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 which one is your sin among the seven ? – seven

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Serena Gianelli

Serena Gianelli
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MessageSujet: which one is your sin among the seven ? – seven   which one is your sin among the seven ? – seven EmptyMar 4 Oct - 21:48


“Hey Sev… Dis-moi, est-ce que tu aurais déjà ce que j’t’ai commandé ?” Elle a pas la même voix que d’habitude au téléphone. À s’demander si il allait même l’entendre, tellement c’est fragile. Comme du verre déjà brisé. “Parfait, j’viens à toi alors. Vous, tu es en train de répéter ?” Il a fallu qu’elle calme le souffle soulagé qui s’est pris dans les filets d’ses poumons pressés. Si on lui avait dit il y a quelques mois qu’elle aurait un dealer, qu’elle soutiendrait même son groupe, irait à leurs concerts, le trouverait un peu trop canon pour son âge, elle l’aurait pas cru. Jusqu’à son retour à Savannah, elle n’avait jamais eu à faire à un dealer, où alors les guérisseurs de tribus exotiques devraient changer d’nom. Au moins là-bas, la légalité des substances qui circulent de mains en calumets est le dernier de leurs soucis. Elle n’avait pas à s’cacher ou à toujours avoir sur elle son ordonnance, prête à jouer les pauvres filles malades quand un flic pose des questions sur ce qu’elle cache dans la boîte de ses lunettes de soleil. Surtout que ce n’est pas juste du cannabis, c’est bien plus. Il y a une recette qu’elle lui a filé. Des herbes qu’on n’trouve pas facilement, même dans les magasins bio ou en dévalisant une pharmacie. Plumbaginaceae, graviola, chirette verte, amrit, drosera, suma, feuilles d’absinthe, valériane… La liste est longue. Elle ne sait pas comment il fait, mais il est le seul à avoir accepté de jouer le jeu. Et elle y met le prix. “Okay, j’suis là dans 10 minutes. Et si j’ai un p’tit bâtonnet prêt à fumer quand j’arrive, t’auras l’droit à un pourboire.” Déformation professionnelle lorsqu’elle joue les serveuses, elle se rattrape, ou du moins essaye. “Enfin j’paye le service en plus. … Pas que j’te traite de pute non plus. … Oh fuck, t’as compris.”  Un bruit sourd a claqué dans le téléphone, un klaxon lointain, elle marmonne un ‘ça va pas la peine de t’exciter connard’. Ça reste un peu trop doux, ça manque d’énergie. Elle est juste blasée par ces fous du volant à qui elle ne s’associe absolument pas alors qu’elle devrait. “J’suis là dans 5 minutes.”

Elle sait pas vraiment si ca s’fait, si c’est comme ça qu’on est censé échanger avec le mec qui nous fournit. À être si familière, décontractée, et même contente de lui parler, à lui et sa bande sans que ça ait un quelconque lien avec les petites herbes folles. À faire confiance aveuglément. Mais elle est comme ça, ça changera pas parce que c’est un kid bourré de soucis et d’colère qui lui vend sa came. C’qui la soulage. C’qui agit plus efficacement que n’importe quel autre médoc. Pas d’douleurs dans les tripes. Plus de haut-l’coeur nauséabonds. Juste un peu de paix pour son corps bousillé d’l’intérieur. Elle lui a jamais dit pourquoi elle avait besoin de tout ça, pourtant elle pourrait le faire facilement. Elle a rien à cacher et ça s’voit, c’est gravé sur son visage qu’elle pourrait tout vous dire et tout vous faire. Y a qu’à Penelope et Tex qu’elle n’en parle pas et elle sait même pas pourquoi. Ils ont pas que ça à faire que de se préoccuper de son état d’santé, faut qu’il continue sur leur lancée. C’est pareil pour Seven, ça doit être la dernière chose à laquelle il pense et c’est bien normal. Mais avec Barbra ça viendra certainement, faut d’abord les laisser l’temps de se retrouver. Parce que le hasard des choses a fait qu’elle a retrouvé cette pote de son adolescence, toujours ici, et que celle-ci gravite, chante avec Damian et Sev. Mais c'est pas Serena qui va s’extasier trop longtemps sur la beauté d’un monde, de gens connectés. Elle apprécie et profite du cadeau. Simple. Le pouvoir du moment présent, son leitmotiv inébranlable. Charles Bukowski disait “We are here to laugh at the odds and live our lives so welle that death will tremble to take us.” Elle a réussit jusque-là et elle y tient.

Même si là tout de suite, en sortant de sa voiture, il lui faut quelques secondes accrochées à la poignée de la porte pour être sûre de tenir droite. Elle était bien il y a deux semaines encore. Elle pensait même qu’elle n’en aurait plus besoin. À croire qu’elle prend clairement trop la confiance avec les fantômes de son cancer. Elle s’est un peu obstinée, à vouloir repousser l’échéance de recommander un sachet, de voir un médecin -quoique ça, toujours pas. En fait, non. Elle devrait se féliciter d’avoir tenu deux semaines. Finalement, c’et ça le mieux de toute cette histoire, bien qu’elle doive contrôler sa respiration pour pouvoir avancer sans trop s’faire mal.
Peu importe, dans deux minutes, elle sera assise. Dans deux minutes, tout partira en fumée. Elle va enfin s’détendre, s’sentir mieux, bien à nouveau. Enfin... avec ce Popescu dans les parages, rien n’est moins sûr. Il a pris la mauvaise habitude de titiller ses pulsions. Il joue avec ses frustrations et l’interdit qu’elle s’impose. Pourtant, c’est rare qu’elle dise non, c’est rare qu’elle retienne, qu’elle dicte à ses envies de se taire, de se détourner. Alors c’est peut-être bien flagrant. Pas l’habitude de cacher ses désirs. Livre trop ouvert. Et il s’en amuse. À provoquer sa résistance. Et il l’emmerde. Beau petit con. Seven ? Il l’aura pas comme ça de toute façon. Il est trop jeune, elle va pas s’faire avoir par un p’tit merdeux. T’es là ? Coup d’oeil circulaire pour balayer les lieux, osant à peine entrer dans c’qui ressemblait à un hangar rapiécé. Aucune musique à ses oreilles mais l’appel du canap’ déglingué était bien là. Sev- Fracassant que voilà. Il lui tire un sourire alors qu’elle se souvient de la première fois qu’elle l’a vu. Il y a quelque chose dans sa façon de se mouvoir, dans sa façon de bouger, il est l’ouragan, le tonnerre et la pluie. Une humidité crépitante qui bout contre la peau. Dans l’air, son parfum flambe. Comme la foudre claquant sur de la poudre à canon. Les autres ne sont que des feuilles de papier, tremblants, à deux secondes de se faire emporter, de se perdre dans l’orage. Pas besoin de parier qu’il est la mauvaise habitude qui menace de rendre fou. Trop séduisant pour être évité. Il est comme ce moment avec une explosion, lourd, paralysant. Inévitable. Du fer en fusion qui piège avant de vous emprisonner sans espoir de bataille équitable. Peut-être serait-ce fatal que de vouloir lui survivre ? Normal qu’il soit si confiant. Ce joli salaud sait marchander son monde.

Ou du moins, c’est ce qu’il laisse croire aux naïfs clients qui croisent sa route de temps à autre...

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Seven Popescu

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MessageSujet: Re: which one is your sin among the seven ? – seven   which one is your sin among the seven ? – seven EmptyMer 26 Oct - 21:18

« J'paye le service en plus. ... Pas que j'te traite de pute non plus. ... Oh fuck, t'as compris. J'suis là dans cinq minutes. » L'ombre d'un sourire ourlant sa bouche, Seven raccroche sans rien ajouter d'plus. Ça l'fait rire, de voir la façon qu'a Serena de toujours chercher à se justifier dès qu'y a un sous-entendu possible avec ce qu'elle dit. Comme si elle niait en bloc l'idée de quoi qu'ce soit d'ambigu avec lui. Pourtant, il sait bien qu'il la laisse pas indifférente. Il a vu. Et sûrement que c'est l'une des raisons pour lesquelles elle fait partie d'ses clients favoris – ça, et le fric qu'elle est prête à claquer à chaque transaction. Faut dire qu'elle a pas une consommation habituelle, c'est pas les trucs lambdas auxquels Sev est habitué. Non, elle, elle demande des trucs qui ont des noms un peu alambiqués, un peu chelous, des trucs scientifiques qui ressemblent à ce qu'on peut lire dans la composition des médocs à la pharmacie. Et pour s'fournir tout ça, il a dû chercher loin, bien en marge de la ville. Il doit s'coltiner un type particulièrement étrange, les yeux à moitié fermés et les cheveux en vrac, une sale odeur dans son sillage, mélange de trucs hippies style patchouli et de manque d'hygiène et d'il ne veut pas trop savoir quoi. Faire du business avec lui, c'est jamais très agréable. Il est lent, il est chiant ; il part dans des monologues que Sev ne comprend pas et n'a pas envie de comprendre, et il lui tient la jambe pendant des heures. En résumé, c'est une sacrée plaie. Mais c'est l'seul fournisseur que Seven a pu trouver, le seul qui a toutes ces plantes étranges dans ses placards. Alors il prend sur lui pour satisfaire les demandes de Serena, même si elle est clairement la seule à consommer tous ces trucs – il a bien essayé d'en revendre à d'autres mais personne en a voulu jusqu'ici, trop habitués à leurs poisons préférés. Et il s'dit qu'elle a de la chance d'avoir de quoi payer les intérêts, sinon il prendrait pas la peine de traverser tout c'merdier. « Seven, j'te parle. » La voix de Jimmy le sort de ses pensées et il lève les yeux vers lui, s'rendant compte que les autres sont déjà sortis – sûrement en train d'attendre devant le hangar, pour aller tous ensemble picoler ou faire un truc immoral. Probablement les deux. « Quoi ? » Son chef de clan l'observe, cet air presque blasé sur la tronche. Mais comme toujours, Seven s'en cogne complètement. « On bouge. » Pour toute réponse, il hausse les épaules et se désintéresse de lui, plongeant l'nez sur l'écran de son portable. Mais il sent le regard de l'autre peser sur lui, et finit par soupirer en le fixant en retour. « Oui bah c'est bon j'ai pigé, vous bougez. Salut. » Visiblement, il était censé les suivre. Mais il a pas envie. Pas aujourd'hui. Pas en c'moment. Pas avec tout c'qui tourbillonne dans sa tête. Jimmy lève les yeux au ciel et se détourne sans un regard, avant de sortir du hangar à son tour, abandonnant Seven derrière lui, seul avec sa batterie. Et soudain, l'silence lui semble assourdissant.

