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 no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar

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MessageSujet: no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar   no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar EmptyJeu 4 Aoû - 21:32

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a recipe has no soul, you as the cook, must be bring soul to the recipe

Une nouvelle voisine, Riley avait toujours été excité par l’arrivé de nouvelles personnes dans l’immeuble. Elle était ce genre de voisine qui est prête à monter plusieurs étages pour toquer à la porte, pour se présenter dire qui elle est, son numéro de palier, ce genre de chose en bref. Riley, c’est cette voisine aimable, toujours avec le sourire qui si elle peut viendra vous aider à porter vos courses quand elle vous croise en bas du bâtiment. Skylar n’avait pas échappé à cette petite boule de bonne humeur qui s’appelle Riley Miller et elle lui avait même rendu plutôt bien la pareille avec une fournée de cookies brûlés, Riley ne lui en avait pas tenu rigueur, c’est le geste qui comptait et ça lui mit en tête que peut-être la prochaine fois, elle pourrait apporter à manger aux prochains nouveaux voisins. C’est vrai, on n’a jamais envie de cuisiner quand on s’installe, les courses ne sont pas faites, le frigo vient seulement d’être branché. Oui, elle aurait dû y penser avant d’apporter un plat de lasagnes aux nouvelles têtes de l’immeuble. En tout cas, ce sont les plats brûlés de Skylar qui ont fini par conduire à cette proposition, Riley pouvait lui apprendre à cuisiner des choses. Dans sa famille, on n’apprend pas vraiment, très tôt Riley s’était retrouvée dans la cuisine avec sa mère en passant au tamis des grammes de farine ou de semoule. C’était naturel pour elle, faire à manger, peser, verser, battre, incorporer, couper, hacher, cuire, pocher, faire fondre, etc. Alors, elle n’avait pas voulu s’imposer à Skylar, ni la vexer en se proposant de lui enseigner quelque chose, mais à force de voir l’état de ses créations culinaire, Riley a commencé à se poser des questions, elle s’inquiétait même pour sa voisine, était-elle seulement au courant que la ciguë est toxique ? Sait-elle qu’il faut beurrer un moule pour éviter que la pâte ne colle, ou couvrir un gâteau pour éviter un durcissement précoce ?

Au final, Skylar avait accepté la proposition de Riley et cette dernière se réjouissait de recevoir quelqu’un dans l’appartement qui n’est pas de sexe masculin. Riley n’est pas du genre à inviter n’importe qui, son frère Braeden était déjà venu, elle est même presque sûre que son père a bien dû lui rendre visite une fois au deux au début de sa colocation avec Ace. Disons, qu’il n’était pas très serein à voir sa petite fille en compagnie d’un garçon loin de la maison, même pour une colocation. Bref, Riley aime recevoir et elle ne reçoit pas assez à son goût, même s’il s’agit d’un cours de cuisine. Elle avait profité de l’absence de Ace pour inviter Skylar, elle lui avait donné une heure précise, comme ça elle avait le temps de tout préparer, tout nettoyer en avance, c’est un peu bête car elle savait qu’elle allait devoir re nettoyer derrière mais ce n’était pas grave. Et puis, elle s’est mise à sortir ce qu’elles allaient faire aujourd’hui, l’un des spécialités de Riley quand il s’agit de faire du sucré, les fameux cookies. Si Skylar avait fait cramer ceux qui lui étaient destinés, Riley, elle excelle dans ce domaine alors il s’agirait d’un bon point de départ. Quand on vient enfin sonner, Riley prend la direction de la porte d’entrée avec une de ses paires de chausson fantaisie, elle avait opté pour les chausson-bottes pattes de dinosaures. « Hey ! Pile à l’heure ! » Elle lui adresse un sourire plein d’enthousiasme qui est une caractéristique de Riley. « Prête pour faire des cookies ? »


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MessageSujet: Re: no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar   no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar EmptyLun 8 Aoû - 5:12

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Déménager était toujours quelque chose d’un brin stressant. Certes, cette fois, tu ne déménageais pas à l’autre bout du pays armée d’une bourse. À la place, tu te rapprochais de ta famille et ça rendait la chose nettement plus facile. Il restait néanmoins toutes les incertitudes qui ne pouvaient que naitre après avoir emménager à un nouvel endroit : les conditions de l’habitation, le quartier, mais surtout les voisins. Fort heureusement pour toi, tu avais été fort bien accueillie par une petite boule de bonne humeur qui se révéla être ta voisine. Voilà qui retirait un poids de tes épaules, il n’y avait que peu de doute quant au fait que vous pourriez bien vous entendre. Tu avais même tenu à faire une bonne impression de ton côté en ramener des biscuits que tu avais fait toi même. Si l’intention était louable, le résultat l’était nettement moins. Ce que tu lui avais offert était plutôt des morceaux de brûlés, mais Riley ne semblait pas t’en avoir tenu rigueur et c’était ce qui importait le plus. Le moins qu’on pouvait dire était que tu t’attendais à bien t’entendre avec l’autre jeune femme. Ça semblait même une certitude à tes yeux.

