que JJ qui compte. JJ et encore JJ. et elle pourrait hurler son nom sur tous les toits du monde.

elle hurle dans sa petite tête nana, mais y a l'autre connard qui sème la pagaille. gâchant ses minces chances de survie pour leur avouer une vérité dont ils ont déjà conscience. quel idiot, il va mourir sur le sol de leur chambre et elle va être obligé de nettoyer le rouge qui aura taché la moquette. ça l'agace rien que d'y penser. ça l'agace parce qu'elle sait que ça va se produire et qu'à cause de ça, elle aura plus personne pour allumer ses clopes quand les kids seront ailleurs, qu'au loft. mais ça dans l'fond c'est pas si grave parce qu'il y a du positif dans tout ça.  JJ est pas au courant pour ce qu'elle cache dans son ventre. elle le sait parce que sinon c'est d'elle dont il se serait emparé en premier. en y pensant, ses épaules s'abaissent, comme si un poids venait de se retirer et le monde semble alors plus léger pour elle. juste elle parce que les cris, la sorte de cette torpeur dans laquelle elle s'enferme constamment. elle détourne le regard du vide, cherchant un point de repaire dans tout ce bordel. et elle voit son homme de dos. y a ses veines qui se dessinent, les os saillants qui ressortent alors que son bras maintient son amant. certains feraient sûrement quelque chose pour éviter ce genre de situation. nana, non. elle se contente d'admirer le spectacle, se disant que JJ il a beau avoir tout un tas de défaut, il sera jamais lâche comme ce pauvre mec dont elle ne se souvient même plus le nom. il supplie. et JJ capitule non sans conséquences. le corps du pauvre gars vient heurter le sol dans un bruit sourd. elle pourrait avoir mal pour lui, ressentir de la pitié mais JJ ne n'en lui laisse pas le temps, alors que son pied vient s'enfoncer dans ses parties. TU. et il recommences encore une fois.  T'APPROCHES. puis une autre.  PLUS. et à nouveau.  D'ELLE ! et elle n'arrive pas même à avoir de la compassion pour son pauvre voisin. elle n'y arrive pas, parce qu'à ce moment présent, elle jubile de son appartenance. son myocarde accélère, cognant dans sa poitrine avec férocité. le sang pulse contre ses tempes alors que sa mâchoire se resserre. c'est inexplicable cette envie qui s'immisce en elle alors qu'il n'est que violence. elle le bouffe du regard, saisit par cette jalousie qu'il n'avouera jamais. pourtant ils savent. ils se connaissent par cœur. elle sait pour ses infidélités tout autant que lui pour les siennes. elle devrait s'en vouloir d'avoir été prise sur le fait, mais elle jubile, c'est plus fort qu'elle. elle aime le voir ainsi. enfermé dans cette possessivité malsaine qu'elle n'a de cesse de nourrir. pour nana c'est jouissif, il faut pas chercher à comprendre, c'est comme ça. tout ce qui est lié à JJ la transcende avec une douceur massacrante, avec une force sans pareille. et le pire dans tout ça c'est qu'elle ne lutte même pas, elle s'offre à cette fatalité comme il a cédé à la sienne.

et soudain plus rien. y a que le silence, légèrement bafoué par les gémissements étouffés par la douleur. le vacarme des coups à cessé, une bataille s'est terminée et la guerre s'apprête à éclater. il y a toujours un instant de vide avant, un moment ou plus rien ne peut nous atteindre et lorsque l'éveil se fait, tout repart à une vitesse folle. et il est là. là, tout contre elle. elle sent sa chaleur au travers du tissus, son odeur qui vient embaumer ses narines. ses doigts qui s'enfoncent dans ses joues, lacérant sa peau si fine et la chair qui s'entaille au contact des canines. elle à mal mais elle ne l'avouera jamais, elle n'a rien de la petite chose fragile quand elle est avec JJ. lui tenir tête c'est tout ce qui compte, peu importe la douleur. laisser ses iris sombrer dans les siennes pour se noyer dans le tréfonds du bleu de ses pupilles. t'es vraiment la pire de toutes les traînées. et toi t'es le plu beau des salops. toute cette haine si vaillamment canalisée, tout ça, pour ne pas la briser. si la pression se relâche un instant ce n'est que pour se glisser le long de son cou. elle frisonne à son contact, savourant ce cadeau qu'il lui fait, avant qu'il ne resserre à nouveau son étreinte. l'étouffant avec amour. t'en a ramené combien dans notre lit, hein ? COMBIEN NANA ? et y a ses empreintes qui compressent la peau, empêchant l'air de rentrer. apnée soudaine que nana ne supporte pas et elle secoue vainement la tête, accrochant ses mains a son poignet droit pour qu'il la lâche. c'bon .. lâche moi ! y a de l'amertume dans sa voix ! elle a pas de compte à lui rendre, parce qu'il est où lui pendant qu'elle s'envoie en l'air avec des crétins. hein ? t'es où JJ pendant que moi je t'attends. et ses yeux la quittent pour le linge blanc, comme si ça avait de l'importance. comme si il pouvait pas simplement l'embrasser et la baiser la maintenant plutôt que de s'occuper d'un truc sans importance. j'vais te cramer tout ça moi, je redormirais jamais dans ces draps ! c'est tellement idiot, putain ! comme si elle lui aurait laissé la possibilité de mettre son foutre dans leur intimité. elle chérie bien trop leur odeur pour en laisser une autre se glisser entre eux. elle sait pas trop si elle doit pleurer ou hurler. elle est trop petite pour se permettre de contenir en elle plus de deux émotions à la fois. et y a tout qui se bouscule, la rage qui l'envahit, elle balaye tout sur son passage ne laissant plus la place pour un quelconque autre sentiment. nana c'est qu'une éponge. UNE PUTAIN D’ÉPONGE. et JJ qui s'énerve, ça la fou en boule ! et dans ces élans de violence, y a son corps qui valdingue hors du lit alors qu'il tire sur les draps. tout ça c'est trop d'un coup. elle attrape sa chemise qui traînait par là et l'enfile pour ne plus ressembler à eve. elle va le frapper s'il continue sa connerie. oui elle s'est tapé un mec dans leur lit et alors ? est-ce que c'est une raison pour tout faire brûler ? j'te déteste putain, j'te déteste ! et ses poings se resserrent à l'égard de sa mâchoire qui fait de même. son palpitant accélère à nouveau et cette fois ce n'est pas parce qu'elle envie de lui. enfin si, toujours. mais là elle à juste envie d'abattre ses mains sur lui. elle perd le contrôle en sa présence, y a jamais de juste milieu entre les deux. c'est s'abattre pour mieux se retrouver. c'est bon calme toi ! et elle peste à son tour, envahie par sa propre haine qui vient de nulle part. elle aurait pu rester calme, laisser les choses passer mais nana, ça, elle sait pas faire. non il faut toujours qu'elle en rajoute une couche. les reproches c'est aussi sa spécialité. fais pas comme si tu l'avais jamais fait toi aussi ! ramener des putains d'inconnues dans notre lit. y a leur odeur de fleurs fanées qui viennent parfois embaumer l'oreiller et nana elle dit rien parce qu'elle à pas de preuves. elle peut rien faire contre les mensonges de JJ, elle même croit dur comme fer à toutes ses calomnies. alors elle passe au delà, même si ça veut dire se faire bouffer de l'intérieur. faut pas croire qu'elle accepte ses infidélités, ils sont comme ça mais putain dans sa tête, elle les a déjà toutes tuées quinze fois. elle les cogne jusqu'à ce que le sang envahisse la pièce, jusqu'à ce que les baignoires se remplissent du liquide, jusqu'à ce qu'elles en viennent à cracher leurs poumons. ouais nana quand elle y pense, elle a des envies de meurtres. le pire c'est que ça la terrorise parce qu'elle s'en sait capable. c'est SON JJ et personne à le droit de l'avoir si ce n'est elle. puis si tu passais pas ton temps à baiser des sales petites putes, j'serais pas obligée de me faire farcir par des connards ! ça sort tout seul, parce que dans l'fond ça la tue. ça la tue de savoir qu'il y a d'autre corps que le sien qui ondulent contre sa peau. que d'autres lèvres que les siennes subissent ses morsures ou les caresses de sa langue. c'est d'une lenteur désespérante, c'est le couteau qui tourne encore et encore dans la plaie, empêchant la cicatrisation. ça se creuse doucement en elle, ce trou béant qui grandit chaque jours dans sa poitrine. et le vice la pousse toujours a aller plus loin, oubliant les limites de sécurité. hein JJ, t'en as sauté combien aujourd'hui ? et elle s'approche de lui, laissant leur peau se frôler, comme pour déclarer à son tour la guerre. parce que la violence appelle la violence et qu'eanna en est remplie. proximité lacérante, qui électrise tout son être. déchirée entre l'envie de lui et ce besoin de baston fulgurant. elle sait qu'elle va finir par s'en mordre les doigts, c'est toujours comme ça. parce que nana elle sait pas lui résister, elle en a conscience mais elle s'en contre-fou. elle a juste envie de l'embrasser avant d'se faire cogner.