Il tient pas trois secondes avant de s'lever subitement et d'avancer jusqu'au vieux canapé dégueulasse qu'ils ont installé dans un coin, et de s'y avachir. Il pose ses baguettes à côté d'lui avant de sortir la came pour Serena de sa poche, ainsi que son attirail pour rouler. Et comme elle le lui a demandé, il prend le temps de lui préparer son cher bâtonnet, s'appliquant à la tâche. Une fois qu'c'est fait, il s'rend compte qu'il a pas la moindre envie de patienter jusqu'à ce qu'elle se ramène, même si elle a dit que c'était une affaire de petites minutes. Il allume son œuvre et tire une longue taffe de ces fameuses herbes, auxquelles il avait même pas encore pris la peine de goûter. Ça l'change de ce qu'il a l'habitude de consommer, mais c'est pas dégueulasse. Tellement qu'il tire à nouveau dessus, pendant que sa main libre joue avec l'une de ses baguettes, qu'il fait tourner adroitement avant de s'amuser à la faire glisser entre ses doigts sans le moindre effort. La force de l'habitude. « Seven ? » Il la voit avant qu'elle ne le voie, et il la détaille de haut en bas. Elle est déjà pas épaisse de base mais elle lui semble plus frêle que jamais, comme s'il suffirait d'une bourrasque pour qu'elle vienne à s'écrouler. « T'es là ? » Il répond pas et se contente de l'observer en silence, alors qu'il continue de jouer avec sa baguette, la lançant dans les airs pour mieux la rattraper ensuite. « Sev- » Leurs regards se croisent enfin, et il lui décroche l'un de ses sourires en coin – de ceux qui puent l'insolence du sale gosse arrogant. « Yo. » Et avant même qu'elle n'ait eu le temps de bouger, il se redresse, avance vers elle en abandonnant ses baguettes sur le canapé. Il ne garde que le joint amélioré qui s'est éteint, et le rallume alors qu'il arrive à sa hauteur. Il la jauge de la tête aux pieds sans se gêner, comme s'il avançait déjà en terrain conquis. Et sans décrocher un mot de plus, sans prévenir, il s'approche jusqu'à ce que leurs lèvres ne soient plus qu'à quelques centimètres. Il ouvre la bouche et laisse la fumée s'échapper contre celle de Serena, la narguant ouvertement. Puis il recule à peine son visage, juste assez pour planter ses prunelles dans les siennes, calant ses bras dans son dos pour garder le spliff hors de la portée d'la donzelle. « J'espère que t'as prévu d'quoi payer l'extra. » À nouveau, sa trogne se fend d'un rictus railleur, une lueur de défi venant illuminer ses iris. Et il s'amuse à pousser l'affront, s'approchant à nouveau pour caler ses lèvres près de l'oreille de Serena, afin de pouvoir venir y glisser un murmure. « Mes tarifs s'envolent vite, quand on m'fait des demandes spéciales. » Puis il se recule d'un coup, réinstallant une distance entre eux, les laissant orphelins d'la chaleur qui émanait l'un de l'autre. Il continue de l'observer une seconde, tirant à nouveau sur le bâtonnet pourtant destiné à Serena, qu'il n'a toujours pas daigné lui offrir. « T'as une sale gueule. » Plus pâle que d'habitude, les traits tirés, l'air un peu épuisée. Un peu vulnérable. Pourtant, venant d'lui, c'est pas forcément une critique. Les sales gueules, ça a tendance à lui plaire. Celles qui sont abîmées, fracassées, marquées par les envies, la nuit, la vie. Il aime pas quand c'est lisse, quand c'est propre, quand ça ressemble à du papier glacé. Lui, il préfère c'qui sort du lot, dans l'ombre ou la lumière. Les trucs aussi enivrants qu'enivrés, détraqués. Il trouve ça beau, quand c'est un peu déglingué. P't'être pour ça qu'il passe son temps à tout saccager.
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Serena Gianelli

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MessageSujet: Re: which one is your sin among the seven ? – seven   which one is your sin among the seven ? – seven EmptyVen 28 Oct - 19:41


Elle est confuse. Elle sait pas trop où regarder. Instincts et envies opposés -pour une fois. Lui ou son antidote roulé ? Elle sait pas. Et par la force des choses, elle mate un peu des deux. Ses yeux bleu-vert coulent de ses cheveux bruns à la ligne de ses épaules jusqu’à ses mains de batteurs qui tiennent son spliff… Allumé. Porté à sa bouche. Elle suit sa gestuelle, hésite encore sur quoi se concentrer. Lèvres de Seven. Joint guérisseur. Elle oscille, dérape dans un sens puis dans l’autre, avant que ça ne tilte dans sa tête. Froncement léger du nez et des sourcils. Il fume SA cam’ ?!Mh okay… ouais ça te fera pas de mal de fumer ça, ça va...” Ça sort de sa tête, de ses lèvres à elle comme la suite logique de ses pensées inaudibles, qu’elle balaye en quelques mots rassurants… Qu’il balaye en s’approchant trop près. Partageant son souffle de démon de 20 ans et elle l’accueillant trop facilement. Elle inspire, elle respire, ferme les yeux une demi-seconde pour apprécier l’odeur dont elle a tant besoin à cet instant. Et quand elle rouvre ses prunelles, c’est pour tomber dans celles de Seven. Elle papillonne. Lueur qui crépite versus lueur qui provoque. Elle lui sourit comme elle peut, mais décontractée, sûre d’elle ; même si elle chancelle un peu en voulant récupérer son dû. “J'espère que t'as prévu d'quoi payer l'extra.” Qu’il garde en otage. L’enflure. Elle regarde son p’tit bonheur disparaître dans le dos du dealeur et son espoir s’écroule sur son visage déçu, un brin paniquée. C’est comme si on lui avait promis un aller simple pour Cuba et que le jour où il faut monter dans l’avion, elle peut pas car l’engin s’est déjà envolé sans elle, clouée au tarmac. Idiote. Elle a presque envie de se plaindre au Père-Noël. Il m’embêêête. Elle a presque envie de bouder, de ronchonner. Mais la proximité qu’il détruit. Le charisme de merdeux qui se fait serres autour d’elle. Sa voix qui rebondit contre sa peau. Ça déclenche une chaire de poule galopante de son cou à ses hanches. Elle se cabre pour pas plier, pas craquer, pas lui donner le plaisir de la voir frémir. Mais c’est peut-être trop tard. Parce qu’elle a même arrêté de respirer. En fait non. Il lui a volé son oxygène. Oui, ça doit être ça. C’est de sa faute. Mais au moins, ça écarte pour un temps la douleur lancinant dans ses tripes. Il fait une belle diversion ce p’tit con. “Mes tarifs s'envolent vite, quand on m'fait des demandes spéciales.” Son rire pétille dans sa gorge. “Mon dieu, ça fait vraiment pute quand tu dis ça !” Elle n’aurait pas dû badiner. Y a eu un rappel à l’ordre organique plutôt pathétique. Elle s’est tendue d’un coup d’un seul, ses mains se plaquant sur son ventre comme pour pas laisser la douleur exploser. Et c’est sa mâchoire qui se serre à s’en éclater les dents. C’est sa respiration qu’elle force à ralentir. “T'as une sale gueule.” Y a juste ses yeux qui bougent pour grimper sur lui et s’y accrocher, juste le temps de s’rattraper…. “Merci. C’est dur à entretenir tout ça tu sais. Contente que tu remarques mes efforts.” Pourquoi elle parle quand elle a mal ? Pourquoi elle sourit malgré tout ? Parce que c’est son naturel bien à elle. Et elle ne tarde pas longtemps avant de se remettre en mouvement, lentement, doucement, farfouillant dans son sac pour récupérer ce qu’elle lui doit, ce qu’il attend. Mais elle ose pas s’avancer par crainte de lui tomber dans les bras -littéralement ou pas. Alors elle lui tend une première liasse de billets. Benjamin Franklin s’effeuille au creux de sa main. Et puis elle cherche pour le reste, parmi les autres présidents américains. Elle devrait lui demander combien elle lui doit pour le service + et combien elle retire pour les taffes qu’il lui a piquées. Mais elle le fait pas. “J’veux mon extra maintenant.” Elle s’essaye à l’autorité sachant pertinemment qu’il va lui rire au nez. De toute façon, elle tient pas longtemps l’jeu. Serena et sa douceur miel. Ses origines qui revivent un peu plus à travers sa fatigue. Le touché qui n’abîme jamais. The accent from the hills that sounds like the waves of the Mediterranean sea, with the sun on your skin, dizzy, warm and playful. Elle fait un pas en avant, mais ses mots se confondent, trébuchent pour son corps. “Allonge-moi.” Visage qui se chiffonne illico en retenant l’embarras. “… Faut que je m’allonge.” Qu’elle souffle en essayant de se corriger rapidement. Mais ça se bouscule encore sur sa langue. “… FAUT QUE JE M’ASSOIS PUTAIN !” Elle peste contre elle-même. Renversé de tête en arrière. Elle est dépitée de lui offrir toutes ces perches. Elle se maudit tellement ça en devient ridicule. Help. Bordel, casse-moi la bouche badboy.S’il te plaît...” Nouveau pas bancal en sa direction. Y a un truc de brisé, de perdu, qui déraille dans cette voix suppliant gentiment tout en assumant de jouer les séduites. Sauf que ça ne dure pas. Claque mentale instantanée. Fuck. Pas les gamins. On touche pas aux gosses on a dit ! Il est majeur au moins ? Ça serait illégal.
Tu parles. En plus, on a dû lui faire le coup un milliers de fois. De venir ronronner, feuler, se frotter -félins en chaleur qui grattent à la porte de leur bienfaiteur. On a dû lui dire un millions d’fois “The world is yours babe. I’m yours. In exchange...” Tous ceux qui caressent l’espoir d’obtenir leurs doses gratuitement, ils minaudent, négocient. Fille ou garçon. Peu importe. Et il doit adorer cette position de force. C’est Seven qui détient le pouvoir, il les tient en laisse, connaissant leur faiblesse. C’est bien pour ça qu’il a direct planqué ce qu’elle voulait. Pour jouer, jubiler de dominer. Il brille dans l’noir Sev. C’est lui qu’on convoite, qu’on veut, parce qu’il possède c’qu’on désire salement.
Sauf qu’en réalité, ça peut aussi fonctionner dans l’autre sens.
Elle remballe, cache contre sa poitrine les billets complémentaires qu’elle allait lui donner facilement. Et elle recule doucement. Funambule incertaine sur ses chevilles, qui se refuse toujours à perdre ses moyens face à lui. Elle recule encore, s’éloigne à contre-coeur jusqu’à ce qu’elle sente le canapé contre ses reins. Elle sait pas jusqu’où elle aurait dû aller si ce truc à l’allure douteuse s’était pas trouvé là. Elle dit merci et le transforme en béquille. “Tu pourrais la jouer fairplay quand même. J’suis une bonne cliente.” Encore tout contre elle, presque timidement, elle dégaine son argent d’une main, ouvre l’autre, attendant qu’il vienne la fournir comme il est censé le faire. “J’ai mal.” Elle ment pas, mais elle va faire comme souvent... “Alors tu pourrais me chouchouter pour être sûr de ma fidélité.” Elle tourne ça en mascarade mais laisse voir sa comédie. Parce qu’elle est trop sincère. Et elle serait nulle au poker, ça c’est clair. Elle joue les relous, les boudeuses pendant deux secondes mais pas plus. Elle peut pas s’empêcher de sourire malgré ça. De se mordre les lèvres pour pas rire malgré tout ça. Elle peut pas rester de marbre quand on a été façonnée dans une insatiable chaleur. Elle peut plus être mortellement sérieusement quand on a déjà vécu ce que Serena a vécu. Mais du coup... C’est qui l’gamin déjà ?