Ta voisine avait néanmoins réussi à te surprendre lorsqu’elle te proposa de t’apprendre à cuisiner. Tu n’avais pas mal pris la chose, bien au contraire, seulement, tu ne t’y étais pas attendu. Tu savais pertinemment que tu étais une piètre cuisinière. Il suffisait de se rappeler du nombre de fois que tu avais manqué t’empoisonner un membre de ta famille en raison de petits plats cuisinés par tes bons soins ou encore la fois où tu t’étais toi-même rendu malade après avoir décidé de te faire à manger plutôt que de commander comme tu le faisais si souvent. Bref, il n’y avait pas de doute à ce sujet, mais ce n’était pas pour autant que tu aurais pu prévoir une telle proposition. Pour autant, tu n’avais pas perdu de temps avant d’accepter. Apprendre à cuisiner ne pourrait être bénéfique pour toi et ça te permettrait en prime de passer du temps avec ta voisine.
Une fois l’heure attendue arrivée, tu quittas ton appartement pour te rendre à celui de Riley. Ce n’était pas très loin, mais tu tenais tout de même à être à l’heure. C’était une question de partir sur les bonnes bases et avouons que tu n’étais pas peu fière lorsque ta voisine fit remarquer ta ponctualité. « Je suis pressée d’apprendre après tout. » Ce qui n’était pas faux, tu étais bien contente d’avoir cette opportunité et c’était une autre raison pour arriver à l’heure. Sans plus attendre, tu enchaînas : « J’adore les chaussons. » Les pattes de dinosaures étaient quelque chose, mais dans un bon sens. Enfin là n’était tout de même pas la question et tu hochas la tête en réponse à la question que te posa alors Riley. « Plus que prête ! » L’enthousiasme de ta voisine était contagieux et tu étais on ne peut plus contente d’être là. Le seul problème restait sans doute le fait que tout l’enthousiasme du monde ne te rendrait pas soudainement douée pour la cuisine, mais tu pouvais vivre avec une telle chose. Du moment que tu ne mettais pas feu à l’appartement ce serait une victoire en soit. « Ace n’est pas là ? » Tu ne connaissais pas vraiment son colocataire, mais il était sans doute mieux pour lui qu’il échappe à la chose.  
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MessageSujet: Re: no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar   no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar EmptyMer 10 Aoû - 17:14

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Elle avait tout préparé, tout sorti, le tout bien aligné sur le plan de travail, ce n’était qu’une question de secondes avant que sa voisine ne vienne sonner à sa porte et quand elle arriva, Riley l’a accueilli avec un large sourire. Elles échangent des banalités, elle s’extasie devant la ponctualité et l’enthousiasme de de Skylar. Un petit compliment pout ses chaussons qui étend son sourire. Riley, elle adore les collections un peu stupides, les objets un peu fantaisies et ses paires de chaussons en font partie. Elle agite ses petits pieds en contemplant les pattes de dinosaure, cela sont vraiment cools, comme ceux avec les têtes de panda. « Ah merci ! Je le dirais à Ace, il m’embête toujours avec mes chaussons. » Rien que de le mentionner, elle repense à la dernière fois, à ce qui s’est passé et elle refuse de se laisser emporter par ce souvenir fugace où l’un et l‘autre se sont laissés aller à la tentation. Elle chasse cette pensée, mais elle revient aussi vite quand Skylar lui demande où son colocataire est. Elle rougit rapidement en prenant la direction de la cuisine ouverte sur le salon. « Il travaille aujourd’hui, c’est pour ça que je t’ai fait venir. » Riley n’aime pas inviter quand Ace est présent pour deux raisons, la première bien qu’elle soit moins vrai aujourd’hui, c’est parce qu’elle craignait de déranger en faisant venir des personnes à l’appartement. La seconde raison, et la principale à l’heure d’aujourd’hui, elle préfère rester seule à l’appartement avec Ace. Elles ne sont pas ici pour parler garçon, mais pour cuisiner. Elle noue ses cheveux en un rapide chignon. « La première étape, c’est de mettre un film, ou de la musique, quelque chose qui te mets de bonne humeur. » Ça peut paraitre stupide mais il faut cuisiner en ayant envie de cuisiner, ça ne doit pas être une corvée. Riley a carrément sur son téléphone une playlist pour cuisiner et faire le ménage, ça rend la chose beaucoup plus agréable, surtout le ménage, si elle adore cuisiner, nettoyer c’est une autre histoire mais avec cette playlist elle fait l’appartement de fond en comble. Elle connecte donc son téléphone à l’enceinte et laisse jouer la fameuse playlist en aléatoire. Elle se dirige vers l’évier pour se laver les mains, toujours se laver les mains avant de cuisiner. « Les cookies, ce n’est pas comme une pâte à gâteau, c’est pas liquide. Du coup, pas question d’avoir des grumeaux et tout c’est pour ça que j’ai choisi les cookies. » C’est plus simple à gérer une pâte qui n’est pas totalement liquide. « Alors ce matin, j’ai fait les morceaux de chocolat, j’ai dû maltraiter une tablette de chocolat, mais tu peux en acheter des tout fait aussi. Donc, dans un saladier, le plus grand de préférence, on va mettre le sucre, le beurre et l’œuf, dans l’autre saladier, la farine et la levure. Je laisser mesurer le sucre et casser l’œuf, je vais faire fondre le beurre. » Elle lui indique la recette qu’elle a écrite dans son cahier pour lui montrer combien exactement elle allait devoir mettre de sucre, puis Riley s’en va mettre le beurre dans le micro-onde en faisant préchauffé au passage le four. « Le four, à 180°C aussi. Tu ne cuisinais pas avec ta mère petite ? » Elle se pose la question, parce que chez les Miller, c’est un peu une tradition de cuisiner, parfois elle se dit que c’est un peu macho les femmes aux fourneaux, mais elle aime tellement cuisiner qu’elle peut bien laisser cette petite joie aux hommes de son entourage.


