≡ PRÉNOM(S) Côme, angélisme déplacé par un sourire parfois trop malicieux, un rire qui suinte de folie, Primrose pour un ancêtre décédé, une trace d'un passage déjà oublié, l'allégorie de la grâce, tout ce que tu n'as jamais été.
≡ NOM Hemmerson, pèse de la richesse, d'une surprotection étouffante, d'une gloire gâchée, d'une étoile s’effilochant dans le temps.
≡ ÂGE 25 années de bonheur vers un calvaire épuisant.
≡ LIEU DE NAISSANCE New York.
≡ NATIONALITÉ Américaine malgré elle, parce que l'autorité parentale en a décidé autrement, a toujours décidé pour elle et Côme qui dit jamais rien.
≡ ORIGINE Anglaise, de ta mère et ça traîne encore l'accent britannique sur sa langue, l'écho dans sa voix douce, américaine de ton père et hollandaise encore de la grand-mère jamais rencontré, un mélange qui laisse des traces.
≡ ÉTUDES, EMPLOI danse, danse parce que tu peux faire que ça, s'mouvoir tenter de croire encore que tu fais ça pour toi, se voiler la face parce que tu n'hériteras de rien, rien de plus que de la beauté de ta mère, ton père qui pense pas que tu sois bonne à grand chose, folie rampante. Tu t'épuises pas dans un emploi, pas assez stable pour le garder.
≡ STATUT CIVIL Solitude à laquelle tu t'attaches, tu n'infliges ta présence, le fardeau qui s'accroche à ton esprit, à personne.
≡ CARACTÈRE La beauté éphémère, la simplicité, la douceur et quelques fois la haine, noire, qui ne veut plus s'en aller. Tu es d'ordinaire l’espièglerie, la naïveté. Ne persiste plus que cette âme déchirée par des sentiments trop violents, cette peur viscérale d'être abandonnée, d'être celle qu'on choisit en dernier, celle qui n'existe plus dans la vie de l'être aimé. La douce Côme n'est plus rien qu'une fille qui tente de se reconstruire, de créer quelque chose, de faire quelque chose de ce corps et de cet esprit qui ne vibrent plus que grâce aux médicaments qu'elle prend quand l'envie est là. L'âme égoïste, qui ne pense plus à la douleur des autres dans ces crises trop violentes. Tu t'es perdue depuis longtemps, entre chimères et réalité. La petite fille modèle, l'adolescente rieuse se dissimule cette fille un peu craintive puis qui devient ensorcelante quand vient l'obscurité, qui reproche tout, rien à ceux qui l'entourent qui ne veut plus voir qu'elle fait le mal, partout … Qu'elle épuise, qu'elle s'épuise.
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