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MessageSujet: Re: which one is your sin among the seven ? – seven   which one is your sin among the seven ? – seven EmptyMer 2 Nov - 2:53

« Mh okay... ouais ça te fera pas de mal de fumer ça, ça va... » Comme s'il avait besoin de son approbation. Comme si elle avait son mot à dire dans l'équation. C'est pas le cas et elle le sait pertinemment – il n'fait que le lui prouver un peu plus en réduisant la distance qui les oppose, venant la narguer tellement près que ça frôle l'indécence. Il joue avec elle et ça se voit, ça se lit de sa posture jusqu'à l'angle que prennent ses lèvres quand il la balaie du regard. Il lui souffle sa fumée dessus, il planque le joint, il s'fait railleur et il voit que ça la laisse pas de marbre, même si elle ne plie pas, ne plie jamais. Jusqu'à ce qu'il réussisse à lui arracher un rire. « Mon dieu, ça fait vraiment pute quand tu dis ça ! » C'était l'but. Il la quitte pas des yeux, un air délicieusement narquois collé sur la tronche alors qu'il lève un peu le menton ; la voix basse et pleine de promesses. « Hm. J'parie que tu serais ma cliente la plus fidèle. » Un peu comme là. Mais plutôt que d'rire encore une fois, elle s'est tendue, les mains sur son ventre et les traits crispés. Il la dévisage sans ciller, analysant un peu la fatigue qui lui creuse la figure et la vulnérabilité qui émane soudain d'sa carcasse toute entière, de la tête aux pieds. Ça tranche avec les étincelles qui dansent constamment dans ses iris, et Sev se sent obligé d'lui signaler à quel point elle a pas l'air dans son assiette, avec son tact légendaire. « Merci. C’est dur à entretenir tout ça tu sais. Contente que tu remarques mes efforts. » Il lâche un ricanement et l'accompagne d'un clin d'œil, avant de s'armer à nouveau de la clope améliorée pour la porter à ses lèvres. Ça fait comme un signal et il l'observe se mettre en mouvement, jusqu'à ce qu'elle finisse par lui tendre une liasse bien fournie. Il garde le bâtonnet au coin des lèvres et chope l'offrande sans un mot, se mettant à compter sans plus de cérémonie. Elle l'a jamais arnaqué jusqu'ici et elle n'aurait aucun intérêt à l'faire, mais c'est pas pour autant qu'il arrêtera de vérifier systématiquement. Faut jamais faire confiance aux camés. Il est bien placé pour l'savoir. Et une fois qu'il s'est assuré qu'le compte est bon, il lui accorde un sourire, alors qu'elle cherche d'autres billets pour compléter. « J’veux mon extra maintenant. » Si elle essaie de donner un ordre, c'est raté. Avec lui, ça marche jamais. Au pire il s'énerve et ça part en vrille, au mieux il s'lance dans un foutage de gueule sans limite. Elle a d'la chance, il l'aime bien et il est dans un bon jour, alors ça penche plutôt vers la deuxième option. « Ça dépend, tu parles de quel extra ? Ça ? » Il lève un peu le joint dans sa direction, avant de le porter à sa bouche encore une fois et d'en tirer une taffe beaucoup trop longue. « Ou moi ? » Il finit de cracher la fumée avec un air si insolent que ça mériterait des baffes. Il la teste et elle le sait. Il continuera, encore et encore, sans relâche. Jusqu'à ce qu'elle finisse par craquer.

Mais la v'là qui fait un pas en avant, pourtant pas si assuré que ça. « Allonge-moi. » Arquant un sourcil amusé, il la fixe sans trop comprendre ce revirement de situation. Il s'y attendait pas, mais pourquoi pas. « ... Faut que je m'allonge. » Ah, c'est déjà différent. Mais il comprend toujours pas. Son sourire disparaît, et il commence à esquisser un geste dans sa direction quand elle s'met soudain à gueuler. « ... FAUT QUE JE M'ASSOIS PUTAIN ! » Il se fige et ses mâchoires se crispent – ses traits deviennent durs, froids. Il saisit pas ce changement d'attitude injustifié à ses yeux, et il supporte pas d'avoir l'impression qu'elle l'engueule alors qu'elle n'a aucun droit de le faire. « Ouais bah vas-y, t'as qu'à t'foutre par terre au lieu de beugler, putain. » Il a perdu toute envie de l'aider dès l'instant où elle a haussé l'ton, et son visage a perdu toute trace de compassion. Il reste campé là où il est, immobile, ses prunelles sombres vrillées dans celles de Serena. « S'il te plaît... » Ça sonne comme une supplique et il s'retrouve complètement paumé face à cette attitude, face à ce presque éclat de détresse. Il l'observe replier les billets qu'elle allait lui donner en complément, et il a toujours pas bougé d'un millimètre quand elle commence à reculer. Il pige pas pourquoi elle fait tout ce cinéma, comme ça, d'un coup. Alors il reste là, pendant qu'elle s'éloigne jusqu'au canapé sur lequel elle s'appuie avec ce qui semble être du soulagement. Comme si elle avait peur de s'effondrer, comme si elle tenait plus sur ses pieds, comme si elle était toute ébranlée. Pendant une seconde, Sev se demande si c'est le manque qui lui fait cet effet là, mais on dirait pas – c'est plus que ça, même s'il saurait pas dire exactement quoi. « Tu pourrais la jouer fairplay quand même. J’suis une bonne cliente. » Elle a raison sur la deuxième partie, il va pas l'nier. Mais lui, être fairplay ? Elle sait à qui elle a affaire ? Il a jamais été connu pour son fairplay. Ça fait pas partie des règles du jeu – de son jeu. Il ricane pour lui signifier tout le pathétisme que ça lui inspire, mais il s'met quand même en marche quand il voit qu'elle tend le fric à nouveau. « J'ai mal. » Où ça ? Pourquoi ? Il sait pas. Il sait rien du tout au final, rien de ce qui provoque les montagnes russes estampillées du nom de Serena. Il arque un sourcil mais ne répond pas, trop occupé à lui arracher le reste des billets. Il compte pas cette fois-ci – parce que c'est plus un bonus pour lui que pour elle – mais il lui donne pas son fameux extra pour autant. Pas pour l'instant. « Alors tu pourrais me chouchouter pour être sûr de ma fidélité. » À nouveau, ses yeux se plantent dans les siens, comme le ferait une lame chauffée à blanc. Et il s'approche jusqu'à venir placer ses bras de part et d'autre de Serena, enfonçant ses doigts dans le canapé pour y prendre appui et se pencher sur elle, la privant ainsi de toute échappatoire. Son visage se fend d'un énième rictus alors qu'il réduit la distance entre leurs visages lentement, avant de dévier sa trajectoire au dernier moment. Il fond vers sa clavicule et l'effleure du bout des lèvres, avant de les faire remonter le long de son cou, le frôlant sans établir un réel contact. Il remonte jusqu'à venir murmurer à son oreille, sur un ton séducteur. « J'pourrais, c'est vrai. » Et pour faire durer le supplice, il glisse jusqu'à sa mâchoire, remontant jusqu'à la commissure de ses lèvres. Il laisse son souffle se mourir contre la peau de Serena quelques secondes supplémentaires, avant de se reculer brusquement, rétablissant une distance correcte entre elle et lui. « Mais j'ai pas envie. Et j'ai pas besoin d'ça pour que tu sois fidèle. » Son sourire pue l'insolence, mais il finit par se montrer clément et il lui donne enfin le joint – bien qu'il en ait fumé les deux tiers. Il a même la bonté de le lui rallumer, toujours cette lueur effrontée dans l'fond des yeux. « C'était quoi ce p'tit numéro ? Tu souffrais vraiment ou t'es juste schizo ? » L'interrogation est sincère ; c'est palpable dans sa voix. Il a vraiment envie de comprendre c'qui lui est arrivé, tout à l'heure. Et il la sonde du regard, comme s'il allait pouvoir trouver une réponse sur ses traits tirés ou dans l'angle de son sourire malicieux. Sourire auquel il peut pas s'empêcher de répondre, même si le sien déborde d'arrogance. « T'sais, si tu tiens autant à c'que je m'occupe de toi, suffit de demander. Pas la peine de jouer la princesse en détresse. » Lui, il aime pas ça. Parce que les princesses, il les sauve pas. Il laisse le dragon les cramer et il s'barre de l'autre côté.
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Serena Gianelli

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MessageSujet: Re: which one is your sin among the seven ? – seven   which one is your sin among the seven ? – seven EmptyVen 4 Nov - 20:46