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MessageSujet: Re: no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar   no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar EmptyLun 15 Aoû - 0:03

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Arriver à l’heure était la moindre des choses, faire un commentaire sur les chaussons était un plaisir. Ils étaient mignons comme tout et tu aurais pu t’imaginer en porter si seulement tu n’avais pas une préférence poussée pour te promener pieds nus dans ton appartement. Enfin, tu rigolas légèrement en l’entendant dire qu’Ace l’embêtait toujours sur la question. Ça ne t’étonnait pas vraiment, même si tu ne saurais expliquer pourquoi. Dans tous les cas, tu te permis un commentaire : « Tu peux lui dire, je les trouve géniaux. » Tu lui aurais dit toi-même sans aucune gêne, mais il ne semblait pas être dans les parages. Riley confirma la chose en indiquant qu’il était au travail et c’était pour cette raison qu’elle t’avait invité. Voilà qui était logique et tu ne pouvais pas t’opposer au raisonnement. De toute façon, tu n’aurais pas voulu t’imposer et déranger Ace par la même occasion. « Je vois. » Pas besoin de t’étendre sur la question, tu étais bien contente d’être là et c’était suffisant. Puis, il n’y avait aucun besoin de faire remarquer le rouge qui était venu colorer ses joues. Ça ne te concernait pas particulièrement et c’était le moment de commencer à cuisiner alors il valait mieux se concentrer là-dessus. Dans tous les cas, tu supposais que ta voisine avait d’autres personnes vers qui se tourner si elle voulait parler garçon.
Imitant Riley, tu attachas tes cheveux rapidement. Il était d’ailleurs étonnant qu’ils ne l’aient pas été auparavant. Suite à quoi tu reportas ton attention sur ta voisine qui indiquait la première étape pour bien cuisiner, c'est-à-dire mettre de la musique ou un film. Se mettre de bonne humeur était une idée logique, c’était, après tout, un conseil que tu avais mis à exécution lors de tes années en médecine. Pourtant, tu ne pus t’empêche de demander : « Il faut être de bonne humeur pour cuisiner ? » Après tout, c’était principalement pour se nourrir, du moins c’était ton poids de vue. Peut-être était-ce pour cela que tu n’étais pas très douée pour la chose. Dans tous les cas, une fois la question posée, tu passas tout aussi rapidement à autre chose. Tu ne voulais pas paraitre bornée, si Riley disait que c’était important, tu considérerais la chose ainsi. Tu la laissas néanmoins s’occuper de la musique ce qu’elle fit avant de l’imiter et te laver les mains. Tu étais peut-être une piètre cuisinière, mais tu savais respecter des règles évidentes d’hygiène.  

Puis vint l’explication de ce que vous alliez faire. Le choix de la recette semblait motiver par une raison évidente. « C’est plus simple donc. » Tu n’avais rien contre la simplicité, il n’était même pas certain que tu arrives à faire la chose. La preuve résidait évidemment dans les biscuits calcinés que tu avais offert à Riley. Cette fois, c‘était tout de même différent puisque cette dernière te donnait des directives et tu étais plutôt douée pour accomplir des tâches définies. Ton regard suivit l’indication qu’elle te faisait vers la recette. Tu commenças ensuite à mesurer la quantité voulue avant de t’arrêter lorsqu’elle te posa une question. « Pas vraiment non. Je dois avouer que je n’ai jamais eu beaucoup d’intérêt pour la chose. » Ce n’était pas de sa faute, elle avait essayer à de multiples reprises de t’initier à la chose, mais ça n’avait jamais fonctionné. Tu finis par ajouter avec un sourire amusé : « Je préférais manger ce qu’elle faisait. » Ça relevait de l’évidence, qui n’aimait pas manger des petits plats cuisinés par les bon soins de ses parents. Après ce commentaire, tu finis de mesurer le sucre et le vida dans le plus grand bol. « Je mets l’oeuf tout de suite ? » La recette pourrait sans doute répondre à ta question, mais parfois les gens aimaient diverger des étapes. Autant suivre celle qui t’enseignait le tout.  
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MessageSujet: Re: no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar   no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar EmptyMer 17 Aoû - 18:54