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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: décapitation. (naj droit d'vant toi)   décapitation. (naj droit d'vant toi) EmptyMar 3 Jan - 23:43

Elle gigote entre mes doigts, secoue sa tête pour tenter de m'échapper et ses mains viennent agripper mon poignet pour me forcer à lâcher prise. Mais je ne lâche pas. J'ai envie de presser encore plus, j'ai envie d'empêcher totalement l'air de se faufiler dans sa gorge et de venir remplir ses poumons. Je veux la sentir agonisante sous ma pression, je veux voir son regard paniquer, je veux l'entendre tenter de reprendre désespérément sa respiration sans y parvenir. Et pendant deux secondes, je suis à deux doigts de me laisser submerger par mes pulsions et de le faire. Pendant deux secondes, je l'envisage véritablement. Pour voir ce que ça ferait. Mais elle ne m'en laisse pas le temps. Sa voix s'élève et me tire de mes pensées morbides. - c'bon .. lâche moi ! Les narines dilatées, je souffle bruyamment, contrarié. Un peu perdu aussi, déséquilibré, alors qu'elle vient de m'arracher à mes plans. Je cligne des yeux et il me faut quelques instants avant de me reconnecter avec la réalité. De reprendre le contrôle de mon corps et de l'espace qui m'entoure. Mais je ne la libère pas pour autant. Je sens son cœur battre, je sens le sang qui circule dans ses veines par impulsions et qui vient s'écraser contre sa peau, heurtant mes doigts à chaque pulsation. Délicieuse sensation. Comme si je détenais sa vie entre mes doigts. Je la possède toute entière et ce sentiment grisant me fait esquisser un sourire satisfait. Mais ça ne dure pas longtemps, parce que rapidement mon attention se focalise sur les draps. Ces maudits draps. Je la libère donc et m'en prend au tissu, commençant à tout tirer, tout défaire, sans même réaliser qu'elle tombe du lit. Rien ne m'arrête, je continue, fou de rage. J'ai l'impression de déjà sentir la chaleur qui sera produite par les draps en feu. Et je jubile face à cette sensation exquise. Mais à nouveau, Eanna vient m'interrompre dans ma folie. - Fais pas comme si tu l'avais jamais fait toi aussi ! ramener des putains d'inconnues dans notre lit. J'ai toujours nié l'avoir fait et ce n'est pas aujourd'hui que je vais avouer mes torts. Bien sûr que je l'ai déjà fait. Tellement de fois que je ne compte même plus. Mais quand c'est moi, je ne sais pas, c'n'est pas pareil. Parce que je sais que ça ne compte pas à mes yeux. Que la fille n'est personne, qu'elle ne vaut rien. Et peut-être que je le fais aussi un peu pour emmerder Nana. Pour me venger de ses infidélités à elle. Alors que là, moi, je ne sais pas ce qu'elle a en tête. Je ne sais pas si ce mec a de l'importance pour elle ou non. Je ne sais pas non plus si c'est la première fois, encore moins si ce sera la dernière. Ni pourquoi elle l'a ramené ici. Pour quelle raison ? Pour m'emmerder ? Pour des questions pratique ? Ou parce qu'elle le juge suffisamment proche et intime d'elle pour lui refiler un tel honneur ? Les questions se bousculent dans ma tête et me font enrager encore plus. Je me redresse un peu et me tourne vers elle, lui lançant un regard assassin, plein de reproches et de rancœur. - Hé non, je l'ai jamais fait moi tu vois ! Parce que j'te respecte Nana. Je grimace de colère et finis par me mettre debout sur le matelas, m'approchant d'elle au passage. - Mais toi, tu respectes rien. C'est courant chez les putes comme toi. Je voudrais lui offrir un sourire sarcastique, mais je n'ai même pas le cœur à ça. Je me contente de la fusiller du regard, avec une envie violente de lui cracher à la gueule. De la faire souffrir autant que j'ai mal à cet instant. Et je ne supporte pas de savoir qu'elle a cette emprise sur moi. Ça me révolte et ça ne fait que nourrir ma colère déjà démesurée.

Je me désintéresse d'elle, retenant un mollard qui pourtant ne demandait qu'à sortir et je roule en boule le drap, tout contre moi. - Puis si tu passais pas ton temps à baiser des sales petites putes, j'serais pas obligée de me faire farcir par des connards ! Pardon ? PARDON ? Je fulmine. J'ouvre grand les yeux, stupéfait par ses accusations. - TU T'FOUS DE MA GUEULE ? Que je lui hurle dessus, hors de moi, le visage rougi par la fureur qui crépite sous ma peau. - C'est ça ton excuse pour être une sale trainée infidèle ? SÉRIEUSEMENT ? J'y crois pas. J'peux pas y croire. J'échappe un long rire nerveux qui me secoue de la tête aux pieds sous forme de spasmes violents. - PUTAIN ! Je ris de plus belle, mes nerfs lâchant complètement. Elle se fout tellement de ma gueule. J'enfouis mon visage dans le drap roulé et y étouffe un cri de rage. Elle dit n'importe quoi. Si ça se trouve, dans l'histoire de notre couple, c'est elle qui m'a trompé la première. J'en suis presque sûr même. C'est elle la mauvaise personne entre nous deux. C'est moi qui lui rend la monnaie de sa pièce, pas l'inverse. J'en suis convaincu, ouais. Parce que je suis quelqu'un de bien. Je suis quelqu'un de bien. Cette phrase tourne en boucle dans ma tête, interminable. - hein JJ, t'en as sauté combien aujourd'hui ? Je relève la tête, les dents serrées. J'ai envie de tout lui avouer pour Anca, juste pour gagner la partie. Mais je me retiens, parce que je la connais. Elle risquerait de gâcher tous mes plans. Ma poitrine se soulève et s'abaisse à un rythme effréné, bruyamment. Je vais me venger, mais autrement, ouais. L'idée germe dans ma tête et m'arrache un sourire annonciateur d'une suite dangereuse. Sans crier gare, je profite de la proximité qu'elle vient d'installer entre nous pour me jeter sur elle et la recouvrir du drap que je tiens entre mes mains. Je l'enveloppe dedans et la pousse sur le lit pour qu'elle s'allonge dessus. Là, je grimpe à califourchon sur elle pour l'empêcher de retirer le drap et de m'échapper. Je me penche à son oreille, où tout du moins j'essaye de deviner la zone où elle se trouve à peu près. Je pose ma main gauche sur son sternum pour tenter de l'immobiliser autant que possible et, doucement, je lui murmure. - Faut te purifier de tes péchés Nana, et y a que le feu qui peut faire ça tu sais. Le feu, elle déteste ça Eanna. On se dispute souvent à cause de ça. Et j'ai bien l'intention de profiter de ça pour lui foutre un peu la trouille. Bien sûr que je n'ai pas l'intention de la faire cramer, j'suis pas cinglé. Mais elle, est-ce qu'elle peut en être sûre ? Non. Tout le monde sait que lorsque je suis en colère, je fais pas mal de trucs insensés et dangereux.