Démon. Enfant terrible. Seven est l’exception qui confirme la règle de non-agression de Serena : elle aurait bien envie de lui arracher la peau à c’trou du cul -entre autres choses. Et elle regrette de pas avoir répondu qu’il était hors de question qu’elle paye pour s’faire plaisir. Et qui lui dit qu’il ne deviendrait pas au moins aussi fidèle lui aussi ? Il sous-estime clairement la gente féminine. Mais le sujet est un terrain beaucoup plus glissant pour elle que pour lui, surtout lorsqu’il persévère à renverser ses résolutions… “Ça dépend, tu parles de quel extra ? Ça ? … Ou moi ?” Pourquoi ses yeux se sont accrochés au moindre de ses gestes ? Pourquoi son petit air suffisant vient de faire entrer ses poumons en combustion ? Comme si il venait d’y craquer une allumette, enflammant des ressources un peu trop primaires ? Elle déglutit, ravale tout ça jusqu’au prochain hoquet qui secouera ses intentions.
Ensuite, c’est la dégringolade entre ses lèvres. De ses pensées nébuleuses à sa voix éperdue, elle a trébuché sur ses mots, s’est embrouillée comme elle peut parfois perdre le fil. Et son tumulte maladroit n’a pas plu à Seven qui se montre toujours aussi incisif. Il y a un volcan en fusion derrière la dureté d’sa roche osseuse. Serena a tout de suite su que ça pouvait faire mal. Mais il fallait avouer que sa réaction agacée était tout à fait justifiée face à l’incohérence de l’italienne. Elle avait vraiment besoin de se poser deux secondes pour reprendre pied. Manquerait plus qu’elle se le mette à dos. Car ça signifierait : plus accès à son remède, plus accès à sa musique, et plus de belle gueule à se damner. Faudrait pas dire non à ces p’tits plaisirs quasi gratuits. Okay, en fait, elle raque peut-être un peu trop, elle sait pas, mais qu’est-ce qu’elle s’en fout. Tout est si éphémère. Ça ne sert à rien de s’préoccuper de ce genre de détails, elle le sait. Alors oui, elle a peut-être bien un peu supplié, entre demande et excuse. Divaguant entre plaidoyer erroné et desiderata injustifié. Se fustigeant immédiatement après pour l’avoir fait. Serena ne se reconnaissait pas, et mettait ça sur le compte de l’épuisement. Elle regrette rapidement, mais l’émotion furtive est vite annihilée par ce regard de lave siglé Seven et son rapprochement prédatorial.
Il y a comme une irradiation lorsque ses bras se tendent autour d’elle, bloquant toute issue. Et pendant une fraction d’seconde, elle a bien cru que ses mains allaient s’enfoncer dans ses hanches et pas dans c’fichu canapé. Les yeux de Serena s’émoussent. Et c’est clairement perturbant de sentir l’électrique tension qu’il provoque se mêler au mal qui sévit dans ses entrailles. Plus il se rapproche, plus elle vacille. Plus il respire tout contre, plus elle tressaille dans un coin hanté par ses tentations.
Il n’agirait pas comme ça si il n’avait pas réalisé à quel point elle se fait violence. Pour pas lui tomber dessus comme une météorite. Pour pas faire fondre ses mains sur sa peau et les plonger jusqu’à son palpitant. Pour pas qu’ils s’écrasent côtes contre côtes. Pas l’laisser les noyer dans un moment ardent. Pas le pousser dans un gouffre de douceur insatiable, parce que dans son étrange mécanique humaine, Serena donne en pâture, quoiqu’il advienne, des petits bouts d’elle. Elle qui est si tactile d’ordinaire, elle qui se refuse à le toucher -encore plus à cet instant, peu importe ses paroles d’avant-, c’est vraiment comme si il la tuait à petit feu. Délicieuse torture. Sous son souffle dévoreur, elle est comme un câble mis à nu, contact direct avec le voltage planté au sol. “J’pourrais, c’est vrai.” Connard. Elle a envie de rire, de fuir, de le tirer à elle et de lui lécher le cou. Mais au final, elle se sent juste minuscule -bousculée dans ses désirs refoulés-, à mesure qu’il tatoue des frissons. Givre charnel. Ça la grignote. Et y a un son indescriptible qui s’est effondré, étouffé dans les tréfonds de sa gorge, elle se fige, priant pour qu’il n’ait rien entendu. Pas moyen qu’il pénètre son jardin secret. Même si sa sensibilité bat particulièrement des ailes aujourd’hui, elle lui offre déjà bien assez de victoires chaudes et acérées alors qu’il ne la touche même pas. Mais c’est peut-être justement ça qui fait tant son effet. Cette limite qu’elle a tracée. Cette limite qu’il vient titiller -l’ombre d’une bête sur le pas de sa porte. Il la pousse peut-être dans ses retranchements, mais lui n’a franchi aucun seuil. Il cogne à peine à la porte. Quand elle y pense, il pourrait faire bien pire. “Mais j'ai pas envie. Et j'ai pas besoin d'ça pour que tu sois fidèle.” Sans blague. Elle se mord l’intérieur de la joue pour éviter d’envenimer sa situation alors qu’il lui tend enfin la cigarette améliorée tout en lui rendant son espace vital -elle respire-, d’ailleurs d’habitude, c’est elle la plus intrusive. Est-ce une espèce de vengeance cosmique commandée par tous ceux avec qui elle a franchi quelques frontières plus que sensorielles ? Peut-être bien. De toute façon, ils ont tous les deux conscience de ce qui se joue ici entre eux et que c’est lui qui a l’avantage. Serena se fout royalement du spectacle risible ou pathétique qu’elle lui offre, du rôle de dominant dans lequel elle le place par défaut, à force de ne pas tout simplement se laisser aller. Si Seven s’en contente aussi, tant mieux pour lui. Il ne saura de toute façon pas à quel point les rôles peuvent s’inverser.
Répit. Au lieu de ces claques qui se perdent, elle esquisse un sourire pour toute réponse à son insolence. Serena en profite juste d’avoir enfin obtenu une chose qu’elle avait réclamé ouvertement. Elle tire sur le joint incandescent. Elle fait rentrer l’antidote dans son organisme autant qu’elle inspire, réintériorise son avidité et ses frustrations. “C'était quoi ce p'tit numéro ? Tu souffrais vraiment ou t'es juste schizo ?” La question bourdonne à ses oreilles, elle y répond dans un souffle, presque lentement. “L’impatience mêlée à la douleur.” Surtout diffiiilement. “J’ai été malade et disons que je deale peut-être encore avec quelques séquelles. Désolée...” Elle n’ose même plus le regarder, éprise dans un soudain malaise éphémère qu’elle cherche à diluer comme souvent. “... Et peut-être bien un lapsus révélateur au départ.” L’espace d’un sourire commun, la malice simple croise le fer avec l’orgueilleuse bonhommie. “T'sais, si tu tiens autant à c'que je m'occupe de toi, suffit de demander.” Elle le sait. Elle le fait, le ferait facilement sans y repenser une seule seconde. Pour avoir, il faut demander ou prendre. Elle sait parfaitement tout ça. Elle cultive ce credo elle-même. Mais Seven, elle se l’interdit. Au-delà du fait que s’acoquiner avec plus jeune qu’elle la bloque -une raison parmi d’autres se trouve probablement dans les souvenirs de sa première fois… Elle détecte parfaitement le sulfure détonant qui consumerait leur relation. “Pas la peine de jouer la princesse en détresse.” Sourde déflagration dans sa tête. Elle plante sur lui un regard rarement noir. Serena n’est pas une précieuse. Les caprices, elle en fait peu. Elle cherche pas d’prince ou d’chevalier, ni pour une nuit et encore moins pour la vie. Son dragon, elle l’a déjà étouffé, réduit en cendres. Il reste peut-être quelques écailles à extirper, mais c’est secondaire. Et les autres monstres, elle les nourrit à sa façon. Alors fuck you. “J’aurais jamais cru que les princesses pouvaient te résister.” Donc y a bien un souci dans sa théorie.
Seven brise ses manies, inverse trop ses tendances-rituelles. La preuve, il a réussi à la vexer. Elle. Qui vous pardonnera avant même que vous l’ayez traitée de pute ou de potiche -demandez à Trixia. En même temps, alors qu’elle trouve toujours la vie belle, sa relation avec les contes de fées laisse à désirer. Elle est peut-être perchée “cuit-cuit les p’tits oiseaux”, mais y a des réalités qu’elle ne reniera pas. Alors, elle se détourne sans plus de cérémonie. Longeant le canapé, sa main effleurant le tissu pour garder un appui à proximité, au cas où, le temps de le contourner. “J’suppose que c’est à moi...” Elle y récupère son dû avant de s’asseoir plus doucement que prévu. Les mouvements ayant fragilisés le calme qui avait couvert ses maux dès lors que Seven s’était pernicieusement approché. Allez. Ça va passer. Elle a géré bien pire comme douleur. Après un vrai spliff d’herbes magiques qu’elle ne partagera pas et on en parle plus. Il pourra à nouveau l’emmerder de la façon qu’il veut. Et elle pourra papillonner autour de lui comme elle le faisait y a pas trois semaines lors du dernier concert du groupe. Pas qu’elle raffole de l’ordre des choses et du “chaque chose à sa place”, mais peut-être que c’est ce qu’il faut là maintenant pour laisser passer les turbulences. Nouveau joint en préparation tandis qu’elle apprécie jusqu’au bout le premier. Ses mains tremblent un peu, vivement qu’elle s’détende. Et comme pour détourner l’attention, la sienne autant que celle de Seven, elle enchaîne sur autre chose. “J’t’ai ramené quelque chose aussi. Mh.” Elle suspends ses gestes, fouille dans son sac et en ressort une carte de visite qu’elle lui donne illico. “J’sais pas si vous pouvez faire un peu de route jusqu’à Charleston ou Jacksonville, mais ce mec y possède des bars. Franchise “Eleven South” où il y a des live presque tous les soirs.” Coup de langue sur le papier à rouler en touche finale. “J’lui ai parlé. Vous pouvez passer quand vous voulez. Faut juste le prévenir max deux semaines avant. Appelez-le.”, conclue-t-elle en enfonçant sa tête dans le dossier, genoux repliés, talons au bord du canapé, un bras noué sur son ventre. Elle laisse s’évaporer quelques secondes dans l’air, en même temps que l’odeur particulière de son bâtonnet fumant. “Si ça dérange pas, j’vais juste finir de le fumer ici et après j’y vais. Fais ce que tu as à faire hein. Pas besoin de t’occuper plus de moi. T’as déjà fait plus que ta part.” Elle déglutit à nouveau, sans le regarder droit dans les yeux comme elle le ferait avec n’importe qui. Mais le coin de ses lèvres se courbe. Parce que c’est bêtement vrai, et elle n’oserait même pas le nier.

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MessageSujet: Re: which one is your sin among the seven ? – seven   which one is your sin among the seven ? – seven EmptyVen 18 Nov - 20:06

Tel un prédateur qui referme son piège autour d'sa proie, il emprisonne Serena entre ses bras, se penchant vers elle pour mieux la torturer du bout des lèvres, de sa clavicule à son oreille, de sa mâchoire au coin de sa bouche. Là encore, il sent qu'elle est pas insensible à tous ses gestes, même si elle veut pas céder. Même si elle lutte, sans qu'il sache trop pourquoi. Mais si elle veut pas le laisser l'avoir, il va pas s'gêner pour la malmener à sa façon. Pour faire vibrer l'électricité qui règne entre eux, et frôler toutes les limites qu'elle impose stupidement, juste pour mieux se rétracter la seconde d'après. Remettre de la distance, et demander des explications sur son état. « L’impatience mêlée à la douleur. » Alors c'est juste ça, son excuse pour la scène qu'elle vient de lui faire ? La hâte d'avoir sa came, et une souffrance dont il ignore l'origine ? Perplexe, il la dévisage alors qu'elle le fuit. « J’ai été malade et disons que je deale peut-être encore avec quelques séquelles. Désolée... » Ses sourcils se froncent au mot malade et il la jauge en silence, s'demandant bien de quoi elle parle – quel genre de maladie la fout dans des états pareils, à gueuler soudainement, à vibrer de douleur. Mais il a pas l'temps de s'en inquiéter plus que ça, ni même de demander quoi qu'ce soit, parce qu'elle reprend la parole la première. « ... Et peut-être bien un lapsus révélateur au départ. » Ça, il comprend. Ça, c'est à sa portée. Il se détend de manière visible, le coin d'ses lèvres s'étirant légèrement, la même lueur insolente dans son regard refaisant son apparition. Ça lui plaît, d'voir que même si elle s'obstine à le repousser, elle cherche pas à mentir. Elle sait qu'il sait, et elle a même l'air de l'assumer. « P't'être que si tu m'demandes gentiment la prochaine fois, je t'allongerai. Histoire de te donner une raison plus agréable de crier. » Et il s'marre à moitié, le sale gosse. Fier de lui, l'arrogance illuminant ses traits autant qu'ses prunelles. Mais il continue sur sa lancée et faut croire que le charme de son insolence a des limites ; faut croire qu'il a prononcé les mots qu'il fallait pas. Il voit l'ombre dans son regard, la façon dont il se noircit, sans qu'il comprenne pourquoi. Ça l'étonne, de voir cette lueur sombre dans les yeux de Serena. Les regards meurtriers il connaît – il en reçoit autant qu'il en octroie. Mais elle, il a pas l'souvenir qu'elle l'ait déjà regardé comme ça. Et sûrement que ça devrait le vexer, le gêner, le perdre, l'agacer – n'importe quoi, plutôt que de l'attiser comme ça le fait. « J’aurais jamais cru que les princesses pouvaient te résister. » Il ricane, de cet air moqueur, railleur, tout sauf chaleureux. Un appel au défi dans les pupilles, une odieuse malice au coin des lèvres, et de la lave en fusion dans les veines. « Elles essaient. Mais j'finis toujours par gagner. » Et quand bien même ce n'est pas tout à fait vrai, avec elle, il a clairement l'intention d'y arriver. Il veut la voir ployer sous ses assauts, la sentir frissonner contre sa carcasse, l'observer se défaire au bout de ses doigts. Il veut qu'elle crame avec lui, puis se relever des braises pour danser sur leurs cendres avec un sourire victorieux.