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« Cuisiner doit être un plaisir et non une corvée. » C’est sa justification pour cuisiner en musique, on prend trop souvent pour une perte de temps, c’est vrai à quoi bon cuisiner quand on peut trouver les trois quarts des plats au rayon surgelés ? Des jolies boites, des emballages sous vide, des conservateurs en masse pour s’assurer que ce soit beau à regarder. Riley n’a jamais compris cette passion pour préférer acheter quelque chose dont on ignore ce qu’il y a exactement dedans que de vouloir faire à manger. Elle comprend que cela peut être long et ennuyant pour certaines personnes, c’est pourquoi la bonne humeur est un ingrédient très important. En parlant d’ingrédient, elle donne sa première tâche à Skylar, Riley en profite pour en savoir plus sur son passé, rien d’indiscret juste savoir si elle n’avait jamais cuisiné avec sa mère. Cette dernière lui répond que non, qu’elle préférait de loin manger ce que sa mère faisait que de l’aider à la préparation. « Mes frères sont pareils. » lâche-t-elle en rigolant. C’était eux qui venaient dans la cuisine piquer un muffin encore chaud en se brûlant la bouche au passage. Rien que ce souvenir lui arrache un sourire.

Le beurre fondue, elle le récupère et retourne sur le comptoir. « Oui tu peux casser l’œuf tout de suite. Si tu as peur de mettre une coquille, tu peux le casser dans un bol et de verser ensuite dans le saladier. » La fameuse coquille d’œuf qui l’a tant angoissé au début, peur de mal casser, peur de ne pas la voir cette coquille, qu’elle se sente et puis avec le temps, c’est devenu une habitude, une mécanique bien huilée que de casser les œufs. « Il faut un mouvement de poignet ferme, ne pas avoir peur de taper mais pas non plus exploser l’œuf sur le bord, mais avec le temps on y arrive sans problème. » Ce n’est qu’une question d’habitude, Riley est persuadée que tout peut s’apprendre d’une manière ou d’une autre alors il n’y aucune raison que Skylar ne parvienne pat à apprendre à cuisiner à son tour. Riley verse le beurre fondu avec le sucre et laisse son invité casser l’œuf. « Ok, alors maintenant il faut mélanger. » Elle prend son fouet et commence à battre le mélange doucement. « Il faut pas y aller comme une brute parce que sinon tu vas mettre du sucre partout tu vois, et une fois le mélange plus consistant tu pourras y aller plus franchement. Je te laisse continuer ? » C’est purement rhétorique, elle lui met le fouet entre les mains et elle s’en va mesurer la farine et mettre la levure. Une fois chose faite, elle se remet à côté de Skylar pour lui indiquer la suite. « Il faut verser un peu de farine, genre un tiers par un tiers, histoire de pas en mettre partout et aussi pour que ce soit plus simple. [/color]» C’est jamais évident d’avoir un gros tas de farine à mélanger. Elle verse donc une première partie et laisser Skylar mélanger le tout, elle ne peut pas s’empêcher de lui donner quelques conseils. « Voilà, c’est pas grave si c’est pas parfait. » On ne cherche pas tout de suite l’homogénéité de la pâte, au début c’est pour dégrossir le tout, rendre le mélange moins sec. Riley verse un deuxième tiers comme indiqué puis le dernier tiers. Elle pose son saladier dans son évier et récupère le bol de morceaux de chocolat, ceux qu’elle a fait ce matin même en s’attaquant à une pauvre tablette. « J’espère que tu n’as pas peur de te salir les mains. » Annonce-t-elle en rigolant. Elle met une poignée d’éclats de chocolat dans la pâte. « Parce qu’il va falloir mettre les dedans. » La pâtisserie c’est toujours plus marrant quand on peut s’en mettre de partout, et ce n’est pas elle qui dit ça mais sa maman alors elle y croit dur comme fer Riley. « Le but, tu vois, c’est de mettre des pépites de chocolat partout dans la pâte et le plus facile c’est de mettre la main à la pâte littéralement. » Et comme sa voisine est son apprentie du jour c’est elle qui va devoir s’y coller et Riley ajoutera du chocolat dans sa pâte au fur et à mesure. « Petite je passais plus de temps dans la cuisine avec ma mère que dans ma chambre à jouer. Je crois que j’ai toujours adoré ça. Je trouve que c’est fascinant de mélanger certains ingrédients et que ça donne quelque chose de bon au final. »