Je sors mon briquet de ma poche et m'amuse à l'allumer à plusieurs reprises près de son visage, pour qu'elle entende le bruit à travers le drap. - Attention, t'es prête ? J'fous l'feu au lit dans 3... 2... Mais je suis interrompu dans mon compte à rebours par le mec par terre qui vient de se lever et de partir en courant. - HEY ! Je me redresse et par réflexe, lui envoie dessus le briquet que je détiens dans ma main. - LA PROCHAINE FOIS J'TE JETTE PAR LA FENÊTRE T'ENTENDS ? J'LE JURE ! Mais il est déjà loin. Je grogne et reporte mon attention sur Nana qui se débat toujours sous mes jambes. Je me retire et enlève le drap au passage, la libérant de mes conneries. J'attrape ses cheveux et la force à se redresser sur le matelas, fixant mon regard dans le sien. - Si j'te retrouve dans notre lit avec un autre mec encore une fois, toi aussi tu passes par la fenêtre, tu piges ? Mes yeux glissent jusqu'à ses lèvres et, brutalement, je viens m'en emparer, me mettant à l'embrasser avec hargne. Et comme toujours, le contact de nos bouches l'une contre l'autre me transcende. Ma colère se dissipe pour laisser place à une excitation brutale. Je me détache d'elle par intermittence, le temps de lui murmurer quelques mots. - T'es à moi Nana. Je l'embrasse. - Tu peux baiser qui tu voudras, tu seras toujours à moi. Je l'embrasse. - Toujours. Elle est ma possession, mon bien, ma chose. Elle m'appartient tout entière, qu'elle le veuille ou non. Et ce sera ainsi tant que je voudrais d'elle. Je lui mords la lèvre, violemment. - J'te déteste. Que je répète une dernière fois, avant de relâcher ses cheveux pour venir glisser ma main droite sous sa chemise, tandis que la gauche se pose dans le bas de son dos, cherchant à la rapprocher de moi, à la faire venir se coller tout contre moi, ivre d'elle, de son corps. Drogué en manque qui ne supporte subitement plus l'idée qu'un seul millimètre nous sépare. Il me faut ma dose. Tant pis si ça fait mal, tant pis si je lui en veux encore. Ma tête s'est mise en berne, mon corps a pris le dessus. Et il la désire, maintenant. La posséder encore plus. La faire mienne encore plus. Pour qu'elle n'oublie pas, jamais, qu'elle est à moi. Que c'est moi qui décide. Qui décide de tout, bien qu'elle fasse ce qu'elle veut quand même. M'imposer, pour qu'elle se souvienne que c'est moi le plus fort. Que je peux la briser si je veux. Et peut-être que je vais le faire. Là, dans une minute, ou dans dix. Profiter qu'elle ait baissé sa garde pour l'achever. La punir. Lui faire regretter d'être une catin, d'ouvrir ses cuisses à n'importe qui dès que j'ai le dos tourné. Lui faire regretter de m'aimer, tout en lui donnant mille raisons de m'aimer encore plus.
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MessageSujet: Re: décapitation. (naj droit d'vant toi)   décapitation. (naj droit d'vant toi) EmptyJeu 5 Jan - 0:40



elle l'enrage. quelque part c'est peut-être une vengeance, c'est peut-être la seule chose qu'elle a trouvé pour qu'il comprenne qu'il lui fait mal. peut-être pour animer son intérêt, s'il est persuadé qu'il n'a pas à se battre pour elle, il n'a pas se soucier de faire tout son possible pour se l'accaparer. en tout cas c'est le seul truc plausible qu'elle à dégoté pour se convaincre, un tant soit peu, de tout cet acharnement. pourquoi elle avait ramené l'autre déjà ? parce qu'il avait un appart miteux, pourtant ça ne lui avait jamais posé problème les autres fois. l'inviter au loft ne lui était jusqu'alors jamais passé par la tête. alors pourquoi le jour où elle se décide à changer la donne faut que son mec se ramène. c'est quoi une question d'inconscient qui envoie des messages liés du genre : bon nana tu devrais emmerder JJ, il est pas assez là en ce moment, si tu ramènes un mec il va forcément péter un câble.  hé, JJ aujourd'hui tu devrais rentrer plus tôt, y a ta meuf qui fait de la merde ! toute cette connerie, ça lui broie les ovaires à nana, devoir se justifier alors qu'elle en à juste pas envie. hé non, je l'ai jamais fait moi tu vois ! parce que j'te respecte nana. et lui qui continue avec ses mensonges. TU MENS JJ ! J'LE SAIS PUTAIN ! mais elle arrive pas à lui en vouloir, elle le sait, y a son instinct qui lui envoie des putains de signaux de merde, des gros signaux qui clignotent plus qu'un sapin de noël. mais c'est plus facile d'avoir des œillères hein ? plus facile d'accepter les mensonges. parce que JJ, il ment tellement bien qu'il arrive à lui mettre du baume au cœur et c'est forcément plus agréable que s'il venait à lui avouer qu'il en a baisé plein dans leurs draps. mais toi, tu respectes rien. c'est courant chez les putes comme toi. et ils s'balancent des éclairs, ils pourraient s'foudroyer sur place. lui parce qu'elle l'a presque trahie sous ses yeux et elle parce qu'elle refuse à ce qu'il la voit comme une pute. ouais nana elle baise à droite à gauche, c'est une perle qui s'fait enfiler par tous les trous mais c'est pas une pute, putain ! j'suis pas une pute JJ ! j'ai rien gagné à m'faire baiser par ce crétin ! comme si ça allait changer quelque chose pour lui, comme s'il allait saisir la subtilité de ce qu'elle veut lui faire comprendre. et puis merde il peut juste pas l'insulter de la façon dont elle vient de traiter ses conquêtes de merde !  ça veut dire quoi ça, qu'au final, elle représente pas plus que ces putes dans lequel il va tremper sa queue, c'est ça ? alors elle l'emmerde ! qu'il aille se faire foutre ! TU T'FOUS DE MA GUEULE ? et OUI JE ME FOUS DE TA GUEULE ! TU ME FAIS CHIER VOILA !! et elle continuera de se faire prendre par les queutards du coin puisque que c'est comme ça ! puisque de toute façon c'est qu'une pute comme une autre, elle devrait peut-être commencer une reconversion, histoire que ça lui serve réellement à quelque chose. c'est ça ton excuse pour être une sale traînée infidèle ? SÉRIEUSEMENT ? mais elle à pas d'excuse ! et lui il est trop con pour voir que finalement c'est pour lui qu'elle le fait. elle lui rend ce qu'il lui donne, si elle le trompait pas un tant soit peu, leur couple aurait pas de raison d'être. mais ça non il le voit pas ! trop occupé à voir le côté négatif de la chose ! pourtant il devrait comprendre, c'est pas comme si c'était pas le premier à aller en sauter une autre quand elle à le dos tourné. PUTAIN peut-être qu'elle est allait trop loin nana mais il l'a bien cherché. ça vaut aussi pour toutes les fois où c'est lui qui était en tord. d'ailleurs elle lui laisse pas tant de répit qu'ça l'irlandaise. elle à pas envie qu'on s'attarde sur ses erreurs qui sont dues aux siennes. alors elle lui pause la question qui lui brûle les lèvres, celle à laquelle il pourra pas donner suite, parce qu'il trop de fierté ancré en lui et qu'il préférera crever que d'lui dire la vérité.