« J’suppose que c’est à moi... » Seven se tait, l'observant s'asseoir après avoir difficilement fait le tour du canapé. Son corps lui paraît soudain si frêle – comme si elle n'était qu'une poupée fragile, prête à se briser au moindre impact, contrastant avec la force qui émane de son regard et la puissance de son sourire trop intense. Peut-être qu'il devrait s'en soucier, lui demander si elle est sûre que ça va aller, essayer d'améliorer son état dans la mesure d'ses capacités. Peut-être qu'il devrait être gentil. Pourtant, y a ce truc en lui, qui suinte de son palpitant à ses os, résonnant jusqu'aux creux d'ses tripes, au fond d'sa tête. Ce truc qui lui donne envie de la saisir et la désarticuler comme un pantin, pour voir jusqu'à quel point elle peut se tordre avant de briser, pour découvrir jusqu'où il devra aller pour la voir fléchir sous son emprise. « J’t’ai ramené quelque chose aussi. Mh. » C'est sa voix qui le ramène à la réalité, alors qu'il s'rend compte qu'elle est en train de rouler, les mains tremblantes. Il longe le canapé à son tour, venant s'y avachir à ses côtés, intrigué par l'offrande qu'elle semble chercher au fond d'son sac. Ses doigts se referment sur la carte qu'elle lui tend, découvrant un nom et un numéro qu'il ne connaît pas. « J’sais pas si vous pouvez faire un peu de route jusqu’à Charleston ou Jacksonville, mais ce mec y possède des bars. Franchise “Eleven South” où il y a des live presque tous les soirs. J’lui ai parlé. Vous pouvez passer quand vous voulez. Faut juste le prévenir max deux semaines avant. Appelez-le. » Serena la manager fait son retour. Ça lui arrache un rire presque silencieux, alors qu'il relève son bassin pour fourrer la carte dans la poche arrière de son jean. Puis il s'tourne vers elle, arquant un sourcil, visage fendu d'un sourire narquois. « J'filerai ça à Jimmy. » Après tout c'est lui le chef de bande, c'est à lui de gérer ces trucs et d'faire le nécessaire. Seven a aucune envie de s'occuper de ça, et d'se risquer à endosser la moindre responsabilité. « Si on y va, j'glisserai p't'être un mot pour qu'on embarque notre groupie numéro un. Même si on risque d'être à court de lits. » Proposition tacite à partager le sien – elle sait déjà qu'elle serait la bienvenue. Bien qu'elle s'évertue à décliner l'invitation. « Ça t'fera des histoires à raconter, si on devient des superstars. Tu pourras expliquer à tes gosses combien tu regrettes d'avoir dit non au batteur. » L'assurance qui coule dans sa voix est aussi odieuse que savoureuse, alors qu'il zieute son spliff avec insistance, sans vraiment s'en rendre compte. « Si ça dérange pas, j’vais juste finir de le fumer ici et après j’y vais. Fais ce que tu as à faire hein. Pas besoin de t’occuper plus de moi. T’as déjà fait plus que ta part. » Il voit la commissure de ses lèvres s'relever dans un sourire, même si elle l'évite, même si elle refuse de laisser leurs prunelles se croiser. Et ça a beau l'amuser, il n'en reste pas moins frustré. Il déteste les gens qui n'vous regardent pas dans les yeux – à moins qu'il ne l'ait imposé lui-même d'une façon ou d'une autre. Serena ne le frappe pas vraiment comme faisant partie de cette catégorie. Alors il pige pas pourquoi elle se borne à l'esquiver, encore et toujours. « Pourquoi t'es si pressée d'partir ? » Ses doigts viennent attraper le visage de la poupée, doucement mais fermement, pour la forcer à le tourner dans sa direction. Pour enfin pouvoir plonger son regard dans le sien. « T'as peur de quoi ? » Lentement, il se penche vers elle, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'une poignée de centimètres entre leurs deux visages, jusqu'à ce que leurs souffles s'entrechoquent au bout d'leurs lèvres. « De céder ? » Une fois de plus, un sourire qui pue l'insolence tord sa bouche, alors qu'il ne la quitte pas des yeux. « J'sais que t'en crèves d'envie. Alors pourquoi tu t'retiens ? » Sa main reste campée sur son visage, inquisitrice. L'autre vient franchir la barrière qu'elle a formé avec ses jambes, se faufilant entre celles-ci et son ventre pour finir sa course contre sa hanche. Il tisse sa toile autour d'elle, prêt à la dévorer à tout instant – suffirait qu'elle s'abandonne à lui. Mais suffirait aussi qu'elle plante ses ongles dedans pour la déchirer, cette foutue toile, et faire disparaître toute l'emprise bancale qu'il a sur elle. C'est qu'un écran de fumée. Un deal bonus, pour les intoxiquer.
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MessageSujet: Re: which one is your sin among the seven ? – seven   which one is your sin among the seven ? – seven EmptyVen 25 Nov - 23:56


Est-ce que beaucoup de monde rit quand Seven joue au petit petit con arrogant et trop confiant ? Elle sait pas, elle est peut-être trop tolérante, trop bonne poire, trop conne, mais il la fait rire. Quand il insinue qu’il saura lui faire perdre sa voix pour de meilleures raisons. Quand il place calmement qu’il l’accueillera dans son lit sans le moindre soucis. Le pire c’est qu’elle sait que c’est vrai et elle aime cette cruelle vérité qu’il sort de sa bouche. Il a le regard dur posé sur les pavés de sa vie qu’il est prêt à exploser n’importe quand. Il est la lame chauffée à blanc, la blessure à vif et la chair en sang qui (se) battra toujours. Ils ne viennent clairement pas des mêmes mondes. Mais c’est à croire que c’est c’qui l’intrigue le plus à Serena, tous ces contrastes. “Ça t'fera des histoires à raconter, si on devient des superstars. Tu pourras expliquer à tes gosses combien tu regrettes d'avoir dit non au batteur.” Là aussi, elle aurait pu rire. Mais son sourire n’est même pas remonté jusqu’à ses iris. Ça va être compliquer de raconter quoique ce soit à des gosses qui n’existeront jamais. Ce n’est techniquement plus possible. Elle a peut-être essayé de l’accepter bien trop tôt, et c’est pour ça que les fondations d’son coeur s’écroulent toujours encore un peu quand on le lui rappelle. Elle a toujours été douée de ses mains, faut juste lui laisser l’temps d’apprendre la maçonnerie pour éviter de nouvelles fuites. C’est peut-être pour ça qu’elle se balade au milieu des forts, des rocs. Pour essayer de comprendre comment ils font pour tenir, eux qui vivent sûrement bien pire. Elle ne peut souvent qu’imaginer. Car pour elle, le mal est passé, elle n’est plus son appât. Sa peine s’est fondue aux délires des autres. Enfin normalement…
Bruit de flamme, étincelles, elle a son briquet au bout du spliff, rallume une nouvelle fois la bâtonnet qu’elle a déjà bien entamé. Un peu vite, peut-être, pour que l’effet salvateur soit déjà là, c’est certain. Ça fait déjà du bien. Et pas besoin d’une oeillade à la dérobée, elle sent très bien le poids d’son regard sur elle. Elle a à peine le temps de deveinr ce qu’il allait déblatérer cette fois, que sa voix heurte déjà ses pensées. “Pourquoi t'es si pressée d'partir ?” Elle écarte le joint juste au bon moment, juste quand il joue les inquisiteurs. Peut-être comme si son corps avait pressenti le mouvement du garçon avant sa propre raison. Elle aimerait bien freiner l’adrénaline qui vient de se déverser dans ses veines à son contact. Il n’a jamais été aussi proche, si ? Ou pas. Elle sait plus. Y a eu un coeur-circuit. “T'as peur de quoi ?Ooh. Peut-être d’me noyer dans ses yeux-là ou quelque chose comme ça. Perdue. Naufragée. Y a une houle nommée Seven qui l’embarque loin alors qu’il plonge sur elle, alors que ça pourrait être en elle. “Sev…-” Son prénom s’est échappé, enrobé dans une voix soudainement rauque. “De céder ?” Là maintenant, elle a bien envie d’les bouffer les atomes qui les séparent. De choper à mains nues l’électricité générée au creux de leurs corps tel un fracas naturel sur la côte. Et ce désir sans faille, il a assombri les yeux d’Serena. Parce qu’elle sait céder à la tentation d’habitude. “J'sais que t'en crèves d'envie. Alors pourquoi tu t'retiens ?” Quelle était la question déjà ? Non parce qu’elle n’a plus suivi à partir du moment où elle a capté le déplacement de son autre main. Ses yeux sont tombés. Elle a anticipé et redouté, tout ça à la fois, sa destination finale. Le moment est lourd, du moins pour Serena. Statique comme juste avant une déflagration. Et c’est la première fois qu’elle se pose réellement la question. Du pourquoi et de ce qu’il arriverait. Est-ce qu’elle se liquéfierait sous son ardeur ? Parce qu’elle a déjà soif. Elle déglutit et quand elle se lèche les lèvres, elle touche presque les siennes. Et ce presque contact, trop plume même pour elle, lui rappelle qu’elle devrait être un peu plus elle. C’est vrai ça, pourquoi elle s’ouvre pas plus comme elle fait d’ordinaire ? Le geste suit la pensée. Sa jambe gauche s’écarte un peu plus contre le dossier du canapé, elle s’abaisse, enfonce son dos un peu plus dans la mousse déglinguée, le corps tendu dans une nouvelle cabrure tandis qu’elle relève ses iris dans les siens comme il le souhaitait. Elle soupire. “Peut-être bien que j’ai peur de toi.” Continuant à ne le toucher que des yeux. “Pas que tu me fasses mal ou me brises.” Elle a ce sourire carnassier terriblement honnête, mais qu’on lui voit rarement parce que ça… ça fait partie des risques. Mais c’est vrai que l’argument de leur différence d’âge n’est pas si crédible. C’était pourtant bien sincère au départ. Sa première fois avec JJ, leur première fois à tous les deux, disons que ce n’est pas lui qui lui a appris à aimer et apprécier le charnel. Elle ne lui en veut pas bien sûr, elle ne devait pas en mener bien large non plus. Mais la jeunesse inexpérimentée l’a conduite ensuite à préférer plus âgé ou de son âge. Et même si Seven dégouline de confiance, elle s’était facilement contentée de cette excuse pour ne pas tester ses doutes. En réalité, c’est pas ça. Il consomme pas d’la même façon. Elle pense. Elle l’a un peu vu faire après les concerts. Et elle veut pas s’accrocher. “J’ai pas vraiment envie d’me risquer à une nouvelle addiction.” Parce que malgré ses sens toujours autant épris de liberté, Serena s’attache. Peu importe le label de la relation et même si ça ne sera jamais synonyme de stabilité pour elle. Elle verra toujours du bon chez l’autre. Elle acceptera trop facilement les travers. Épongeant pour d’autres avec une douce détermination. Elle aime les gens tout bêtement. “Et puis j’crois pas être calibrée pour toi.” Ses doigts viennent effleurer son cou, alors qu’elle tente de se redresser sans trop s’faire mal -mouvements las, épuisés mais insistants. “T’es pas prêt à recevoir ce que j’donne.” Et ce sont ses dents qui viennent rencontrer lentement -si doucement- la ligne de sa mâchoire avant d’enchaîner dans un sourire contre sa peau. “T’es pas prêt pour les filles comme moi.” Celles qui ne vont pas lui arracher l’âme en plantant leurs yeux dans son coeur, leurs ongles dans son dos. Mais peut-être qu’il n’est pas non plus fait pour ces filles-là. Peut-être qu’il a raison de préférer les autres, celles qui vampirisent au lieu de laisser être. Celles qui cabossent tout sur leur passage. En tout cas, il en a l’droit. Personne ne dicte sa conduite à Seven Popescu, elle l’a bien compris depuis qu’elle a commencé à le fréquenter. “M’enfin, de toute façon là maintenant, j’suis pas au meilleur de ma forme.” Elle finit par se reculer et vient agripper sa main pour l’éloigner de sa hanche, cherchant à se libérer de son emprise. “Et ça serait dommage que ce ne soit bon que pour moi, tu crois pas ?” Y a un truc qui crépite au fond d’ses yeux -espiègle. Elle peut bien être un peu arrogante de temps à autre, tant que le fond des sous-entendus restent aussi sincères, non ? Et puis bon, il va bien s’lasser et l’envoyer bouler avec ses envies refoulées. Peut-être que finalement, elle le teste aussi. Dans combien d’temps, va-t-il abandonner ? Quand est-ce qu’il va la dégager de son environnement sans coup d’semonce ? Elle a sa p’tite idée sur la question quand elle se referme un peu sur elle-même et détourne son visage pour tirer sur le joint.
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Seven Popescu