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MessageSujet: Re: no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar   no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar EmptyDim 21 Aoû - 22:50

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Il ne fallait pas que cuisiner soit une corvée… Ça te semblait un peu paradoxal du fait que pour toi, c’était définitivement une corvée d’entrée de jeu, mais tu tâchais de garder un esprit ouvert si bien que tu n’argumentas point sur la question. Tu t’étais donc contenté d’hocher distraitement la tête, tout de même satisfaite par la réponse qu’on t’avait donné. Ce n’était peut-être pas ta vision des choses, mais ça ne voulait pas dire que c’était faux pour autant. Il fallait dire que ta mère n’avait jamais réussi à t’inculquer la passion de la cuisine et que par conséquent, tu ne le faisais que par nécessité ou pour faire plaisir à d’autres personnes. Dans les deux cas c’étaient bien souvent des échecs si bien que ça te décourageait assez rapidement de recommencer. Après tout, même si tu n’avais jamais eu la flamme pour la cuisine, tu avais appris à apprécier les bons repas - ce qui rendait souvent les choses difficiles. Tu rigolas légèrement lorsque Riley fit le lien avec ses frères. « Ils ont tout compris alors. » Manger de bons petits plats était définitivement mieux que les faire à tes yeux. Et c’était bien meilleur quand quelqu’un d’autre les préparait.

Cela dit, apprendre à cuisiner semblait être une excellente idée. Vous étiez à présent à l’étape de rajouter l’oeuf, mais tu pris soin de t’assurer qu’il s’agissait bien de ce qu’il fallait faire. Riley le confirma avant de lui donner des conseils dans l’éventualité où tu aurais peur de mettre une coquille dans le mélange. Ce n’était pas le cas, peut-être parce que tu te sentais apte à t’occuper d’un oeuf - peut-être parce que c’était une des seules choses que tu arrivais à faire, le plus souvent en omelette ou brouillés. Tu appréciais néanmoins les conseils, ça ne pourrait que t’aider à mieux faire les choses. « Si ça peut te rassurer, je sais faire des oeufs… en théorie en tout cas. » Le tout accompagné d’un petit rire. C’était un brin pathétique quand on y pensait, mais ça ne te gênait pas plus que ça. Tu ne comptais pas pour autant t’étendre sur la question. À la place, tu suivis le conseil à la lettre, donnant un bon coup de poignet ferme. Ce ne fut pas exceptionnel et tu manquas de mettre des coquilles dans le mélange, mais réussis à ne pas le faire ce qui était une victoire en ton sens. Venait maintenant le temps de mélanger, ce que Riley expliqua en donnant l’exemple. Tu fus moins contente de te faire donner le fouet, mais ne rechignas pas. « Bien sur.. » Ce serait bien inutile puisque tu étais là pour apprendre, mais ça ne voulait pas dire que tu étais à l’aise pour autant. Tu commenças donc à mélanger en faisant attention de pas faire sortir le mélange du saladier. Tu t’arrêtas dans le geste lorsque Riley reprit la parole pour t’indiquer ce qu’il fallait faire pour la farine pour recommencer à mélanger lorsque la farine fut dans le saladier. « En gros on manque toujours d’en mettre partout ? » Si tu te souvenais bien, ta mère t’avait déjà dit que cuisiner sans salir la pièce relevait du miracle et elle avait visiblement raison puisqu’un mouvement un peu trop brusque de ta part envoya de la farine dans votre direction. C’était à prévoir, que tu réussisses à tout faire sans te salir aurait été… plus qu’étonnant disons. Tu terminas ensuite de mélanger la farine, guettant ce que faisait ta voisine du coin de l’oeil.

Riley revint rapidement avec le chocolat et un commentaire qui ne te disait rien de bon. Le résultat était moins pire, mettre les mains dans la pâte n’avait rien de si terrible. Il fallait croire qu’être médecin t’avait endurci en ce sens puisque tu avais sali tes mains de façons pire que ça. C’était la triste réalité qui venait avec le fait de travailler dans un hôpital avec des enfants. « Pas de tout, me salir les mains fait partie de mon quotidien. » En théorie, tu portais des gants la grande majorité du temps, mais ça ne protégeait pas de tout et parfois il se passait des choses sans que des gants soient à proximité. Même si avouons que tu avais appris à trainer des gants des tes poches depuis le temps. Enfin, les mains dans une pâte ne posait donc aucun problème. Tu t’exécutas donc, mélangeant la pâte pour essayer de faire bouger les éclats de chocolat. Encore une fois, tu ne fis que t’arrêter que pour écouter ce que Riley te disait avec plus d’attention. Tu pouvais voir un monde de différence entre elle et toi, mais tu ne doutais pas que petite elle devait être mignonne à aider dans la cuisine. « Vu comme ça, cuisiner semble beaucoup plus intéressant. J’ai toujours vu ça comme une nécessité pour me nourrir. » Ce qui revenait donc à l’idée de corvée, en y pensant bien. Enfin dans tous les cas, tu n’aurais rien compte un changement d’avis, ça rendrait la chose plus agréable lorsque tu devrais te nourrir. « J’imagine que tu cuisines beaucoup dans ce cas ? » Après tout, quelqu’un qui appréciait autant la chose… peut-être que c’était une passion pour elle.  
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MessageSujet: Re: no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar   no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar EmptyMar 23 Aoû - 23:39