allez JJ réponds ! dis quelque chose, poses tes putains de couilles sur la table et avoues ! avoues que t'en as baiser au moins une. la laisse pas dans le doute ! c'est trop simple de s'la jouer celui qui veut pas répondre, celui qui détourne la question parce que tout le monde connait la réponse. bien sur qu'il baise des catins toute la journée. bien sûr qu'y a pas que nana dans ses draps, peut-être que c'est sa préférée et ça va de soit que s'il en vient a en être autrement, elle va lui défoncer sa jolie gueule. tant pis, elle perdra la vie au passage et il pourra crever dans son chagrin de l'avoir tué mais elle lui défoncera le crane, meurtrie entre deux coups de rein, elle l’achèvera parce qu'il l'aura mérité. un remake de roméo et juliette, sauf qu'eux, ils auront eu le temps de baiser une dernière fois sur leur tombe. histoire de. histoire qu'on se souvienne d'eux, si le monde en à quelque chose à foutre de leur amour à trois sous. elle se colle un peu plus à sa peau, elle est brûlante et ça l'anime. ça la rend folle de désir pour lui, elle pourrait lui offrir son corps comme ça, il pourrait faire ce qu'il veut d'elle. nana, elle l'aime trop JJ, elle aime tellement qu'elle le respire. trop. et sa garde qui se dissipe et lui qui se gêne pas pour en saisir l'opportunité. elle le hais, alors qu'il l'enroule dans les draps blanc. pourtant ça la fait rire. peut-être que c'est nerveux parce qu'elle voit plus rien et qu'elle se sent tout de suite prisonnière. privée de ses mouvements et de l'aperçu de la scène qui se trame sous ses yeux. la panique l'envahit alors qu'elle se retrouve à nouveau allongée sur leur matelas. y a le corps de JJ qui se glisse sur elle, la bloquant de toutes ses forces et comme si ça suffisait pas, sa paume vient se loger sur sa poitrine, l'immobilisant un peu plus. et sa voix se fait murmure auprès de ses oreilles. s'en est presque trop excitant, pourtant elle ignore encore la couleur de ce qui l'attend. faut te purifier de tes péchés nana, et y a que le feu qui peut faire ça tu sais. et soudain, elle déglutie. et la panique se fait un chemin jusqu'à son palpitant qui loupe un battement, horrifié par l'annonce. elle vrille. avec JJ y a rien qu'est jamais sûr, il s'rait bien capable de la cramer vivante, s'il avait du bois à disposition, il aurait pu lui faire un bûcher ! arrêtes JJ ! déconnes pas putain ! il s'entend l'affolement dans sa voix, elle est pas au stade de supplication, mais elle fait pas la fière nana. y a trop de souvenirs qui se heurtent à elle, lui offrant des bouffées d'angoisses alors qu'elle tente de se libérer en se débattant dans tous les sens. elle se sent pas bien nana, elle déconne pas avec le feu. elle sait que trop bien la vitesse à laquelle il vient lécher la chair pour finir par la dévorer sans gêne. JJ, il pense qu'elle fait semblant, il est pas au courant. elle en a jamais parlé de sa maison, de l'incendie, de ce qu'elle appelle un accident alors que c'était clairement voulu. il sait pas combien c'est douloureux pour elle de voir resurgir les souvenirs d'une vie qu'elle a enterré. en plus, il en joue ce con. avec son putain de briquet de merde qu'il ose brandir près de son visage, elle sent la chaleur au travers du tissus et elle se secoue dans tous les sens. comme si ça allait changer quelque chose que d'envoyer des coups dans le vide. elle tente quand même parce que par chance, elle pourrait l'atteindre et au moins se défaire de cette étreinte foireuse qui lui colle la peur au bide. JJ ARRÊTES ! c'est la colère qui parle, elle lui hurle dessus autant qu'elle peut, sa voix à moitié étouffée par le tissus et cet émoi qui la trahie. putain, elle déteste quand il gagne, quand il a toujours raison et qu'elle peut rien faire. elle le déteste tellement que ça la blesse. attention, t'es prête ? j'fous l'feu au lit dans MAIS IL EST SÉRIEUX LA ? non elle arrive pas à y croire, il va pas vraiment faire ça. c'pas possible ! 3... non, non non ! il déconne ! elle peut même pas attraper son visage avec ses mains pour le protéger et elle sent toujours la chaleur du briquet qui fait des allers retours trop près du tissu. PUTAIN JJ CASSES TOI ! sa voix est oppressée par les sanglots. 2... elle a pas d'autre choix que de se rendre, la peur est trop grande pour la renier. T'AS GAGNÉ ! pitié arrêtes.. elle veut plus jouer, c'est trop pour elle, plutôt s'faire saigner, que d'finir brûlée. redevenir poussière et s'évaporer dans la nuit, ça l'effraie, elle veut pas disparaître comme ça. nana, elle à le souffle court, elle respire même plus sous la paralysie, rongée par la terreur qui la submerge.  

HEY ! il hurle, elle sait pas trop pourquoi, mais elle entend du bruit dans la pièce et le poids qui l'oppressait s'est dissipé. ça lui déchire la poitrine, cette bouffée d'air qui s'infiltre dans ses poumons, les brûlant comme si c'était la première fois que l'oxygène, s'y engouffrait. elle a complètement oublié l'autre gars, comme quoi il en faut pas beaucoup à nana pour qu'elle déporte son attention. et y a un truc qui vole, faisant résonner les murs dans sa chute. c'est pas assez bruyant pour ce que ce soit une chute humaine et en fait, elle s'en fou, il peut se briser le fémur ce connard ! putain il s'est barré alors que JJ comptait lui foutre le feu ? mais quel enculé de merde, couilles molles et ça veut être père. mais putain qu'il aille crever ! LA PROCHAINE FOIS J'TE JETTE PAR LA FENÊTRE T'ENTENDS ? J'LE JURE ! y aura une prochaine fois ! elle le droguera s'il le faut, elle le traînera devant JJ s'il le faut et putain elle regardera même sa chute ! mais qu'elle pute, tapette de merde ! elle se vengera qu'il ai osé l'abandonner, qu'il ai pas su la défendre devant JJ même si ça voulait dire repartir en fauteuil roulant, ou ne pas repartir du tout. parce que JJ il aurait forcément gagné, il paye pas de mine comme ça mais quand il cogne, il déconne pas ! c'est pour ça qu'il sera jamais remplaçable aux yeux de nana ! parce que lui, même au bord de la mort il continuera à lui hurler qu'il l'encule ! en vrai JJ c'est son héro, c'est l'plus beau et le plus fort et c'est SON mec ! même si c'est qu'un connard c'est quand même son connard à elle. et c'est lui qui la sort de ce foutoir dans laquelle il la foutue, la libérant de cette étoffe qui avait plus des airs de prison qu'autre chose. elle cligne des yeux alors que la lumière l'agresse soudainement, n'ayant pas même le temps de reprendre sa respiration, qu'il la saisit déjà par les cheveux. elle le regarde avec toute la noirceur dont elle est capable alors que ses yeux se perdent dans les siens. j'te hais JJ ! qu'elle lui balance sans peur, de toute façon maintenant qu'il compte plus la brûler, elle craint plus rien et elle veut surtout trouver une excuse à la rougeur qui orne ses yeux bleus. si j'te retrouve dans notre lit avec un autre mec encore une fois, toi aussi tu passes par la fenêtre, tu piges ? quitte à choisir, ça sera toujours plus agréable d'embrasser le bitume plutôt que d'sentir le cramé ! puis elle aura même pas l'temps de réagir que son crâne aura déjà explosé contre la macadam parce que ça sera jamais résistant avec 40 étages. pas de souffrance juste la sensation de voler avant de s'éclater, le bûcher y aura jamais pire de toute façon ! jm'en fou, je vais me réincarner en piaf et j'te chierais d'sus tous les matins pour qu'tu t'rappelles c'que tu m'as... fait ! et ses lèvres putain ! mama elle se damnerait là maintenant, si ça pouvait faire en sorte qu'elles soient collées aux siennes pour l'éternité. elle a envie d'oublier ce qu'elle à osé dire. oui, si il venait à la tuer, bien sûr qu'elle viendrait le hanter jusqu'à ce qu'il mette lui aussi fin à sa vie pour pouvoir s'entre-tuer dans l'au delà. mais nana elle aime trop ça, quand JJ l'embrasse. l’électricité qui envahit son corps, les émotions qu'il décuplent en elle et dont lui seul est le maître. t'es à moi Nana. et son corps qui s'hérisse au son de sa voix, les frissons qui courent le long de l'échine, envoûtant la chair. rien qu'à toi. qu'elle susurre entre deux baisers. d'façon y a personne d'autre qui compte, y a que lui mais elle lui dira jamais trop, de peur qu'il se lasse. la tromperie, quelque part c'est un moyen d'le garder, ça l'oblige à rester, le fait qu'il ai de la concurrence. tu peux baiser qui tu voudras, tu seras toujours à moi. elle hoche la tête, attrapant à nouveau ses lèvres qui viennent s'écraser contre les siennes. le seul qu'elle veut baiser là maintenant, c'est lui. c'est lui que son corps désire, elle résiste face aux pulsions, elle veut rien précipiter mais y a cette passion qui la dévore et elle la sent au plus profond de ses entrailles. elle sent les pulsations de son palpitant cogner contre ses tempes, l'excitation qui se lit au fond de ses yeux et elle sait qu'il en est de même pour lui alors elle à envie de céder. toujours. toujours. de toute façon, il ne pourra jamais en être autrement. ils seront toujours liés et ça jusqu'à la fin et si un jour il décide de s'en en aller, elle ira le chercher ! elle en aura rien à foutre qu'il ai pas envie de revenir, c'est son appartenance ! et il sera toujours à elle, qu'il le veuille ou non !