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MessageSujet: Re: which one is your sin among the seven ? – seven   which one is your sin among the seven ? – seven EmptyMar 29 Nov - 22:24

« Sev... » C'est rauque et ça fend l'air, sans qu'il sache trop comment l'interpréter. Une plainte, une supplique pour qu'il cesse son p'tit manège, une requête désespérée de mettre fin au calvaire. Ou un aveu, une invitation à continuer sur sa lancée, un soupir qui lui intime de n'jamais s'arrêter. P't'être bien que c'est un mélange des deux. Il sait pas mais elle ne le stoppe pas, n'esquisse pas le moindre geste – et il interprète ça comme un accord tacite. Parce qu'elle a cette lueur dans le regard, ce truc sombre qui fait écho à son propre désir, qui lui hurle qu'elle en crève d'envie même si elle se borne à lui résister. Il comprend pas. À quoi ça sert de repousser un truc qu'on veut ? À quoi ça sert de n'pas céder à la tentation ? Ça le dépasse complètement et il aimerait qu'on lui explique. Il aimerait savoir pourquoi elle fait ça. Contre quoi elle se bat. Elle se lèche les lèvres et sa langue effleure presque celles de Seven, qui continue de la fixer en silence, l'ombre d'un sourire tordant sa bouche à ce contact avorté. Pour lui, c'est qu'une preuve de plus qu'elle lutte contre ses propres envies. « Peut-être bien que j’ai peur de toi. » Il arque un sourcil perplexe, conservant pourtant son air railleur. « Pas que tu me fasses mal ou me brises. » Elle devrait, pourtant. Parce que c'est ce qu'il fait de mieux. Parce que c'est c'qui se passe inévitablement avec chaque personne qui entre en contact avec lui. Il fait mal. Il tord, il fissure, il déchire. Il rabaisse, il frappe, il lacère. Que ce soit des gens qu'il aime ou non, c'est toujours pareil. Il finit toujours par blesser, parfois parce que c'est ce qu'il veut du plus profond d'son être, parce qu'il fait tout pour les voir ployer sous ses mots et ses poings. Parfois sans le faire exprès, parce qu'il sait pas faire autrement, parce que c'est son mécanisme par défaut et qu'il ronge tout ce qui l'entoure. Le cœur troué, qui s'coince dans sa gorge et qui déverse tout son acide sur sa langue, pour qu'il puisse mieux le cracher à la gueule du monde. « J’ai pas vraiment envie d’me risquer à une nouvelle addiction. » Cette fois, il se marre. Parce qu'il pige pas pourquoi elle le compare soudainement à une addiction. Parce que s'il peut comprendre le parallèle avec les effets nocifs d'la drogue telle qu'il la consomme et la distribue – ça gratte, ça brûle, ça grignote de l'intérieur et ça crame tout sur son passage – il voit pas en quoi il peut être addictif. Les gens n'sont pas accros à lui. Seulement à ce qu'il vend, et il se lassera jamais de les voir venir ramper à ses pieds. Même si c'est jamais pour lui. Juste pour les sachets. « Une de plus ou d'moins, ça fait quelle différence ? » On est plus à ça près, quand on fait partie du club des dépendants. Il est bien placé pour le savoir, il a cessé de compter ses addictions y a longtemps déjà. Parce qu'y en a trop, parce qu'elles le dégoûtent toutes autant qu'elles sont, parce que sans elles il implose. Parce qu'il a besoin de tout ça pour avancer, parce que sans ça il a l'impression de n'plus exister, parce que sans ça il est bon qu'à crever. Parce qu'il a beau prétendre qu'il est fort, grand et invincible ; on a beau le laisser jouer au roi du monde comme des parents qui passent un caprice à leur gosse survolté, personne n'y croit vraiment. Surtout pas lui.

« Et puis j’crois pas être calibrée pour toi. » Ça veut dire quoi, ça ? Il n'a jamais exigé le moindre calibrage – ni avec elle, ni avec personne à vrai dire. Il s'en fout de tout ça, il veut juste la voir se glisser sous ses draps. Il voit pas où elle veut en venir et ça l'raidit de la tête aux pieds, alors que ses traits sont plus fermés. Il la dévisage, cherchant des réponses dans son regard, restant immobile quand elle effleure son cou du bout des doigts. « T’es pas prêt à recevoir ce que j’donne. » Y a les dents d'la donzelle qui glissent contre sa mâchoire et il reste tendu comme la corde d'un arc, même s'il ne la repousse toujours pas. Attendant la flèche. « T’es pas prêt pour les filles comme moi. » À ces mots il ricane, avant d'attraper son visage pour la faire reculer, calant fermement ses mains sur ses joues, plantant son regard dans l'sien. « T'essaies d'faire quoi, là ? M'intimider ? Me faire changer d'avis ? » Son regard papillonne de ses yeux à ses lèvres, puis glisse dans son décolleté pour mieux remonter à ses prunelles. Il a le visage fendu par un rictus aussi moqueur qu'arrogant, une étincelle ardente au creux des iris. « J'm'en fous de tout ça, j'm'en fous de c'que tu donnes. » De toute façon il reçoit pas, Seven. Il prend. Il prend, il prend, il prend, et il ne rend jamais rien. Il se fiche de ce qu'elle donne, de ce qu'elle pourrait vouloir lui offrir. C'est pas ça qu'il demande. « J'crois qu't'as pas bien compris. » Il continue de tenir son visage en place avant d'approcher le sien, tellement que leurs souffles se mêlent, leurs lèvres se frôlent quand il susurre. « J'veux te baiser. » Ça l'dérange pas de le balancer comme ça, et il est prêt à le répéter s'il le faut. Qu'elle s'ôte toutes ses idées de merde, qu'elle arrête de se créer des obstacles toute seule. Il veut rien d'plus, rien d'moins. Y a aucun problème dans cette équation, si ce n'est celui que Serena se borne à fabriquer pour continuer de lui résister. « J'en ai envie. T'en as envie. Alors arrête de sortir des excuses en carton juste pour pouvoir m'dire non. » Ça l'agace autant que ça le frustre. Il arrive toujours pas à saisir ce refus obstiné, malgré tout ce qu'elle lui dit depuis tout à l'heure. Il a l'impression que ça n'a aucun sens, et qu'elle n'est qu'une lâche qui sort des phrases toutes faites pour faire illusion. Il voit pas où elle veut en venir. Il voit pas ce qu'elle cherche à insinuer dans ses mots – il n'entend que ce qu'il veut bien entendre, et ça l'emmerde quand même profondément. Suffisamment pour qu'il finisse par la relâcher subitement, avant de s'avachir de son côté du canapé. « M’enfin, de toute façon là maintenant, j’suis pas au meilleur de ma forme. » Putain. Il voudrait lui gueuler : ET ALORS ? Il en a rien à foutre, il lui demande pas d'être le meilleur coup de tous les temps. Même quand il s'retrouve en piteux état, ça l'empêche pas de continuer à baiser. Il voit pas pourquoi elle, ça la stopperait. « Et ça serait dommage que ce ne soit bon que pour moi, tu crois pas ? » Il laisse tomber sa tête en arrière, contre le dossier, vrillant ses pupilles au plafond en ricanant une fois de plus. Ça l'irrite, toutes ces simagrées. Il sait plus s'il doit se foutre de sa gueule, insister, ou l'envoyer chier. Il fait un peu les trois à la fois, comme s'il se baladait sur le fil d'un rasoir. « J'ai pas besoin qu'tu sois en forme pour qu'ce soit bon. » Et puis au final, c'est même plus sa motivation première avec elle. C'est juste qu'il la veut. Il sait que c'est réciproque. Et ça ressemble à un challenge – un défi lancé à lui-même, pour voir combien de temps elle mettra à céder. C'est même plus la recherche du plaisir qui fait office de moteur, c'est juste l'envie de gagner. D'la soumettre à lui, juste le temps d'une étreinte. Juste le temps d'la sentir vibrer entre ses bras. « Tu m'casses les couilles. Tu m'veux mais t'assumes pas. J'sais pas quel est ton putain de problème, mais songe à consulter. » Ses mots sont durs mais y a aucune agressivité dans sa voix, juste une exaspération mesurée, et une pointe de lassitude. Il tourne son regard vers elle, naviguant entre son visage de poupée et son joint. « Sinon, tu vas te transformer en pétasse frustrée. » À nouveau, un sourire tire sur le coin d'ses lèvres. Il lui tend la main – une demande silencieuse pour qu'elle fasse tourner le spliff. Comme pour lui montrer qu'il a beau s'exprimer comme un enfoiré, il est pas fâché. Pas même vexé. Juste foutrement frustré.
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Serena Gianelli

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MessageSujet: Re: which one is your sin among the seven ? – seven   which one is your sin among the seven ? – seven EmptyMar 6 Déc - 23:27