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Riley est une bonne cuisinière et un bon professeur, elle en est convaincu, elle n’a quand même pas une mégalomanie assez développée pour dire qu’elle est la meilleure. Loin de là, en cuisine, elle qualifie sa mère comme étant la meilleure cuisinière et tous les grands chefs cuisto n’ont qu’à bien se tenir si jamais maman Miller prenait la décision d’ouvrir un restaurant. Enfin, elle ne pouvait qu’approuver ce que Skylar dit en affirmant qu’en cuisine on manque toujours de se salir. Oui, c’est pourquoi il vaut mieux faire le ménage après avoir cuisiné pour cette simple raison. Ce risque d’en mettre partout, de la pâte, de la farine, du chocolat. Riley ça la dérange pas, ce n’est pas une grande adepte du ménage surtout lorsqu’il s’agit de trier des choses,  elle est incapable de jeter quoi que ce soit, chaque petit objet à sa valeur sentimentale à ses yeux et puis quand il n’y en a pas, elle se persuade que peut-être bientôt cette chose lui sera utile. Quoi qu’il en soit, Riley lui indique les prochaines étapes à suivre jusqu’à l’instant où il allait falloir se salir les mains. C’est pas toujours très agréable cette sensation de pâte entre les doigts, entre les ongles. Mais sa voisine répond qu’elle a l’habitude de se salir les mains par conséquent, que ça ne la dérange pas. Tant mieux, cela fait partie de l’apprentissage. Alors, elles reprennent ensemble, Skylar pétrissant la pâte et Riley ajoutant pas petite poignée les pépites de chocolat. Elle lui explique pourquoi elle aime autant la cuisine, qu’elle trouve qu’il y a un peu de magie dans le mélange des ingrédients pour donner un plat ou un gâteau tout autre, qui penserait sincèrement que quelques œufs, un peu de farine et de sucre pouvaient donner une grosse base pour toutes la pâtisserie ou presque. Skylar semble un peu mieux comprendre les motivations de Riley, elle qui affirme que cuisiner n’est qu’un besoin essentiel, pas vraiment un plaisir, une simple nécessitée. Et puis, sa dernière question lui arrache un sourire, elle lui demande si elle cuisine beaucoup. « Oui et non. Ici, ce n’est certainement pas Ace qui cuisine, et je suis un peu obligée si je veux pas manger trop de pizzas, mais ça ne me dérange pas. » Vraiment ça ne la dérange pas de faire à manger pour eux deux, pas seulement parce qu’ils viennent de se mettre ensemble mais… parce qu’elle a toujours aimé ça. Riley n’est pas la femme traditionnelle, on l’a élevé pour être indépendante et forte, pas pour se plier à la volonté d’un homme, pour simplement élever des gosses et entretenir un foyer. Mais cuisiner pour elle est un plaisir, cuisiner pour quelqu’un d’autre c’est encore mieux. Cuisiner ça lui vide la tête, certains vont courir, d’autres écrivent, chantent, dansent, font de la musique, Riley, elle cuisine. Un passe-temps comme un autre dira-t-on. « Depuis que je suis en âge d’utiliser un four seule, je cuisine quand j’ai un coup de mou. C’est réconfortant de manger un gâteau quand ça va pas, même quand si on doit se le faire soit même. » C’est sa mère qui dit que tous les maux peuvent être soignés par un bon repas, et elle y croit Riley, que c’est possible d’aller bien rien qu’en mangeant, heureusement qu’elle reste une jeune femme active sinon elle serait déjà devenue énorme, il faut remercier la danse et son incapacité à rester en place plus de cinq minutes. Elle renverse les dernière pépites du ramequin et plus elle sort deux verres une assiette. Elle présente un tabouret à Skylar, lui indique qu’elle peut s’assoir, Riley l’imite. « Bon, on va former les cookies. Tu prends un peu de pâte, tu étales dans l’assiette et tu fais la forme avec le verre. Puis tu poses sur la plaque et tu recommences. » Elle avait fait les gestes un à un pour lui montrer comment elle procédait, lentement, elle lui laisse analyser le mouvement. « J’ai trois grands frères plus mon papa, alors il faut bien les nourrir. Puis maintenant j’ai Ace, c’est que ça mange beaucoup un sportif.[/color] » Elle sourit un peu niaisement, c’est plus fort qu’elle quand il est question de lui, mais elle se ressaisit. « Alors dès que je peux je cuisine, pour eux, pour moi et bientôt pour mes futures élèves. Tu pourrais peut-être rapporter les cookies à l’hôpital… je sais pas si on peut ramener de la nourriture extérieur…» C’est bien connu que la bouffe d’hosto est dégueulasse.