piqûre soudaine qui martèle sa chair, alors que JJ pince entre ses dents sa lèvre. mordant jusqu'au sang pour lui donner le goût qu'aurait certainement eu sa vengeance s'il s'était décidé à l'affronter et la réduire en miette. j'te déteste. ça sonne presque comme un je t'aime et elle peut pas s'empêcher de le narguer en souriant. il relâche sa tignasse, lui rendant ainsi la liberté qu'elle convoitait depuis un moment, la rendant libre de ses mouvements, enlevant toute crainte, comme s'il ne lui en voulait plus. elle se méfie pourtant nana, parce qu'avec lui, elle n'est jamais à l'abris de rien, il peut changer d'avis en un battement de cils. pourtant elle laisse ses mains glisser sous la chemise qui n'est à personne d'autre qu'à lui, frissonnant sous son emprise. elle à la gorge nouée. son cœur ne sait plus à quelle cadence s'accorder, il bat trop fort, si fort qu'elle à l'impression qu'il s'est arrêté. et y a tout son bas ventre qui s'éveille, la chaleur qui se propage à la vitesse de l'acide, emballant tout son corps dans cette excitation à laquelle elle ne veut pas résister. aux gémissements qu'elle étouffe en collant son corps au sien, y a qu'un voile qui les sépare, c'est presque rien. j'te déteste aussi .. je te déteste pour ce que tu me fais éprouver, pour être le seul a avoir ce pouvoir aussi magique que destructeur et je t'aime tellement JJ ! j'te hais de me faire t'aimer autant ! et il faut qu'elle le déteste, si c'était pas le cas, y 'aurait pas de juste balance, elle aurait le cœur qui implose sous ce trop plein d'adoration, alors cette haine, elle est vitale, c'est la survit à son amour. à cet attachement qui la rend folle, folle de lui comme elle n'aurait jamais pu l'être avec quiconque. il l'hypnotise tellement qu'elle cherche même pas à réfléchir et elle est limpide avec lui. non elle lui déballera jamais toute la vérité sur tout mais elle à pas à se cacher de son désir pour lui. elle à pas besoin de faire semblant, elle peut juste pas. et les mots qui traversent la barrières de sa bouche, la trahissent plus que jamais. mais j'te baiserais bien .. elle lui sourie avant d'attraper sa lèvre inférieur avec ses dents, comme dans les films. une lueur coquine au fond du regard qui veut tout dire. elle se redresse un peu plus sur ses genoux, histoire de pouvoir être encore plus près, histoire de le sentir encore plus contre sa peau. c'est pas elle qui enlèvera ses vêtements, non, elle préfère les craquements du tissu qui se déchire entre les doigts féroces de son amour. elle l'embrasse encore, mêlant sa langue à la sienne. se laissant bouffer par cette excitation ardente qui émane de son être. elle se laisse aller nana, s'en foutant bien, qu'il puisse lui faire du mal, y a rien de plus douloureux que lui résister de toute façon. elle laisse glisser ses doigts le long de son dos, elle l'érafle avec douceur jusqu'à venir les loger entre son jeans et la fournaise de son bas ventre. elle a tellement envie de lui putain. elle a tellement envie que si elle avait pas déconné, elle serait à deux doigts de le violer, il serait déjà nu sous son corps ondulant. je déteste encore plus ça ! alors qu'elle s’agrippe au tissu bleu tout en le regardant dans les yeux. elle peut pas attendre d'être encore plus dévorée que ça, elle à comprit, elle recommencera plus, du moins plus dans ce lit. mais là y a tout son corps qui crie, qui supplie. fais moi l'amour JJ, comme un fou, comme si c'était la dernière fois, comme tu sais si bien le faire, prend moi et me laisse plus jamais m'échapper.

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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: décapitation. (naj droit d'vant toi)   décapitation. (naj droit d'vant toi) EmptyJeu 12 Jan - 0:51

- J'suis pas une pute JJ ! j'ai rien gagné à m'faire baiser par ce crétin ! Y a ma main qui s'lève et je menace de l'abattre sur elle, les yeux remplis de colère. Je ne sais pas trop ce qui me retiens. Mais je me contente finalement de fermer les doigts, jusqu'à ce que mes ongles rentrent dans ma peau à m'en faire mal. Et y a que cette douleur qui parvient à me faire reprendre pieds. A défaut de baisser la main sur elle, je hausse le ton, enragé. - JOUE PAS SUR LES MOTS BORDEL ! C'est pas le moment de vouloir jouer à la plus fine. A la maligne. Je n'ai pas la patience pour endurer ce genre de trucs. Au final, si elle s'était faite baiser contre rémunération, j'aurais au moins pu me consoler dans son fric. Mais là, même pas. Il me reste que mon humiliation, et ça pique les yeux, ça froisse le cœur, ça laisse un goût amer dans la bouche. Un goût de médiocrité. Plus encore de m'avoir trompé, je lui en veux de me faire ressentir ça. Inconsciemment, je veux la punir de me faire l'aimer autant. Parce qu'avec elle, ce n'est pas comme avec les autres. Je ne suis pas simplement blessé dans mon orgueil mal placé. C'est tout mon corps qui souffre à l'unisson avec mon âme. Duo cacophonique qui ébranle les plus solides de mes fondations et j'me sens fragilisé. C'est insupportable, comme sensation. Je voudrais que ça s'arrête. Libérer mes veines de ce fléau, de toute cette violence, toute cette douleur qui me vrille les neurones et fait exploser mon cœur. Ça me coupe le souffle et ça me fait suer, comme si j'agonisais. Alors, à défaut de la frapper, je me rue sur elle et je la piège entre mes bras. Sous le drap de ma folie. Elle se retrouve allongée sur le lit, probablement encore un peu trop étonnée pour vraiment chercher à se débattre. Il faut attendre que je lui annonce la suite du programme pour qu'elle réagisse pour de bon. - Arrêtes JJ ! déconnes pas putain ! Putain, bien sûr que je déconne. Et c'est de sa faute. C'est elle la responsable de tout ça. C'est elle qui me rend dingue comme ça, qui me fait perdre la raison. Pour peu que j'en ai une. Je l'aime beaucoup trop fort et mes émotions sont multipliées par 100 en sa présence. C'est presque douloureux parfois, tellement c'est éprouvant. Alors il n'y a pas de raison qu'elle n'endure pas ça elle aussi. On partage tout, non ?

Elle s'agite dans tous les sens et je dois lutter pour garder le dessus, pour ne pas me faire envoyer bouler sur le lit, parce qu'elle a de la force quand elle s'y met. Quand la peur s'insinue partout dans ses muscles et vient guider ses mouvements. Mais elle ne parvient malgré tout pas à se débarrasser de moi. J'suis bien accroché, déterminé. Moi, c'est la colère qui pèse sur elle de tout son poids et ça suffit pour la maintenir à sa place. Je la sens qui s'épuise, je vois le drap qui rentre par intermittence là où est sa bouche, lorsqu'elle tente d'inspirer de grandes bouffées d'air. - JJ ARRÊTES ! Elle hurle et je m'en délecte. Je continue de sourire et de jouer avec la flamme, avant de me mettre à faire le décompte. Elle redouble d'ardeur sous moi, mais je n'y fais même plus attention. Mes yeux se perdent dans la flamme qui crépite et menace de s'éteindre à chacun de ses mouvements, soufflée par tout l'air remué. Mes pensées s'emmêlent et je me déconnecte lentement de la réalité, complètement hypnotisé par l'éclat doré. Y a ce sentiment de puissance qui m'envahit, j'ai le souffle qui se met à trembler alors que ma poitrine se contracte, prise d'assaut par une excitation malsaine. - PUTAIN JJ CASSES TOI ! J'peux sentir la panique qui émane d'elle. Ça s'infiltre de partout sous mon épiderme et je me sens comme un requin attiré par l'odeur du sang. Sourire carnassier. J'entends ses sanglots mais ils ne parviennent pas à atteindre le peu de bon sens qu'il me reste. Je me fiche de sa peur, que je juge irrationnelle. Je ne pense plus qu'à moi, qu'à ce pouvoir qui me fait détenir sa vie entre mes doigts. C'est moi qui décide si elle reste en vie ou pas. - T'AS GAGNÉ ! pitié arrêtes.. Je baisse enfin les yeux sur elle, me détachant de l'objet de toutes mes obsessions. Ma poitrine se bombe de fierté alors que je me sens tel un conquérant qui est enfin parvenu à faire plier l'ennemi.