Même si il donne l’impression d’être forgé dans la roche, Seven n’est pas impassible. Y a des choses qui transparaissent dans les tensions perceptibles sur son corps, dans ses traits. Enfin il faut certainement un traducteur adapté à l’ADN rebelle des Popescu, mais à part ça, il reste si expressif qu’il impose presque le mimétisme. Serena tique quand il se marre avec dédain et répond qu’une addiction de plus ou de moins, c’est pas grand chose. Et l’italienne se demande pourquoi il n’a pas dit à voix haute ce que son rire trahissait. Lui qui est si brutal envers les autres l’est tout autant avec lui-même, elle n’en a jamais douté. C’est comme si il cherchait à se cogner de l’intérieur. Et elle comprend pas pourquoi. Qu’est-ce qu’il a fait ou n’a pas fait pour s’infliger ça ? Mais il n’est pas le plus partageur qu’elle connaisse, alors Serena ne s’arrête pas. Pas pour l’instant. Pas jusqu’à ce qu’il la surprenne en la bloquant complètement. À la fois conquérant sans merci, à la fois bouclier protégeant son fou. Parce que c’est bien ce qu’il fait : il se protège, il se barricade Seven. Est-ce qu’il prend le dessus physiquement parce qu’il redoute inconsciemment qu’elle prenne le dessus ailleurs ? “T'essaies d'faire quoi, là ? M'intimider ? Me faire changer d'avis ?” Peut-être un fondu des trois, parce qu’elle sait que ça ne lui correspond pas, qu’il veut pas de ça. C’était peut-être aussi un avertissement pour elle-même. Tester ses réactions pour confirmer leurs différences. “J'm'en fous de tout ça, j'm'en fous de c'que tu donnes.” Prévisible. Elle s’y attendait plus ou moins. Pas forcément qu’il veuille le lui faire rentrer dans sa p’tite tête de cette façon, mais quand même. “J'crois qu't'as pas bien compris.” Elle n’a pas le temps de penser mais éclaire-moi donc qu’il enchaîne. “J'veux te baiser.” Et ça la dérange pas de l’entendre dire ça. Et c’est pas normal de se sentir si ébouillantée par l’animalité, la réduction qu’il fait ressortir de l’attraction charnelle qui les colle là à cet instant. Mais Serena s’en fout des jolis mots et des moins beaux. C’est pas ce qui l’arrête. “J'en ai envie. T'en as envie. Alors arrête de sortir des excuses en carton juste pour pouvoir m'dire non.” C’est qu’il la ferait presque culpabiliser de lui dire non, de résister. Magma dans les veines. Quelque part, qu’il s’éloigne d’un coup, ça lui permet de se contenir. D’étouffer les crépitements qu’il a provoqué. Qu’est-ce qu’elle y peut si il ne veut pas comprendre ce qu’elle lui a dit ? Ouais, elle reste en conflit comme elle l’est rarement. Mais c’est son problème. Elle assume pour l’instant. Même si le voir frustré… ça titille ses résolutions. Il pouvait pas juste l’envoyer bouler ? Faut toujours qu’il provoque, qu’il fasse son cirque d’égocentrique mal luné. Lui aussi il fait terriblement chier. “J'ai pas besoin qu'tu sois en forme pour qu'ce soit bon.” Et pourquoi il comprend pas qu’il peut y avoir plus que bon sans pour autant chercher à l’emprisonner dans une quelconque aventure auto-destructrice ? Elle attend rien en retour de ce qu’elle donne si ça peut le rassurer, si ce n’est qu’il sorte de ses schémas habituels pour qu’il voit la différence. Si lui il prend et elle, elle donne : il devrait pouvoir trouver un terrain d’entente, non ? Sauf qu’il sait pas recevoir. Sauf qu’il croit que prendre veut dire dépouiller. Il a peut-être pas l’habitude des gens qui savent continuellement être, sans se perdre une seconde, sans perdre de plumes, sans se fissurer. Peut-être qu’il a peur de ce que ça veut dire. Qu’il peut y avoir une continuité, un équilibre, quelque chose sur quoi compter, une stabilité autre, sans pour autant chercher l’engagement, les promesses. Du bien en plus du bon. Serena ne va pas s’écrouler quand il l’aura consommé. Elle est pas bancale. Elle a ses faiblesses, mais sa fragilité lui est certainement hors d’atteinte. Peut-être qu’il sent qu’elle se déchirera pas comme il a l’habitude de voir les choses et les êtres se déliter autour de lui. Peur du changement ? De l’étranger ? “Tu m'casses les couilles. Tu m'veux mais t'assumes pas. J'sais pas quel est ton putain de problème, mais songe à consulter.” Elle réprime un rire. “Sinon, tu vas te transformer en pétasse frustrée.” Ah bah voilà. Ça c’est le petit con qu’on adore. “Quelque chose me dit que tu sais t’accommoder des pétasses frustrées quand tu veux.” Miroir, elle lui rend son sourire du coin des lèvres. Parce qu’il joue avec. Il pousse les gens dans leur retranchement pour obtenir ce qu’il veut. C’est ce qu’il fait depuis le début avec elle aussi comme avec n’importe qui. Elle souffle une nouvelle bouffée de fumée et vrille doucement vers lui. La main tenant le spliff vient rencontrer celle qu’il lui tendait. Mais elle ne le lui donne pas pour autant. À l’inverse, Serena se redresse subitement, forçant leurs bras à rester tendus et à distance tandis qu’elle se rapproche pour fondre sur lui. Elle a abandonné l’idée de bloquer son autre main lorsqu’elle a laissé la gravité la plaquer contre lui. Sans s’installer vraiment, elle le surplombe un peu. “Et quelque chose me dit que je devrais m’insurger de ce que tu viens de dire.”, dit-elle avec ce sourire sincère et agaçant qui étouffera son sarcasme. Et elle rompt l’espace qui séparait ses lèvres des siennes. Flambée. Offrant ce qu’il a convoité à plusieurs reprises déjà. Donnant ce qu’il n’a pas osé prendre. C’est elle qui s’empare, capture, laisse s’insinuer la fièvre qu’il aime malmener en elle. Juste quelques secondes d’une vraie chaleur, un peu audacieuse, beaucoup plus langoureuse, et cruellement douce et vive à mesure que le temps s’enroule sur eux. Mais son coude se plante dans son bras libre quand celui-ci cherche à bouger. Et elle coupe court à l’échange dans une morsure impromptue, laissant ses iris amarrés aux siens . “T’inquiètes pas, j’te ferais signe quand j’voudrais qu’tu me baises comme un bout de viande potable.”, qu’elle lui souffle en se reculant. Y a pas de reproche dans sa voix. C’est vrai. Y a pas de lézard. Elle pourrait s’adapter. Elle le fera peut-être un jour quand elle en aura besoin. Elle a d’ailleurs fait un pas vers lui là, pour lui montrer qu’elle sait céder. Et puis surtout parce que sa frustration était un peu trop irrésistible. Comme quoi, quand elle a décidé de faire comme les autres girouettes, elle peut être chiante. Okay, elle pourrait clairement simplifier les choses. Elle pourrait. Mais peut-être qu’elle lui rend aussi la monnaie de sa pièce en faisant compliqué. Ils ont le même désir mais ça ne traduit pas les mêmes pulsions. C’est ça qu’il intègre pas. Ils ont juste des sensibilités trop déphasées aujourd’hui.
Campée sur ses deux jambes, en face de lui, cognant leurs genoux, le corps tendu par un infime écho douloureux dans le creux du ventre, elle essaye de rester impassible mais c’est peine perdue. Elle sait pas toiser, dominer les gens d’une arrogance gonflée dans les veines. Alors vaux mieux reculer, faire mine de rien tout en sachant pertinemment que la terre entière peut lire en elle. Malédiction acceptée depuis un bail. Elle s’en moque elle-même. “En attendant, t’avais pas dit que tu m’apprendrais la batterie un de ses quatre ?” C’est lâché innocemment, alors qu’elle a atteint l’instrument pour en effleurer les cymbales, spliff à nouveau entre ses lèvres. Parce que finalement, elle va peut-être rien lui donner. Faut bien une exception à la règle.
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MessageSujet: Re: which one is your sin among the seven ? – seven   which one is your sin among the seven ? – seven EmptyJeu 8 Déc - 18:29

« Quelque chose me dit que tu sais t’accommoder des pétasses frustrées quand tu veux. » Ça l'fait ricaner, parce qu'y a un fond de vérité. Parce qu'il est capable de s'accommoder d'à peu près n'importe qui s'il l'a décidé. De toute façon, c'n'est que le temps d'une étreinte fugace, d'une fusion des carcasses ; l'espace de quelques allées et venues, quelques soupirs lâchés contre des bouches inconnues. Il s'en fout un peu, de la personne en face. Tant qu'ça lui plaît, tant qu'y a moyen d'y trouver son compte, c'est tout c'qui lui importe. Serena ne fait pas exception. Mais elle le surprend en n'cédant pas à sa requête – ni celle de son corps, ni celle de la drogue. Elle se redresse et vient le surplomber, inversant un peu les rôles, prenant la place de la conquérante. Pourtant c'est pas comme lui. Elle, elle cherche pas à l'écraser sous la domination. « Et quelque chose me dit que je devrais m’insurger de ce que tu viens de dire. » Y a une lueur de défi dans les prunelles qu'il vrille sur elle, un appel à la tentation. Mais il a pas l'temps de réagir, ni de répondre quoi qu'ce soit. Elle s'exécute la première, fondant sur lui pour enfin sceller leurs lèvres. Celles qu'il a effleurées sans jamais les toucher, juste pour tester, provoquer, attiser. Elle pulvérise cette barrière en s'emparant d'sa bouche, la faisant sienne avec chaleur, langueur, douceur. Des trucs que Seven ne peut jamais supporter bien longtemps avant de perdre patience et de laisser son ardeur prendre le dessus, incapable de subir des assauts qui lui paraissent aussi doux que douloureux – il maîtrise pas, quand c'est comme ça. Il connaît mieux la frénésie, quand c'est fiévreux, passionné, quand ça s'emballe et qu'y a un fond de violence, un fond dans lequel il peut se perdre et s'étaler. Ça, il gère. Mais ce que Serena lui donne ? Non. Il s'impatiente, cherche à approfondir le baiser, se décollant un peu du dossier pour se rapprocher d'elle, prêt à venir emprisonner sa silhouette entre ses griffes pour la forcer à se poser sur lui, pour pulvériser la maigre distance qui les sépare encore. Mais elle l'en empêche. Elle plante un coude osseux dans son bras, mettant fin à leur baiser avec une morsure qui le fait grogner. De frustration, d'insatisfaction. Elle a un peu cédé du terrain, certes. Mais pas comme il le pensait. Elle lui a toujours pas donné ce qu'il voulait. « T’inquiètes pas, j’te ferai signe quand j’voudrai qu’tu me baises comme un bout de viande potable. » Elle se recule et il se sent orphelin, privé de cette proximité qu'il commençait à peine à savourer, comme si elle lui avait fait miroiter la possibilité de gagner avant de tout lui confisquer. Ça l'irrite. Ça l'agace. Ça l'emplit d'une profonde exaspération. « Non, ça tu l'veux déjà. Fais-moi juste signe quand t'assumeras. » Il la toise d'un air sombre, même si un rictus lui tord encore la bouche, même si son insolence suinte par tous ses pores. « Mais n'attends pas trop, c'est déjà presque trop tard. » Parce qu'il se lasse. Rapidement. Et si elle constitue bel et bien un challenge qu'il a envie de remporter, il n'jouera pas au chat et à la souris pour l'éternité. Il finira par laisser tomber. Mais même s'il le fait, il ment un peu – si elle revient après, il cédera quand même. Parce qu'il est pas comme elle. Il sait pas freiner. Il cède toujours, à sa façon.

Elle finit par s'éloigner définitivement et il reste immobile, à l'observer avancer jusqu'à la batterie. « En attendant, t’avais pas dit que tu m’apprendrais la batterie un de ces quatre ? »  Il garde le silence pendant qu'elle effleure les cymbales, un vague sourire étirant ses lèvres. Ça continue. Encore et encore, inlassablement, à s'éloigner pour mieux se chercher, à se repousser pour mieux s'attirer. Enfin, surtout elle. Si c'était que d'lui, l'histoire aurait déjà été pliée depuis longtemps. Il ne dit rien mais il se redresse, attrapant les baguettes qu'il avait abandonnées sur le canapé, avant de rejoindre Serena en quelques enjambées. Il se pose sur le tabouret et lui fait signe de s'approcher, avant de finalement enrouler un bras autour de sa taille pour l'attirer à lui et la forcer à s'asseoir sur ses genoux. « J'veux bien t'filer un avant-goût. Mais les cours privés, c'est jamais gratuit. » Il décale un peu sa tête sur le côté pour pouvoir plonger ses yeux dans les siens, une étincelle arrogante venant l'incendier tout entier. Il cale une main sur la cuisse gauche de Serena, sans lui demander son avis, sans vraiment s'en rendre compte non plus. Comme une tentative inconsciente de garder l'ascendant sur elle, de n'pas lui céder le moindre bout de terrain. De sa main libre, il désigne un élément. « Ça, c'la grosse caisse. » Un autre. « La caisse claire. » Et un dernier. « Et la cymbale. J'vais t'montrer un truc avec juste ces trois. » Il passe ses bras de part et d'autre d'la donzelle, l'invitant à se coller contre lui pour ne pas le gêner, brandissant ses baguettes en s'plaçant correctement. Il explique son mouvement étape par étape, tapant d'abord la grosse caisse et la cymbale, puis la cymbale seule, puis la cymbale et la caisse claire, puis à nouveau la cymbale seule. Il l'fait plus rapidement pour donner un rythme correct, oubliant complètement Serena pendant un instant, plus concentré sur ce qu'il fait que sur elle. Puis il finit par s'arrêter, calant les deux baguettes dans une seule de ses mains, refermant ses phalanges sur les hanches de Serena fermement, avec l'assurance de celui qui avance en terrain conquis. Il approche son visage de sa nuque, laissant ses lèvres frôler le creux d'son cou avant de remonter à son oreille, baissant le volume de sa voix. « Alors, la groupie ? Convaincue ? » Et sans prévenir, il lui dérobe le spliff, se détachant un peu d'elle pour le porter à ses lèvres et en tirer une longue latte. « C'est mal, de pas partager. » Parce qu'elle a pas voulu lui donner elle-même. Mais il est sûrement mal placé pour dire ça, parce qu'en vérité elle est bien plus prêteuse qu'il ne le sera jamais. « J'sais pas si tu méritais c'beat de VIP. » Tu parles. C'est pas comme si elle était la première à qui il faisait cette démo accélérée, de toute façon. Sûrement qu'elle l'a parfaitement deviné. Et lui, ça l'empêche pas de continuer sur la route de l'insolence, descendant son joint en flèche d'la même manière qu'il essaie de fracasser sa volonté. Tout, pour finir par la voir céder.
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Serena Gianelli