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MessageSujet: Re: no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar   no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar EmptyDim 11 Sep - 21:26

no one is born a great cook, one learns by doing.
riley & skylar
Malgré des conceptions fondamentalement différentes la cuisine - puisque tu ne pouvais ignorer  ton esprit utilitariste - tu te plaisais à apprendre avec Riley. La conversation était simple, sans prise de tête et c’était tout simplement agréable. Tu n’avais aucune expérience en la matière, mais te contenter de suivre les indications que te donnait ta voisine te donnait te donnait une impression de réussite. Après tout, si le résultat pouvait bien ressortir tu pourrais considérer la chose comme une réussite personnelle quand bien même tu n’aurais fait qu’une partie de l’exécution. C’était déjà bien plus que tu n’avais fait par toi même, donc tu pouvais la remercier pour cela. Puis, elle avait aussi le mérite de te faire comprendre que cuisiner n’était pas nécessairement une simple réponse à un besoin essentiel, mais ça pouvait aussi être une occupation agréable. Tu doutais néanmoins du fait que tu pourrais de sitôt considérer la cuisine comme quelconque d’amusant à faire par toi-même, mais disons que c’était un pas dans cette direction. Qui sait, peut-être qu’un jour (lointain) tu serais un peu plus comme Riley et qu’ainsi ça ne te dérangerait pas de cuisiner régulièrement pour t’éviter de manger un énième repas congelé ou des plats à emporter. Il fallait croire que pour l’instant, tu ressemblais un peu plus à Ace qui ne cuisinait pas aux dires de ta voisine. « Tu vois moi je préfère manger la blinde de pizza. » C’était le moins qu’on puisse dire, au moins tu faisais du sport pour compenser tout le gras que tu pouvais ingérer dans ta grande paresse vis-à-vis de la cuisine. À quelque part, avoir quelqu’un comme Riley, quelqu’un qui n’aurait aucun problème à compenser ton manque d’envie de cuisiner serait une solution idéale. Ce serait un peu une solution de paresseuse, mais ça t’arrangerait bien au fond.
Sauf que ce n’était pas ce que vous aviez en tête pour la journée et pour le coup tu préférais te donner à fond pour réussir et ne pas te foutre la honte devant Riley qui t’accordait une partie de son temps. L’entendre parler de cuisiner pour se remonter le moral te faisait bizarre, encore une fois parce que ça ne cadrait avec ta vision des choses. Enfin, après tu ne pouvais pas parler puisque tu faisais généralement du ménage ou du sport quand ça n’allait pas. Tu pouvais tout de même lui concéder le fait qu’il n’y avait rien de mieux que manger du gâteau quand ça n’allait pas. « Pourtant c’est encore meilleur quand quelqu’un d’autre prépare le gâteau. » Peut-être que le fait que tout ce que tu préparais finissait complètement brûlé aidait à ce que tu dises une telle chose, mais tu ne le pensais pas moins.

Enfin, ton attention retourna rapidement sur la recette que vous prépariez puisque vous étiez rendues à une nouvelle étape du processus. Couper les biscuits ne te semblait pas très difficile et tu abordais cette nouvelle tâche avec une confiance renouvelée. « Ça m’a l’air assez simple ! » Tu parlais peut-être trop vite, mais tu supposais que tailler des morceaux avec un verre était à ta portée. Tu commenças donc à t’afférer en imitant les gestes que Riley avait fait. Tu faisais bien attention, ne voulant pas gâcher votre beau travail. Tu relevas ensuite la tête lorsqu’elle t’expliqua qu’entre ses frères et Ace, elle avait souvent eu quelqu’un à nourrir. Tu ne fis aucun commentaire sur le sourire que tu avais pu remarquer sur ses lèvres, préférant te contenter d’hocher la tête en écoutant ce qu’elle disait par la suite. « C’est certain que si tu ramènes à manger pour tes élèves, ils vont t’adorer. » Peut-être que tu pourrais faire de même pour tes patients, l’idée avancée par Riley en ce sens était excellente. « Je ne sais pas si la cafétéria apprécierait la compétition. » finis-tu par répondre en riant. À vrai dire, tu ne savais pas exactement les règles de l’hôpital au sujet de la nourriture extérieure, mais tu supposais qu’elle s’appliquait avant tout aux familles des patients. En tant que médecin - spécialiste qui plus est - tu avais un certain nombre de liberté à ne pas sous-estimer. « Mais c’est une bonne idée, j’en ramènerai pour mes patients, ça va me rendre bien populaire. » Non pas que c’était une nécessité pour que tu puisses bien faire ton travail, mais avouons qu’être populaire auprès des enfants que tu soignais ne pourrait que t’aider. Il fallait savoir s’y prendre avec les enfants et des cookies ne pourraient qu’aider.
electric bird.