Mais cet instant d'extase est rompu alors que le mec se relève et se tire sans demander son reste. Il brise mon moment et mes envies de tout flamber s'estompent aussitôt et retournent se terrer dans un coin de ma tête. Je la libère et elle ne perd pas de temps pour se dégager du drap et regagner l'air libre. Mais je ne m'attarde pas non plus sur l'échappée du voisin. Tous mes sens sont attirés par Eanna qui remue à côté de moi. Je pivote rapidement sur le lit et je lui attrape les cheveux, comme pour lui passer l'envie à elle aussi de se tirer. Parce que elle, je ne la laisserai pas filer. On a des comptes à régler. Le visage de Nana est teinté de rouge par endroit et ses yeux aussi ont pris une drôle de couleur. Pourtant, malgré tout ça, je ne vois que le noir de ses pupilles qui tente de me tuer à chaque seconde qui passe, désespérément. Animé par une rage sans limite, qui m'est exclusivement destinée. Pour toute réponse, je fronce les sourcils à mon tour, la défiant du regard sans ciller. Guerre puérile d'enfants déséquilibrés. - J'te hais JJ ! J'esquisse un petit sourire en coin et avance mon visage près du sien, tiraillé entre colère et satisfaction. - Tu mens mal, Nana. Que j'dis, la voix pleine d'assurance. Un truc agaçant. Je fais le malin devant elle, comme si j'étais persuadé de son amour. Que je ne craignais pas de le perdre à chaque instant. Alors que c'est faux. J'ai l'impression que je pourrais perdre tout ça en un claquement de doigt. Alors j'ai besoin de me rassurer, de lui enfoncer dans le crâne qu'elle n'est bonne qu'à ça, qu'à m'aimer. Qu'elle n'est rien sans moi. J'ai besoin de la rendre dépendante à moi, de lui montrer que je n'ai aucune faille, que je contrôle tout, même ses sentiments.

- J'm'en fou, je vais me réincarner en piaf et j'te chierais d'sus tous les matins pour qu'tu t'rappelles c'que tu m'as... Elle parle trop, beaucoup trop. Alors je la coupe dans son dégueulis de mots inintéressants et je viens m'emparer de ses lèvres. Je les fait miennes, sans douceur. Avec une autorité qui ne laisse pas de place à un refus. De toute façon, Nana, elle ne dit jamais non à mes baisers. Si y a bien une chose sur laquelle on est d'accord tout le temps, c'est celle-là. S'embrasser, se caresser, toujours plus fort, toujours plus, encore, encore. Elle se calme. La colère se dissipe pour laisser place à l'envie qui s'insinue de partout. Venin rapide et dangereux, aucun moyen de l'arrêter. Et c'est tant mieux. - Rien qu'à toi. C'est mon corps tout entier qui se met à vibrer au son de ses mots. Une bouffée de chaleur me fait défaillir lentement alors que mes gestes deviennent pressés et pressants. Je la veux tout contre moi. Sa peau pour brûler la mienne. Nos soufflent qui se mélangent, comme une lutte sensuelle. Et entre nos baisers contenus, je finis par lui mordre la lèvre, pour la punir un peu. Parce que j'suis obligé de foutre de la violence un peu partout, allergique à la tendresse. C'est plus simple de haïr que d'aimer. Plus simple de frapper que de caresser. Plus simple de faire du mal que de faire du bien. Elle a l'habitude, Nana et ça la fait sourire quand je lui dis que je la déteste. Parce qu'elle s'en fout, parce qu'elle lit entre les lignes. Parce qu'elle sait que tout ça, au fond, ça me ronge. Que j'ai beau jouer au con, je n'ai d'yeux que pour elle. Ma main libère sa crinière et vient s'aventurer sous sa chemise, à la conquête de ses courbes que je connais déjà par cœur. Terrain conquis. - J'te déteste aussi.. Ma main cesse sa course sur son sein que je presse volontairement un peu trop fort, pour frôler le désagréable. Et dans mon regard, cette éternelle lueur de défi. Qui lui promet que je n'en ai pas terminé avec elle. Qu'elle ne va pas s'en tirer aussi facilement. Qu'il ne suffira pas d'une bonne pipe pour que j'oublie tout, que je pardonne tout. Non. Et elle le sait très bien. Elle se retient, maitrise ses gestes autant que possible, alors que d'ordinaire elle n'est qu'une déferlante de désir assumé. Appétit sexuel démesuré et elle ne fait de moi qu'une bouchée. Et ça me plaît, de la voir incertaine comme ça. De la voir tâter le terrain, pas sûre de ce qui l'attend. A nouveau, je suis tout puissant. Je redresse la tête, la toise un peu alors que je rapproche encore plus nos corps, comme si je voulais qu'ils fusionnent complètement. Se fondent l'un dans l'autre pour ne faire plus qu'un, définitivement. - Mais j'te baiserais bien.. Classique. Je réponds à son sourire, avec la même intensité au fond des prunelles. Je sais, que je lui dirais bien. Mais je n'ai plus envie de parler. Mes yeux qui se perdent dans les siens, s'y nichant confortablement. J'me noie un peu dans tout ce désir qui crépite dans son regard quémandeur, et j'en ai la chaire de poule. Le palpitant qui s'affole et le sang qui devient bouillant, agressant ma peau, dans une douleur délicieuse. Mon bas ventre qui se tend, mes pensées qui s'accélèrent et s'entrechoquent n'importe comment. C'est le désordre complet dans ma tête et j'me sens juste fiévreux d'envie pour elle. Pour son corps qui me manque à chaque instant que je passe loin d'elle. Drogue terrible qui me rend presque malade quand je n'ai pas ma dose. J'suis comme un dealeur qui ce serait fait séduire par sa propre came. Accroc à sa marchandise, quelle ironie putain.