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MessageSujet: Re: which one is your sin among the seven ? – seven   which one is your sin among the seven ? – seven EmptyMer 14 Déc - 18:24


Non, ça tu l'veux déjà. Fais-moi juste signe quand t'assumeras. Mais n'attends pas trop, c'est déjà presque trop tard.” L’esquisse de son sourire est toujours là. Immobile comme elle alors que ses yeux dévalent les reliefs de son visage tiré par la frustration. “Si ça doit pas s’faire, ça s’fera pas.” L’univers et ses rouages qu’elle a appris acceptés avec calme. “On en mourra pas.” Elle minimise son impact comme lui le fait également. Et puis c’est vrai qu’elle n’est pas grand chose dans le microcosme de Seven. De toute façon, depuis qu’elle a été éclaboussée par la grande faucheuse, elle a trop bien intégré qu’elle peut disparaître d’un claquement de doigt. Alors peut-être qu’inconsciemment, elle veille à ne pas faire partie d’une quelconque équation. Ou même si l’envie lui prend de repartir en voyage, elle sera tout de suite dans les oubliettes de bon nombre des dernières rencontres qu’elle a faites à Savannah. Cela ne veut pas dire qu’il en sera de même pour elle. L’attachement présent est réel, indiscutable et elle en gardera de bons souvenirs. C’est simple. Facile et devenu naturel. Comme le fait de lui demander de lui montrer deux-trois trucs à la batterie. “J'veux bien t'filer un avant-goût. Mais les cours privés, c'est jamais gratuit.” Ses yeux rient après avoir laissé s’échapper de ses traits, la surprise de le sentir presque possessif, territorial dans ses gestes. Ça la dérange pas. Il peut faire ce qu’il veut. Au contraire, elle préfère les directs. Qui prennent ce qu’ils veulent, marquent ce qu’ils veulent. “Y a jamais rien de gratuit avec toi.” À part son impudence. L’arrogance le rend beau Seven. Ça la fait sourire un peu plus. Et elle tique pas quand elle sent sa main sur sa cuisse. Peut-être comme si elle s’attendait à ce qu’elle soit là où elle pourrait être plus souvent. Et c’est peut-être cette sensation qui aurait dû la perturber. Mais non. Et elle rive son attention sur les instruments qu’il désigne. Et elle se fait docile pour la suite du programme. Absorbée par ses mains, la tension qu’il y met ou qu’il laisse élastique en fonction des rythmes qu’il veut imposer. Elle le suit sans le lâcher et c’est presque le contact du bois dans sa paume qui la sort de sa transe. Mais mieux, les entraves qu’il sème sur elle : ses griffes sur ses hanches d’un côté, sa voix et son souffle de l’autre. C’est comme ça que se développe l’attraction pour quelqu’un. Il est nulle part, puis soudain il est partout. Qu’on le veuille ou non. Elle réprime un soupir chaud. “Alors, la groupie ? Convaincue ?” Elle le laisse la voler et rit en lui répondant. “J’ferais faux bond à mon statut de groupie si je ne l’étais pas déjà...” Confiante elle aussi, elle accepte de n’être que ça et ne moufte pas pour cette histoire de partage. C’est facile. “J'sais pas si tu méritais c'beat de VIP.” Elle se décale et s’avance au bord de ses genoux pour se rapprocher de l’installation. “C’est sûr que j’ai rien fait pour, mais j’ai pas à “mériter” quoi que ce soit non plus.” Elle dit ça distraitement, sans attendre de retour. Elle est déjà concentrée sur la batterie, les baguettes, recherchant l’écho perçu il y a quelques instants. Parce qu’elle se lance, un peu hésitante au début, juste pour tester le bruit dont elle peut être à l’origine. Puis elle prend vite ses aises, les poignets souples et vifs. C’est qu’avec des parents musicos, on n’est jamais totalement étranger aux rythmes. Ça aide. Et à cet instant, une lumière fascinée et conquise crépite au fond d’ses iris. Comme une enfant, facile à impressionner par ce qu’il est lui-même capable de faire. Elle n’arrive pas à imaginer ce que ça doit être de maîtriser ces sons qui rebondissent. Et encore moins de le vivre sur une scène, devant un auditoire frénétique. “C’est dingue comme le corps peut faire caisse de résonance. Ça file la chair de poule.”, lâche-t-elle en lui rendant soudainement les baguettes pour préférer toucher directement la peau de frappe de la caisse claire. Rien de surprenant à tout de suite vouloir se débarrasser de l’intermédiaire quand on a l’habitude de travailler directement avec les matières… Ou de flirter avec un djembé. Serena se perd un peu dans l’instant. Égoïste avec ce moment. Jouant de façon primaire avec le mouvement. Il faut que l’odeur de Seven mêlée à celle du spliff la bouscule pour la sortir de là. Un étau qui aiguise trop les sens. Concentre et disperse à la fois. Révèle et brouille à la fois. Elle jette un regard coupable par-dessus son épaule. “Désolée, j’me suis laissée aller.” Et elle ne se souciait même pas du résultat, harmonie ou pas, cadence ou non, ça n’entrait pas dans ses oreilles. Elle voulait juste la vibration. “Il est temps que j’y aille.” Qu’elle le laisse avec son joint. Qu’elle le laisse avec sa musique. Vrillant un peu en arrière, à elle de poser ses mains sur sa cuisse pour maintenir son équilibre le temps qu’elle se penche vers lui. “Merci quand même pour le service.” Même si elle lui claque la bise comme une effrontée après tout ce qui s’est passé… Ses yeux rieurs iront toujours mordre les siens avec la même sincérité.
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MessageSujet: Re: which one is your sin among the seven ? – seven   which one is your sin among the seven ? – seven EmptyJeu 5 Jan - 22:30

« Si ça doit pas s’faire, ça s’fera pas. On en mourra pas. » Certes. Mais Seven a l'impression que c'est elle qui empêche les choses de s'faire, pas l'univers. Et même s'il n'y comprend toujours rien, il préfère pas insister. De toute façon ils finissent vite par s'retrouver devant la batterie, lui qui s'installe pour l'attirer sur ses genoux sans lui demander son avis, agissant comme s'il avançait déjà en terrain conquis. « Y a jamais rien de gratuit avec toi. » Ça l'fait rire mais c'est sans chaleur, ça sonne un peu faux, c'est trop bancal. Parce qu'elle a raison et qu'il le sait, parce qu'y a jamais rien de gratuit, jamais de cadeau. Il donne rien Seven, il préfère prendre aux autres avant que ce n'soit lui qui se fasse dépouiller. Que ce soit dans le deal ou dans la vie, il offre jamais rien. Juste des sarcasmes et des mots durs, les poings serrés et les mâchoires qui claquent comme une sale bête enragée, le corps qu'il donne en pâture à n'importe qui, n'importe comment, parce qu'au final c'est même pas important. C'est tout ce qu'il a, rien de plus rien de moins – ou en tous cas c'est ce qu'il croit. Alors elle a raison Serena, bien plus qu'elle ne le pense sûrement, et même s'il ricane y a rien de drôle. « Tais-toi et admire. » L'arrogance toujours là ; et finalement il se lance, il fait résonner les caisses et il oublie tout pendant une seconde. Y a plus que la batterie. Serena a disparu, lui aussi. Y a plus rien l'espace d'un instant et même si c'est pas grand-chose c'est mieux que rien, ça suffit à calmer un peu son esprit qui s'échauffe en permanence. Et puis ça s'termine aussi vite que ça a commencé, alors que ses phalanges retrouvent leur place sur Serena, emprisonnant ses hanches pendant que ses lèvres viennent effleurer son oreille avec provocation. « J’ferais faux bond à mon statut de groupie si je ne l’étais pas déjà... » Il affiche un sourire victorieux, fier comme un paon alors qu'il lui dérobe le joint pour le porter à ses propres lèvres, une lueur insolente dans l'fond des yeux. Elle le laisse faire, comme toujours ou presque, comme la force tranquille qui cède aux caprices d'un enfant terrible sans jamais s'en formaliser. Il la laisse glisser jusqu'à ses genoux pour se rapprocher de la batterie, continuant de jouer d'son arrogance habituelle. « C’est sûr que j’ai rien fait pour, mais j’ai pas à “mériter” quoi que ce soit non plus. » Elle a pas tort, mais c'est pas pour autant qu'il opinera. Il se contente de ricaner à nouveau sans lâcher un mot, préférant malmener le spliff à défaut de pouvoir le faire avec elle. Il l'observe pendant qu'elle s'essaie au même exercice que lui ou presque, cognant les baguettes sans peur pour faire résonner les caisses. Il ne dit rien, gardant l'œil sur chaque geste qu'elle effectue, sur la façon dont elle manie l'instrument. Elle s'débrouille pas si mal, même s'il ne le dira pas. « C’est dingue comme le corps peut faire caisse de résonance. Ça file la chair de poule. » Elle lui colle les baguettes entre les doigts et son visage se fend en deux, mais cette fois c'est un peu plus sincère. « Imagine c'que c'est pendant un concert. » C'est mieux – c'est mille fois mieux. Ça électrise de la tête aux pieds et ça l'fait presque vibrer rien que d'y penser. Il est certainement pas le membre le plus assidu du groupe, ni le meilleur musicien du lot, mais on peut pas lui enlever le fait qu'il s'éclate lors des concerts, et qu'il y met tout son cœur. Mais déjà Serena recommence à expérimenter, à mains nues cette fois-ci, laissant ses paumes et ses doigts remplacer les baguettes. Il est surpris le temps d'une seconde mais il la laisse faire, silencieux, un vague sourire au coin des lèvres. Puis il finit par se pencher vers elle, collant presque son torse à son dos, s'offrant une meilleure vue sur ce qu'elle fait. Elle s'arrête et leurs regards se croisent, alors que Seven lui crache sa fumée au visage. « Désolée, j’me suis laissée aller. » Il voit pas vraiment pourquoi elle s'excuse – si ça l'avait dérangé, il aurait pas hésité à la stopper. « Quitte à s'laisser aller, fais le avec moi. » Parce que se laisser aller c'est bien, mais si elle pouvait le faire comme il le voudrait, ça serait mieux. Son sourire est aussi railleur que provocateur, une étincelle de défi dans le regard. « Il est temps que j’y aille. » Forcément. Elle se dérobe Serena ; à lui, toujours à lui. Il ne répond pas et se contente de l'observer sans broncher, même quand elle s'appuie sur ses cuisses pour se rapprocher. « Merci quand même pour le service. » Et elle lui fait la bise. Un truc que personne ne fait sauf ces foutus européens, et que Seven n'approuve pas vraiment. Il reste immobile et la laisse faire son p'tit manège malgré tout, ses prunelles se faisant incendiaires quand elles rencontrent les siennes à nouveau. « J'attendrai un pourboire, la prochaine fois. » Qu'elle interprète ça comme elle veut. Il la laisse partir, un éclat de défi au fond des yeux.

(RP TERMINÉ)
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