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MessageSujet: Re: no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar   no one is born a great cook, one learns by doing ≈ skylar EmptyDim 25 Sep - 18:26

no one is born a great cook, one learns by doing
a recipe has no soul, you as the cook, must be bring soul to the recipe

Le monde médical, ce n’est pas vraiment sa tasse de thé. Riley, elle n’aime pas être malade, même si personne n’aime. Disons que c’est ce genre de personne qui prend que rarement des médicaments et qu’il faut trainer de force pour consulter. Alors, forcément elle n’y connait rien en terme de règle d’hygiène dans le milieu hospitalier. Elle sait qu’en tant que visiteur, il n’est pas très recommandé de ramener de la nourriture extérieure, mais elle sait aussi que la bouffe d’hosto est vraiment dégueulasse et que malheureusement, parfois il n’y a pas vraiment d’autres choix que de ramener un petit plat d’extérieur. Il y a rien de mauvais dans ses lazagnes, sûrement moins que dans leurs nourritures industrielles. Riley a vite compris que les gamins aiment les gâteaux et comme Skylar bosse en pédiatrie, elle se dit que ça serait une bonne idée de ramener un Tupperware de cookies à ses patients. C’est toujours Riley qui cuisine pour les autres, elle a depuis longtemps abandonné l’idée qu’on puisse lui cuisiner quoi que ce soit, même quand elle rentre pour retrouver ses parents, elle cuisine, bon avec sa mère, mais elle cuisine quand même. Et ce n’est pas quelque chose qui la dérange, ça ne lui manque pas qu’on lui fasse à manger. « J’espère qu’ils m’aiment aussi pour le contenu de mes cours. » Elle répond avec amusement, elle se doute bien que parler des contenus d’apprentissage à un gamin de trois ans ce n’est pas ça, mais elle espère sincèrement qu’ils aiment ce qu’elle propose, les activités, sa manière d’enseigner, en tout cas aucun parent ne s’est jamais encore plaint d’elle alors c’est qu’elle doit bien faire son travail, elle fait tout pour. Skylar, bien que piètre cuisinière semble être une pédiatre consciencieuse, Riley trouve qu’elle a quelque chose de rassurant sur le visage et sûrement que si elle avait des enfants, elle n’hésiterait pas à lui confier. C’est important pour elle qui n’est pas très à l’aise avec le milieu médical. C’est important tout court de se sentir en confiance avec un médecin. C’est une condition sine qua non enfaite. « Je suis sûre que c’est comme mes élèves, même sans gâteau ils t’aiment, mais c’est un petit plus. » Il faut reconnaître que la nourriture ça aide pas mal pour atteindre le cœur des gens, il faut voir les choses comme ça. « En tout cas, j’espère que vous mangez mieux que les patients parce que ce n’est vraiment pas le top les petits plateaux repas servis à 18h. » Il y a un tas de trucs qu’elle ne comprend pas dans les hôpitaux, notamment cette passion pour servir les repas du soir à 18h juste avant le changement de service. Si un jour, pour x ou y raison elle se retrouve à devoir manger là-bas, elle pourrait demander à Ace de lui ramener un truc à manger, pour sûr la pizza à emporter est meilleure.

Tous les cookies sont désormais formés et il faut bien reconnaître que sa voisine c’est très bien débrouillée pour la réalisation de cette étape qui n’est pas moins importante que les autres, des cookies beaux et bons c’est ce qu’il y a de mieux. Sans un mot, Riley s’empare de la plaque pour la mettre dans le four. « Dans vingt petites minutes nous aurons nos cookies. Tu as bien travaillé ! » Elle lui fait signe en levant son pouce pour la féliciter. Rapidement elle débarrasse la table, pas tout juste quelques petits trucs qu’elle est incapable d’attendre pour remettre à sa place. Comme Ace aime bien dire, c’est sa cuisine, donc son organisation. « Pour la suite des évènements, je te propose de rejoindre le salon, qu’on se pose devant la télé en attendant que ça cuise. » Elle désigne son canapé du bout du doigt, l’un des nombreux avantages d’une cuisine ouverte, ça évite aussi de se sentir seule quand on fait à manger. Riley coupe la musique et mène son invité jusqu’au dit canapé. Incapable de s’installer correctement, elle s’installe en tailleur après avoir pris soin de retirer ses chaussons. « Alors, comme ça tu es plus bouffe à emporter que préparer par tes petites mains. Franchement, tu me fais penser à Ace. »


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