La main de Nana s'aventure dans mon dos et ses ongles qui me narguent, trahissant leur désir de s'enfoncer dans ma peau, dans un mouvement libérateur et salvateur, mais qu'elle retient, encore et encore. Prudente. Je jubile, complètement transporté par cette attitude nouvelle, que je trouve particulièrement séduisante. Jouissive. Et sa main vient finalement se perdre sur mon jean, faisant légèrement pression dessus. Je ferme les yeux, balance la tête en arrière, serre les dents et échappe une inspiration brève et contractée. Puis je souffle et rouvre les yeux, rongé par cette tentation divine. - Je déteste encore plus ça ! Je plante mon regard dans le sien et répond du tac au tac. - La ferme. C'est plus le temps des discussions. Je retire ma main de sous sa chemise et je viens fermement attraper ses poignets, serrant sans délicatesse. Je descends du lit et je la force à faire de même au passage, avant de la jeter contre le mur à côté de la fenêtre encore ouverte. Je la plaque contre la paroi froide et mes lèvres, impatientes, viennent se lover dans sa nuque pour la dévorer de baisers brutaux. Mes mains quant à elles se plaquent sur ses hanches afin d'attirer son bassin vers moi, m'y collant violemment. Mes lèvres remontent jusqu'aux siennes, les attrapent et les embrassent avec agressivité, rapidité. Mes mains font de même et glissent jusqu'à sa taille, remontant le tissu au passage et le froissant. Jusqu'à ce que je cède et vienne faire éclater les boutons pour enfin dévoiler sa poitrine nue. Ma bouche abandonne la sienne un instant, le tout pour moi de me délecter de cette vue dont je suis incapable de me lasser, comme si je la redécouvrais à chaque fois, avec un plaisir non dissimulé. - J'en ai pas fini avec toi. Que je dis, sur un ton encore un peu glacé. Mes mains enserrent puissamment sa taille et je la soulève brusquement, sans la prévenir, pour venir l'asseoir sur le rebord de la fenêtre. Elle se retrouve alors en équilibre, le dos dans le vide. Et ce serait si facile de la faire tomber si je le voulais. J'ai le regard qui craque un peu alors que je l'observe, un sourire fêlé au bord des lèvres, complètement transporté par la dangerosité de la situation. Je hausse les sourcils dans un mouvement de bravade. - On va faire ça là, alors accroche toi. Accroche toi à moi. Je pose une main dans son dos, pour la maintenir et de l'autre je viens rapidement défaire les boutons de mon jean, puis je me tortille pour le faire glisser le long de mes jambes, avant de faire subir le même sors à mon caleçon. Mon regard ne quitte pas le sien, comme un lien invisible qui l'aiderait à ne pas tomber en arrière. A ne pas voler et s'éclater une dizaine d'étages plus bas. Et le risque que ça se produise me fait l'effet d'un shoot d'adrénaline. Mes gestes deviennent plus incertains, plus pressés. J'attrape l'une de ses mains et la dirige pour l'inciter à faire son boulot. Je la laisse prendre mon excitation en main, littéralement, me remettant entièrement à elle et à son savoir faire. Quant à ma bouche, celle-ci vient se livrer à un corps à corps luxurieux avec sa poitrine. Je laisse ma langue et mes dents alterner entre caresses et mordillements mesurés, sans intention de la blesser pour une fois.

Après quelques minutes de préliminaires survolées et bâclées, à cause de l'impatience qui nous dévore les entrailles, je finis par me redresser. Mes deux mains posées dans le bas de son dos, laissant le haut pencher dangereusement en arrière, je m'approche d'elle dans une impulsion dominatrice. Je m'aide d'une de mes mains, comme bien souvent sans prendre le temps de m'inquiéter d'enfiler une capote ou non. Complètement inconscient, complètement sous l'emprise d'une envie qui ne peut plus attendre une seconde de plus. Mon désir pour elle est désormais semblable à de la rage tellement il est violent et ça se ressent dans mes mouvements. Mon bassin vient rapidement heurter le sien, la faisant trembler sur le rebord de la fenêtre et la déséquilibrant un peu plus, je la retiens de justesse, échappant un râle de satisfaction face à ce danger qui ne faiblit pas. Mes doigts se plantent dans la chaire de son dos, luttant contre le poids qu'elle pèse pour ne pas la laisser tomber dans le vide qui semble pourtant vouloir la happer désespérément. Nos corps enfin à l'unissons, qui s'entrechoquent sans la moindre douceur, dans le bruit de notre amour envahissant. Les vas et viens s'enchainent et s'intensifient et je viens finalement me blottir contre elle, avide de sentir sa peau et son odeur. Je l'entoure de mes bras, assurant une prise plus forte et je la serre de toutes mes forces, comme si je cherchais à l'étouffer. Je lui vole un baiser au passage, avant de venir nicher ma tête dans sa nuque, me souffle chaud venant brûler sa peau claire. Mes lèvres près de son oreille, je murmure, entre deux souffles rauques et saccadés. - Dis moi qu'tu m'aimes. Besoin navrant de l'entendre me le dire, encore et encore. Juste pour être sûr. Être sûr qu'elle m'aime encore. Qu'elle m'aime toujours. Toujours.
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MessageSujet: Re: décapitation. (naj droit d'vant toi)   décapitation. (naj droit d'vant toi) EmptyJeu 16 Fév - 2:19




elle aurait pu ciller mais rien. petite inconsciente qui reste de marbre face à la fureur de sa moitié. j'ai pas peur de toi JJ. elle se croit forte la gamine, les murmures intérieurs ne sont qu'un moyen de se rassurer. confiance absurde ou folie certaine, elle résiste quand même à la peur, comme si cet amour la rendait invincible, comme s'il pouvait rien contre elle parce qu'il est aussi désespéré qu'elle. désespéré d'aimer autant. elle frissonne, elle pourrait sauter à son cou, oubliant que cinq secondes plus tôt elle n'était rien d'autre qu'une pute à ses yeux. c'est pas permis d'aimer autant, de se faire bouffer à l'intérieur de la sorte, d'avoir le palpitant qui s'affole et retomber amoureuse dix fois par jour parce qu'au lieu de lui en coller une, il préfère resserrer ses poings et absorber la douleur plutôt que de faire un massacre. elle est presque tenter de se rapprocher de lui, pour enrouler ses bras autours de son corps qui est trop loin d'elle. JOUE PAS SUR LES MOTS BORDEL ! déséquilibre. arrêt bancal, il n'a probablement rien vu, ni intercepté ce rapprochement qu'elle désire tant. être aussi près en étant tout aussi loin, ça déchire de l'intérieur. c'est douloureux de se refuser à ce qu'on chéri le plus, par fierté, parce que l'envie de lâcher le morceau n'est pas au rendez-vous. et pourtant il y a cette irrésistible envie de céder l'un à l'autre, de se retrouver, un besoin qui détruit tout sur son passage. l'impact est violent quand ses bras s'enroulent autours de son corps fragile, c'est l’envoûtement et les rires avant la panique. avant de se rendre à l'évidence que tout ça n'a rien d'un jeu, qu'il dissout sa colère à travers le tissu en jouant avec le feu. la peur qui l'envahit, rongeant sa faible confiance et les hurlements qui se diffusent dans la pièce, priant pour retrouver l'air libre. battements saccadés, agrémentés par la frayeur de sa crainte première. elle se débat comme elle peut, dans cette lutte qui semble pourtant si vaine, il est féroce de se jouer d'elle de la sorte. de réveiller ce qui la traumatise pour assouvir ses pulsions malsaines et pourtant elle ne peut même pas lui en vouloir de cette vengeance presque trop tendre face à l'affront dont il a été la victime. elle se démène pour trouver une sortie et c'est le vacarme incertain de l'autre crétin qui lui permet de se libérer de l'emprise de JJ.

elle a tellement envie de le haïr, elle le déteste clairement. du moins, au moins pour les cinq secondes à venir parce que rien n'est plus fort que l'amour qu'elle à pour lui. et il le sait. tu mens mal, nana. c'est cruel. elle serre les dents parce qu'elle sait qu'il sait et qu'il à raison. elle déteste lui donner raison mais d'un autre côté elle en serait presque satisfaite pour cette fois. qu'il sache que personne d'autre sur cette putain de terre pourra l'aimer autant, un jour elle en crèvera mais à cet instant, elle savoure. elle savoure de l'avoir pour elle, de lui appartenir et de pouvoir oublier tous ces intrus qui gâchent leurs moments en s'incrustant dans leur vie. comme si quelqu'un pouvait les séparer, comme si c'était ne serait-ce que possible. alors elle râle parce qu'elle veut pas qu'il ai le dernier mot et pourtant ses lèvres viennent clore le débat. réveillant son corps, le sortant des abysses pour le laisser succomber aux délices de sa chair. se délectant du parfum de sa langue qui l’envoûte à chaque nouvelle danse, la laissant oublier le reste qui semble sans importance. et les corps qui se rapprochent, sa main qui glisse jusqu'à sa poitrine, saccageant sa peau à coup de décharge électrique. elle étouffe un gémissement pour ne pas se trahir mais l'envie se lit en elle comme on pourrait lire les mots noir sur blancs ancrés sur les pages blanches. et c'est tout son être qui s'affole, son cœur qui palpite et sa chair qui se réchauffent. elle veut plus. encore et toujours plus parce que résister serait un sacrilège douloureux. partagée entre ce besoin de résistance et le corps qui hurle à l'agonie. elle s'en mort les doigts intérieurement alors que ces gestes se font plus intenses. et c'est sa nuque qui part légèrement en arrière alors que ses doigts s'acharnent avec ferveur a son sein. c'est à la fois douloureux et terriblement bon, cette violence dont il fait preuve avec autant de ferveur. c'est JJ et ses méthodes douteuses, mais ça la rend tellement plus vivante qu'un vulgaire rapport fade accompagnée d'une pseudo tendresse. ce qui les animent c'est la violence de leurs êtres s'entrechoquant avec animosité. c'est oublier que son corps prend pas à pas le contrôle sur son esprit, la laissant le posséder. c'est cette folie qui embaume son cœur quand il est dans les parages et qu'elle n'est plus la reine de rien, esclave de cet amour surpuissant qui est aussi doux que dévorant. elle s'en fou nana d'avoir mal, tout ce qu'elle sent c'est sa chaleur, son odeur qui parfume sa peau, l'envie, au fond de ses prunelles, de la faire sienne parce qu'elle a avoué. les mots ont franchis la barrière et la trahison s'est faite toute seule, elle s'est vendue à lui sans réfléchir. qu'importe. pourquoi résister, il n'y a que lui, il n'y a toujours eu que lui et il n'y aura encore que lui. et les mots qui claquent sous le palet. la ferme accepter cette obéissance pour obtenir en échange ce qu'elle désire le plus. elle s'incline devant ses ordres le suivant sans rien dire. elle pourrait pester alors qu'il serre ses poignets sans se préoccuper de la douleur qui lui inflige, c'est tellement mérité. elle prend son mal en patience jusqu'à sentir son corps vibrer lorsqu'il la balance contre le mur non sans violence. ses os qui semblent se fissurer alors que sa peau va sûrement se tâcher de bleu. douce torture qui s'immisce doucement dans ses membres, laissant perler les larmes qu'elle ravale aussitôt dans un gémissement. le froid se fraye un chemin à travers le tissu et commence alors la bataille entre la surface et la chair qui devient brûlante sous les baisers passionnés qui dévorent son cou de cygne. agonie certaine. et le squelette prêt à défaillir si les mains n'avaient pas eu le réflexe de s'accrocher au bassin pour l'attirer à lui. JJ murmure dans le vent à peine audible. c'est tout son être qui l'abandonne alors qu'elle entremêle ses lèvres aux siennes, se laissant ravager par cette luxure à laquelle elle ne sait résister. elle en a la tête qui tourne, comme si elle n'avait pas ressenti ça depuis trop longtemps, comme si c'était nouveau, la première fois. rapport charnel dont elle ne saurait se lasser, elle peut pas. ça serait inconcevable. y a sa peau qui frotte contre la sienne, réveillant chaque cellule, animant le cadavre qu'elle est le reste du temps. comme si chaque fois était plus puissante que la précédente. la respiration qui se fait pressante, les gestes hors de contrôle. tout. elle peut plus résister alors alors que ses mains glissent sous la chemise jusqu'à la faire céder, dévoilant sa poitrine. y a ce sourire qui vient étirer ses lèvres, lui donnant un air rayonnant alors qu'elle sait qui se délecte du spectacle. mais y a pas que ça. c'est la façon dont il la dévore à chaque fois. y a que dans ces moments là qu'elle se dit qu'il n'y aura jamais de fin à leur faim insatiable. j'en ai pas fini avec toi. j'espère bien. et ses dents viennent se heurter à la chair de ses lèvres alors qu'il l'attrape avec puissance. soulevant un hoquet de frayeur. si elle s'attendait à ça. double attraction. le sang qui vient cogner ses tempes alors qu'elle prend conscience du vide qui se dessine sous elle, du danger qui ne demande qu'à la dévorer. elle le regarde un instant, effrayée et excitée à l'idée de faire ça là. de lui accorder sa confiance alors qu'elle ne la donne que rarement. elle n'a pas le choix que de croire en lui et chacun de ses gestes. puis elle sait qu'il peut pas se débarrasser d'elle comme ça. sa vengeance ne serait pas assouvi s'il se contentait juste de la balancer par la fenêtre. l'insouciance s'installe et ça en devient presque plaisant.  on va faire ça là, alors accroche toi. elle sourit. bêtement. peut-être parce qu'elle est aussi folle que lui et n'a pas réellement conscience du danger qui se trame dans son dos. tout ce qu'elle ressent c'est justement sa main qui se glisse contre sa colonne pour la maintenir, comme pour la garder. alors elle entoure ses jambes autours de sa taille. profitant du spectacle qu'il lui offre en se mettant à nu. ce regard plein d'envie qui se noie dans celui de JJ, elle peut pas s'en défaire. elle devient sa marionnette, se laissant guider par ses gestes même si elle connaît par cœur la marche à suivre, quelque fois, elle aime lui donner se pouvoir. elle à pas besoin de plus pour actionner les vas et viens pendant que son autre main s'enroule autours de sa nuque. elle se délecte de son envoûtement, pressant un peu plus son emprise lorsque les mordillements se font plus sulfureux. assaillit par l'envie rompre les caresses pour accéder au nirvana.

la boucle, bouclée. il n'y avait qu'à faire entendre ses caprices pour qu'il accepte sa demande. pas de mots, pas de questions, juste les gestes qui s’accordent à l'unissons et s'entendent. comme si il savait ce qu'elle attendait. les préliminaires sont passaient et tout à soudainement explosé. son bassin s'est heurté au sien dans un gémissement de plaisir, décuplant ses sens alors que le vide tenter de la convaincre de le rejoindre. un raté. souffle pressant. et ses doigts qui s'enfoncent dans le bas de ses reins alors qu'elle s'accroche d'autant plus à sa nuque, abîmant la chair à chaque nouveau coup de bassin qui se veut plus violent. respiration haletante. les claquements martèlent le silence rompus par les cris provenant de la poitrine. elle subit tout ce désir qui grandit en elle, l'étouffant avec ce plaisir son nom. tout est trop rapide et elle s'envole entre ses bras. cédant à la passion qui les dévore, jubilant face à cette jouissance sans nom. et y a son corps qui s'allonge sur le sien, réchauffant son être qui tremble sous l'impact de leur amour. ses lèvres brûlantes qui caressent les siennes avant de venir se lover dans sa nuque. elle pourrait rester ainsi durant des heures à profiter de l'instant. le sentir encore en elle et avoir le droit à cet instant de douceur qui semble presque irréel. dis moi qu'tu m'aimes. c'est presque un supplice comme s'il avait besoin d'être rassuré à ce sujet, comme s'il ne connaissait pas déjà la réponse. je t'aime. ses mots se perdent entre deux halètements. si elle n'était pas elle même convaincu que tout ça est sincère, cet trois mots sonreraient faux. alors elle essaye de se redresser. du mieux qu'elle peut tout en étant suspendue dans le vide, à attraper son visage entre ses doigts qui étaient jusqu'à présent accrochés à ses épaules. JJ .. je t'aime. a la mort à la vie. à jamais et pour toujours. je t'aime. murmure véritable qui transcende son être, la laissant trembler à l'entente de ses mots qui sont vrais. elle ne sait pas s'il comprend ou si c'est pareil pour lui. peut-être qu'il saura jamais vraiment à quel point elle en crève de l'aimer autant. et parce qu'elle veut pas que ça s'arrête là, elle laisse glisser son corps tout doucement à l'intérieur. râpant malencontreusement sa peau sur la bordure de la fenêtre, ignorant la douleur de la chair qui se déchire doucement. y a que le corps bouillant de JJ qui l'intéresse. corps qu'elle bouscule doucement vers le sol avant de l'embrasser à son tour. dégustant ses lèvres qu'elle connait pourtant par cœur, déposant des baisers sur ses tempes comme si ça pouvait le calmer d'incruster la douceur à leur danse enflammée. et ses doigts caresse la peau abîmée par les coups reçu la veille avant de les embrasser. elle se tortille sur son corps, s'y frotte avec envie. ondulant à nouveau contre son bassin avant de pousser le vice et accélérer la cadence pour se livrer une nouvelle fois au délice de son emprise. pinçant du bout des dents ses lèvres pour l'attirer un peu plus à elle, pour qu'il s'accroche à son tour et la fasse prisonnière de ses désirs.  

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